L’Union pour la Paix en Centrafrique (UPC) a entamé une transition inédite. Souvent discrédités dans la presse, le mouvement et son chef de file, le général Ali Darrass, montrent à présent un autre visage. Alors, intéressons-nous de plus près aux actes et aux perspectives que propose l’UPC.
Récemment, Darrass a signé un pacte de non-agression national avec monsieur Patrice Edouard Nguessona, chef des Anti-Balakas. Quelle surprise d’autant qu’il paraitrait que l’origine de cette initiative est à attribuer à l’UPC ! Dans les cercles banguissois, qui aurait pensé que Darrass puisse un jour mettre en place un tel projet ! Ce pacte a certainement été initié par ses conseillers politiques, notamment Hassan Bouba et Souleymane Daouda, et force est de constater que depuis sa signature, aucune entrave aux différents points de l’accord n’a été constatée et les élections se déroulent sans accrocs.
Alors, les leaders de l’UPC, déjà très impliqués dans les questions de sécurité dans la région de Bambari, veulent-ils se refaire une image ? En effet, très souvent accusés d’actes de rackets ou de vols, les groupes armés du mouvement peul seraient responsables de tous les problèmes sécuritaires sur Bambari et, plus largement, de toute la Ouaka ! Alors, stop et pas d’amalgame ! Il ne faut pas tout confondre : l’UPC est essentiellement composé de Peuls mais tous les Peuls ne font pas parti de l’UPC ! A ce titre, nombreux sont les petits groupes sans attache, ni contrôle, qui perpétuent des exactions… Alors, que les groupes de défense de Darrass ont une mission : sécuriser les populations de leur zone ! D’ailleurs, l’UPC aurait même proposé la création d’une brigade des archers chargée de sécuriser la route de la transhumance, toujours source d’inquiétude chez les éleveurs.
En parallèle, je m’interroge également sur le risque sans cesse grandissant que fait planer la Lord Resistance Army (LRA). En effet, les groupes armés de Joseph Kony, déjà implantés dans le Mbomou, menacent maintenant la Haute-Kotto et la Ouaka. Récemment, ils ont commis des actes de pillage aux portes de Bria ! Alors, si les forces de sécurité de notre pays ne sont pas en mesure de contenir ces agissements, qui va assurer la protection des populations ? Je vous laisse deviner…
Le général Ali Darrass avec le RSSG pour l’Afrique
Centrale le 10 septembre 2015 à Bambari
Comme vous l’aurez compris, alors que l’UPC s’est résolument orientée vers la protection de nos compatriotes, le mouvement s’est également positionné sur la voie du dialogue politique. Ca, peu de gens le savent… Car la réputation de ce dernier est écornée par l’image que donnent des personnes à la recherche de scoop ! Et, oui, l’UPC propose aussi des solutions en termes de développement socio-économique pour sortir la Centrafrique de l’impasse (notamment pour l’agriculture et l’élevage) mais aussi de réinsertion de ses combattants. Sur ce deuxième point, l’UPC a déjà donné les garanties de sa participation au processus de désarmement, démobilisation, reconversion (DDR) réalisée par la MINUSCA. Ce virage vers le « politique » est également réalisé par l’adoption de statuts officiels et la volonté de mettre en place une représentation officielle sur Bangui. En outre, l’UPC encourage et soutient la candidature de candidats du mouvement aux élections législatives.
L’Union pour la Paix en Centrafrique n’a jamais aussi bien porté son nom ! Mal médiatisé, le mouvement de Darrass se politise, sécurise et apporte des solutions dans un seul but : le retour à une stabilité durable.
Récemment, Darrass a signé un pacte de non-agression national avec monsieur Patrice Edouard Nguessona, chef des Anti-Balakas. Quelle surprise d’autant qu’il paraitrait que l’origine de cette initiative est à attribuer à l’UPC ! Dans les cercles banguissois, qui aurait pensé que Darrass puisse un jour mettre en place un tel projet ! Ce pacte a certainement été initié par ses conseillers politiques, notamment Hassan Bouba et Souleymane Daouda, et force est de constater que depuis sa signature, aucune entrave aux différents points de l’accord n’a été constatée et les élections se déroulent sans accrocs.
Alors, les leaders de l’UPC, déjà très impliqués dans les questions de sécurité dans la région de Bambari, veulent-ils se refaire une image ? En effet, très souvent accusés d’actes de rackets ou de vols, les groupes armés du mouvement peul seraient responsables de tous les problèmes sécuritaires sur Bambari et, plus largement, de toute la Ouaka ! Alors, stop et pas d’amalgame ! Il ne faut pas tout confondre : l’UPC est essentiellement composé de Peuls mais tous les Peuls ne font pas parti de l’UPC ! A ce titre, nombreux sont les petits groupes sans attache, ni contrôle, qui perpétuent des exactions… Alors, que les groupes de défense de Darrass ont une mission : sécuriser les populations de leur zone ! D’ailleurs, l’UPC aurait même proposé la création d’une brigade des archers chargée de sécuriser la route de la transhumance, toujours source d’inquiétude chez les éleveurs.
En parallèle, je m’interroge également sur le risque sans cesse grandissant que fait planer la Lord Resistance Army (LRA). En effet, les groupes armés de Joseph Kony, déjà implantés dans le Mbomou, menacent maintenant la Haute-Kotto et la Ouaka. Récemment, ils ont commis des actes de pillage aux portes de Bria ! Alors, si les forces de sécurité de notre pays ne sont pas en mesure de contenir ces agissements, qui va assurer la protection des populations ? Je vous laisse deviner…
Le général Ali Darrass avec le RSSG pour l’Afrique
Centrale le 10 septembre 2015 à Bambari
Comme vous l’aurez compris, alors que l’UPC s’est résolument orientée vers la protection de nos compatriotes, le mouvement s’est également positionné sur la voie du dialogue politique. Ca, peu de gens le savent… Car la réputation de ce dernier est écornée par l’image que donnent des personnes à la recherche de scoop ! Et, oui, l’UPC propose aussi des solutions en termes de développement socio-économique pour sortir la Centrafrique de l’impasse (notamment pour l’agriculture et l’élevage) mais aussi de réinsertion de ses combattants. Sur ce deuxième point, l’UPC a déjà donné les garanties de sa participation au processus de désarmement, démobilisation, reconversion (DDR) réalisée par la MINUSCA. Ce virage vers le « politique » est également réalisé par l’adoption de statuts officiels et la volonté de mettre en place une représentation officielle sur Bangui. En outre, l’UPC encourage et soutient la candidature de candidats du mouvement aux élections législatives.
L’Union pour la Paix en Centrafrique n’a jamais aussi bien porté son nom ! Mal médiatisé, le mouvement de Darrass se politise, sécurise et apporte des solutions dans un seul but : le retour à une stabilité durable.