Dans le cadre de lutter contre la mortalité maternelle et infantile, il est organisé ce vendredi 17 décembre dernier à l’hôtel Kempinski une journée de plaidoyer avec le gouvernement, les institutions de la République, parlement, les patients au développement et les corps diplomatiques.
Par Y Jules Daniel
Cette journée a vu la participation de différentes personnalités et autres invités. L’ambassadrice de Bonne Volonté pour la Campagne pour l’Accélération de la Réduction de la Mortalité Maternelle en Afrique (CARMMA) Mme Achta Toné Gossingar a rappelé au gouvernement que la CARMMA doit être abritée dans un local pour ranimer les services de maternités , motiver le personnel des maternités en leur apportant de l’aide financière, matérielle et technique pour un meilleur rendement.
Aussi, intégrer les sages femmes lauréates des écoles de santé et recycler celles qui sont en activités et rappeler celles retraitées. En effet, il faut relever le niveau de recrutement et de la formation des sages femmes pour le système Licence Master Doctorat (LMD). Appuyer les femmes rurales, urbaines pour les Activités Génératrices de Revenus en vue de réduire leur dépendance économique.
Il faut noter que la sensibilisation de lutte contre l’analphabétisme de la femme tchadienne en vue de lutter contre la mortalité maternelle et infantile.
Contribuer au renforcement de la formation des spécialistes en santé de la mère et de l’enfant : gynécologies, obstétriciens, pédiatres, puéricultrices.
Mme Ngarmbatinan représentant la première dame, a rappelé que la mortalité maternelle est sujet préoccupant que l’on ne doit pas passer de revue. Elle signale que malgré les efforts consentis par le gouvernement et ses partenaires à savoir OMS, UNFPA, UNICEF et BM pour la CARMMA la situation n’a pas évolué.
Selon Mme Sou IV, la deuxième enquête démographique de santé au Tchad II (EDSTII) de 2004 a affiché 99 cas de décès maternelle aux familles qui ne sont plus vivantes et l’on se trouve aujourd’hui avec 1200 cas de décès aux familles non vivantes. Elle poursuit qu’une enquête a été diligentée du 15 décembre 2009 et qui présente une liste de 122 décès en dix mois. L’on se demande quelles sera le cas de celles qui sont hospitalisées et d’autres localités ? Ainsi, elle a déclaré que « je me sens obligée d’inviter chacun de vous d’apporter sa contribution, son savoir faire, son expérience au processus de cette lutte » avant de conduire un délai relativement très court pour éviter à ce que d’autres ne meurent en donnant la vie ».
Elle exhorte tout le monde à apporter sa contribution pour l’éradication de la mortalité maternelle et infantile qui menace dangereusement le Tchad.
Malgré le contexte particulièrement difficile, IDI a choisi d’investir dans le domaine de la santé. En bâtissant l’hôpital de la mère et de l’enfant, il tient que cette structure devienne rapidement et entièrement opérationnelle.