Peu avant l'enterrement de la dépouille d'Hissène Habré, une prière mortuaire a eu lieu à la mosquée Omarienne de la capitale sénégalaise. Le cercueil recouvert d'un tissu a été ensuite transporté par ambulance jusqu'au cimetière.
"Il a été un père aimant, a toujours été à nos côtés (...) Il sera toujours dans le coeur du peuple tchadien", a témoigné le fils de Hissène Habré à la presse sénégalaise. Il a dénoncé une "injustice" ayant séparé Habré de sa famille durant plusieurs années.
En 2016, Hissène Habré a été condamné à la prison à vie par les Chambres africaines extraordinaires pour crimes contre l'humanité.
Contamination au Covid-19
"Il a été un père aimant, a toujours été à nos côtés (...) Il sera toujours dans le coeur du peuple tchadien", a témoigné le fils de Hissène Habré à la presse sénégalaise. Il a dénoncé une "injustice" ayant séparé Habré de sa famille durant plusieurs années.
En 2016, Hissène Habré a été condamné à la prison à vie par les Chambres africaines extraordinaires pour crimes contre l'humanité.
Contamination au Covid-19
Après avoir été contaminé au Covid-19, l’ancien président tchadien Hissène Habré (1982-1990) est finalement décédé dans un hôpital de Dakar ce 24 août 2021, au terme des soins intensifs que nécessitait son cas, à l’âge de 79 ans.
Alors qu’il était encore conscient, des médecins se sont mobilisés pour le soigner. Informé de la situation, le président sénégalais Macky Sall a immédiatement mobilisé des moyens humains pour diligenter les soins.
Les victimes réclament justice
« Paix à son âme. Quand il s'agit d’un décès, c’est un sujet de tristesse, cela ne doit pas faire croire que la lutte est au bout. Nous ne sommes pas au bout de notre lutte, la lutte continue. Nous allons observer un petit temps pour la gestion du décès de Hissène Habré mais nous reviendrons à la charge pour continuer notre lutte », a affirmé Me. Jacqueline Moudeïna quelques heures après l'annonce du décès de l'ex-dirigeant tchadien.
L’avocate tchadienne a rappelé que les victimes n’ont pas été indemnisées, ni par l’Union africaine qui a pourtant constitué un fonds au profit des victimes, ni par l’État tchadien qui est condamné à verser une indemnisation aux victimes. Selon Me. Moudeïna, la justice est incomplète, ce qui ne permet pas de tourner la page.
Alors qu’il était encore conscient, des médecins se sont mobilisés pour le soigner. Informé de la situation, le président sénégalais Macky Sall a immédiatement mobilisé des moyens humains pour diligenter les soins.
Les victimes réclament justice
« Paix à son âme. Quand il s'agit d’un décès, c’est un sujet de tristesse, cela ne doit pas faire croire que la lutte est au bout. Nous ne sommes pas au bout de notre lutte, la lutte continue. Nous allons observer un petit temps pour la gestion du décès de Hissène Habré mais nous reviendrons à la charge pour continuer notre lutte », a affirmé Me. Jacqueline Moudeïna quelques heures après l'annonce du décès de l'ex-dirigeant tchadien.
L’avocate tchadienne a rappelé que les victimes n’ont pas été indemnisées, ni par l’Union africaine qui a pourtant constitué un fonds au profit des victimes, ni par l’État tchadien qui est condamné à verser une indemnisation aux victimes. Selon Me. Moudeïna, la justice est incomplète, ce qui ne permet pas de tourner la page.