Agacée par la guerre au Yémen qui dure, l'Arabie Saoudite commence à sentir le coup exorbitant de ses bombardements face un ennemi coriace et invaincu. Les rebelles chiite Houtti appuyés par l'ancien président Abdallah Saleh et leur parrain iranien résistent toujours aux bombardements qui n'ont réussi à les faire reculer d'aucune autre ville en dehors de celle d'Aden . Désormais des villes saoudiennes frontalières avec le Yémen font l'objet d'un bombardement quotidien par les rebelles qui tentent par tous les moyens d'exporter la guerre. Il s'agit d'impliquer officiellement l'Arabie saoudite pour convaincre le peuple yéménite du caractère national et Saint de cette guerre. Las, les saoudiens cherchent une porte de sortie en acceptant tout d'abord le dialogue puis en appelant les pays Arabo-islamiste africains de leur venir au secours. Le Soudan, premier pays Arabo-africain islamiste qui a autorisé la présence sur le sol yéménite de ses soldats. Trois cents soldats soudanais ont déjà franchi la frontière pour se stationner sur le sol yéménite.
De leur côté les alliés occidentaux s'impatientent. La situation catastrophique des droits de l'Homme au pays des terres Saintes n'est en aucun moment dénoncée et on ferme les yeux aux bombardements de Yémen en espérant que cela finisse vite. Dans les conflits en Syrie, Irak, Libye, l'Occident entretient une position conciliante et proche de l'Arabie Saoudite. Tout cela n'est pas sans prix. Des contrats des milliards de dollars accordés et d'autres miroités, de quoi fermer la gueule des ceux qui prétendent défendre les droits de l'Homme.
Alwihda Abu Adil
De leur côté les alliés occidentaux s'impatientent. La situation catastrophique des droits de l'Homme au pays des terres Saintes n'est en aucun moment dénoncée et on ferme les yeux aux bombardements de Yémen en espérant que cela finisse vite. Dans les conflits en Syrie, Irak, Libye, l'Occident entretient une position conciliante et proche de l'Arabie Saoudite. Tout cela n'est pas sans prix. Des contrats des milliards de dollars accordés et d'autres miroités, de quoi fermer la gueule des ceux qui prétendent défendre les droits de l'Homme.
Alwihda Abu Adil