Quarante huit heures après l'attentat de l'Isère en France et en l'absence d'une revendication par l'organisation de l'Etat Islamique (DAECH), surtout au vue de certains détails, difficile de se convaincre de des premières déclarations officielles attribuant l'attentat à l'EI. Contrairement à ce qui a été véhiculé, et en dehors de la présence des drapeaux et des écrits en arabe, le mode opératoire est loin d'être celui de l'Etat Islamique. Certes, la décapitation est le mode opératoire de l'organisation extrémiste de DAECH. Mais comment et pourquoi Yassine Salhi n'a pas cherché à s'en prendre au personnel de l'usine pourtant au nombre d'une quarantaine? Pourquoi Yassine s'en prend à la seule personne qui n'est autre que son patron? Pourquoi a t-il pris tout son temps à le décapiter et l'accrocher sur la grille alors qu'il doit avoir d'autre chose à faire à l'intérieur de l'usine? Pourquoi s'en prend-il à l'usine qu'il tente de faire exploser alors qu'il n'a pas tenu compte du personnel présent dans l'usine? Pourquoi l'Etat Islamique qui a revendiqué,le jour même, les attentats de la Tunisie et de Koweït n'a toujours pas revendiqué celui d'Isère? Pourquoi il n'a pas cherché de fuir? Voilà plusieurs questions demeurent sans réponse pour le média et le public mais pas pour les enquêteurs qui auraient sans doute interrogé Yassine et découvert le vrai mobile.
Alwihda
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