Une journée historique pour les droits des enfants au Tchad. Ce mercredi, le ministère de la Femme et de la Petite Enfance, en partenariat avec l'UNICEF, a signé une feuille de route visant à mettre fin aux mariages d'enfants et aux mutilations génitales féminines (MGF).
Cette cérémonie, qui s'est tenue au Radisson Blu, a été présidée par la ministre Amina Priscille Longoh, en présence de nombreux acteurs de la société civile et de partenaires techniques et financiers.
Ce document stratégique, fruit d'un long processus de consultation, fixe un cadre d'action clair pour les prochaines années. Il identifie les principales causes de ces pratiques néfastes, les groupes les plus vulnérables et les actions à mener pour atteindre les objectifs fixés.
Le mariage des enfants et les MGF constituent une violation grave des droits de l'enfant. Ces pratiques ont des conséquences désastreuses sur la santé, l'éducation et le développement des filles. Elles les exposent à un risque accru de violences, de grossesses précoces et de complications obstétricales.
La ministre Amina Priscille Longoh a souligné la volonté du gouvernement tchadien de lutter contre ces pratiques. Elle a rappelé que le Tchad avait ratifié de nombreux instruments internationaux relatifs aux droits de l'enfant et que cette feuille de route s'inscrivait dans cette dynamique.
L'UNICEF, représenté par Marcel Ouattara, a salué cet engagement et a réaffirmé son soutien au gouvernement tchadien dans cette lutte. Il a souligné l'importance d'adopter un code de l'enfant afin de renforcer le cadre juridique de la protection de l'enfance.