Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé, le 14 juillet 2022, à Abidjan, un financement de 150 millions de dollars en faveur du Kenya pour soutenir un important projet de développement autoroutier dans le cadre du programme de partenariat public-privé (PPP) dit « First Mover » du gouvernement.
Le projet prévoit le développement des autoroutes A8 et A8 Sud. L’actuelle route A8 de 175 kilomètres entre Rironi et Mau Summit sera transformée en chaussée à quatre voies. La route A8 Sud de 57,8 kilomètres à deux voies, reliant Rironi à Naivasha, sera renforcée et entretenue sur une période de 30 ans.
Ces deux routes sont des axes majeurs qui traversent les régions les plus densément peuplées du pays, commençant par Nairobi, capitale et centre névralgique commercial du Kenya, et traversant plusieurs comtés à Nakuru et Kiambu, zones agricoles, réserves naturelles et centres touristiques. Ces routes sont aussi des maillons du stratégique corridor nord, le plus fréquenté des corridors de commerce et de transport d’Afrique de l’Est, qui offre un accès aux pays voisins enclavés.
Les 150 millions de dollars proviennent du guichet de prêt pour les opérations non souveraines du Groupe de la Banque et s’inscrivent dans la tranche IFD destinée à Rift Valley Highways Limited – un véhicule ad hoc constitué au Kenya et détenu à 100 % par le groupe Vinci et Meridiam Infrastructure Africa Fund. Rift Valley Highways a conclu un accord de concession en partenariat public-privé de 30 ans avec la Kenya National Highways Authority (KeNHA) en septembre 2020, pour concevoir, construire, financer, exploiter, entretenir et transférer les deux autoroutes.
Le projet s’inscrit dans la droite ligne de la Vision 2030 du Kenya et de la stratégie nationale de soutien à l’industrialisation par le développement des infrastructures. Il s’aligne également sur les priorités de la Banque en matière d’infrastructures dans le cadre de sa Stratégie décennale (2013-2022) et sur trois de ses priorités stratégiques, les « High 5 » : « intégrer l’Afrique », « industrialiser l’Afrique » et « améliorer la qualité de vie des populations en Afrique ».
Il s’agit du premier projet de ce type qu’approuve le Conseil d’administration au titre du cadre de partenariat public-privé que la Banque a adopté il y a peu. Le directeur par intérim chargé des Infrastructures et de l’Urbanisme au sein de la Banque, Mike Salawou, a déclaré : « Le péage et la concession des principaux corridors commerciaux à travers le continent africain sont en augmentation, car le besoin de connectivité et d’intégration est amplifié par la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et le besoin de sources de financement alternatives à travers les partenariats publics-privés, pour assurer la durabilité et la fiabilité des corridors commerciaux. »
« L’un des principaux avantages de ce projet est qu’il va permettre d’améliorer le bilan de sécurité extrêmement médiocre de l’autoroute, identifiée comme l’une des plus accidentogènes du Kenya, a ajouté Nnenna Nwabufo, directrice générale du Groupe de la Banque africaine de développement pour la région Afrique de l’Est. En outre, les résultats directs escomptés en termes de développement comprennent une productivité accrue, des gains d’efficacité commerciale et des économies de temps et de coûts. À terme, cela devrait soutenir la croissance économique et améliorer la qualité de vie de la population. »
Le projet devrait générer 1 500 emplois pendant la construction et 200 autres pendant l’exploitation, et au moins 40 % de la main-d’œuvre et des matériaux utilisés seront d’origine locale.
Le projet prévoit le développement des autoroutes A8 et A8 Sud. L’actuelle route A8 de 175 kilomètres entre Rironi et Mau Summit sera transformée en chaussée à quatre voies. La route A8 Sud de 57,8 kilomètres à deux voies, reliant Rironi à Naivasha, sera renforcée et entretenue sur une période de 30 ans.
Ces deux routes sont des axes majeurs qui traversent les régions les plus densément peuplées du pays, commençant par Nairobi, capitale et centre névralgique commercial du Kenya, et traversant plusieurs comtés à Nakuru et Kiambu, zones agricoles, réserves naturelles et centres touristiques. Ces routes sont aussi des maillons du stratégique corridor nord, le plus fréquenté des corridors de commerce et de transport d’Afrique de l’Est, qui offre un accès aux pays voisins enclavés.
Les 150 millions de dollars proviennent du guichet de prêt pour les opérations non souveraines du Groupe de la Banque et s’inscrivent dans la tranche IFD destinée à Rift Valley Highways Limited – un véhicule ad hoc constitué au Kenya et détenu à 100 % par le groupe Vinci et Meridiam Infrastructure Africa Fund. Rift Valley Highways a conclu un accord de concession en partenariat public-privé de 30 ans avec la Kenya National Highways Authority (KeNHA) en septembre 2020, pour concevoir, construire, financer, exploiter, entretenir et transférer les deux autoroutes.
Le projet s’inscrit dans la droite ligne de la Vision 2030 du Kenya et de la stratégie nationale de soutien à l’industrialisation par le développement des infrastructures. Il s’aligne également sur les priorités de la Banque en matière d’infrastructures dans le cadre de sa Stratégie décennale (2013-2022) et sur trois de ses priorités stratégiques, les « High 5 » : « intégrer l’Afrique », « industrialiser l’Afrique » et « améliorer la qualité de vie des populations en Afrique ».
Il s’agit du premier projet de ce type qu’approuve le Conseil d’administration au titre du cadre de partenariat public-privé que la Banque a adopté il y a peu. Le directeur par intérim chargé des Infrastructures et de l’Urbanisme au sein de la Banque, Mike Salawou, a déclaré : « Le péage et la concession des principaux corridors commerciaux à travers le continent africain sont en augmentation, car le besoin de connectivité et d’intégration est amplifié par la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et le besoin de sources de financement alternatives à travers les partenariats publics-privés, pour assurer la durabilité et la fiabilité des corridors commerciaux. »
« L’un des principaux avantages de ce projet est qu’il va permettre d’améliorer le bilan de sécurité extrêmement médiocre de l’autoroute, identifiée comme l’une des plus accidentogènes du Kenya, a ajouté Nnenna Nwabufo, directrice générale du Groupe de la Banque africaine de développement pour la région Afrique de l’Est. En outre, les résultats directs escomptés en termes de développement comprennent une productivité accrue, des gains d’efficacité commerciale et des économies de temps et de coûts. À terme, cela devrait soutenir la croissance économique et améliorer la qualité de vie de la population. »
Le projet devrait générer 1 500 emplois pendant la construction et 200 autres pendant l’exploitation, et au moins 40 % de la main-d’œuvre et des matériaux utilisés seront d’origine locale.