Le ministre de l'Éducation nationale et de la Promotion civique, Aboubakar Assidick Tchoroma. © Abakar Chérif/Alwihda Info
Le ministre de l'Éducation nationale et de la Promotion civique, Aboubakar Assidick Tchoroma, a déclaré jeudi à l'Assemblée nationale que "l'école tchadienne peut avoir des difficultés, mais elle n'est pas par terre", en réaction à une interpellation du député Saleh Kebzabo.
Selon lui, "plusieurs compétences tchadiennes ont passé par cette école tchadienne".
"Malgré ses difficultés, elle forme des cadres. (...) Il faut dire que quand le Covid est arrivé, l'école était en pleine réforme. Souvenez-vous des académies. Le système éducatif tchadien est composé aujourd'hui de huit académies qui sont pratiquement opérationnelles. Il ne reste que l'installation des recteurs", a indiqué le ministre.
Aboubakar Assidick Tchoroma a expliqué que "la vision du Gouvernement c'est d'avoir une gestion de proximité. Le système éducatif ne sera plus géré à partir de N'Djamena mais chaque académie à sa zone d'intervention. Les choses sont gérées localement."
Il a ajouté que pour la question de la carte scolaire, "elle est pratiquement prête."
"La question des salles de classe en sekco, c'est vrai ça existe. Mais dans ce contexte de Covid, on n'a pas d'autres alternatives que de reprendre dans cette période", a dit le ministre, précisant également que "si une école est dans une zone d'inondation, elle peut être délocalisée pour une autre école."
Au cours de son intervention, le ministre a également évoqué la prolifération des écoles sans planification, le déroulement des examens, l'impression en cours d'environ cinq millions de manuels scolaires et la construction en cours de 900 salles de classes.
"Aujourd'hui, il y a plus de 100 chantiers concernant l'éducation, en arrêt à cause des difficultés financières. Sinon, le Tchad est en train de faire des efforts", a précisé le ministre.
S'agissant de l'enseignement à distance, Aboubakar Assidick Tchoroma a dit qu'il ne doit pas remplacer l'enseignant.
Selon lui, "plusieurs compétences tchadiennes ont passé par cette école tchadienne".
"Malgré ses difficultés, elle forme des cadres. (...) Il faut dire que quand le Covid est arrivé, l'école était en pleine réforme. Souvenez-vous des académies. Le système éducatif tchadien est composé aujourd'hui de huit académies qui sont pratiquement opérationnelles. Il ne reste que l'installation des recteurs", a indiqué le ministre.
Aboubakar Assidick Tchoroma a expliqué que "la vision du Gouvernement c'est d'avoir une gestion de proximité. Le système éducatif ne sera plus géré à partir de N'Djamena mais chaque académie à sa zone d'intervention. Les choses sont gérées localement."
Il a ajouté que pour la question de la carte scolaire, "elle est pratiquement prête."
"La question des salles de classe en sekco, c'est vrai ça existe. Mais dans ce contexte de Covid, on n'a pas d'autres alternatives que de reprendre dans cette période", a dit le ministre, précisant également que "si une école est dans une zone d'inondation, elle peut être délocalisée pour une autre école."
Au cours de son intervention, le ministre a également évoqué la prolifération des écoles sans planification, le déroulement des examens, l'impression en cours d'environ cinq millions de manuels scolaires et la construction en cours de 900 salles de classes.
"Aujourd'hui, il y a plus de 100 chantiers concernant l'éducation, en arrêt à cause des difficultés financières. Sinon, le Tchad est en train de faire des efforts", a précisé le ministre.
S'agissant de l'enseignement à distance, Aboubakar Assidick Tchoroma a dit qu'il ne doit pas remplacer l'enseignant.