La chambre extraordinaire africaine d'assises à rouvert ce lundi 30 mai sa session pour rendre le jugement du procès de l'ancien chef de l'Etat tchadien Hissein Habré (7 juin 1982 à décembre 1990), accusé de crimes contre l'humanité et de tortures, complicité de crimes contre des prisonniers de guerre et ethniques.
La chambre a condamné Hissein Habré à la peine d'emprisonnement à perpétuité, avec confiscation des biens saisis. Il dispose d'un délai de 15 jours pour faire appel de la décision. Hissein Habré, portant des lunettes de soleil durant son procès, a été reconnu coupable de plusieurs chefs d'accusation, dont crimes contre l'humanité et crimes de guerre.
Une participation directe aux interrogatoires et séances de tortures
La cour a reconnu que Hisseine Habré participait directement aux interrogatoires et aux séances de tortures, parfois en infligeant lui-même des sévices, ou donnant des ordres par téléphone. De plus, il avait le contrôle sur les organes sécuritaires, ainsi que la garde présidentielle, ce qui a été "essentiel et déterminant".
Habré, supérieur hiérarchique en sa qualité de chef de l'Etat à l'époque des faits, est accusé d'avoir failli à sa responsabilité. Les avocats des parties civiles estiment que les violences sexuelles, tortures, disparitions forcées et actes de pillages relevaient de l'entreprise commune et donc du supérieur hiérarchique, d'après la lecture des conclusions.
La défense d'Hissein Habré a rejeté toutes les accusations et soutient qu'il n'y a aucune preuve que les crimes imputés soient la responsabilité de l'ex-Président.
Des accusations de viols crédibles
S'agissant des accusations de viol commis par Habré contre une détenue, la cour juge crédible le témoignages des victimes.
La chambre a condamné Hissein Habré à la peine d'emprisonnement à perpétuité, avec confiscation des biens saisis. Il dispose d'un délai de 15 jours pour faire appel de la décision. Hissein Habré, portant des lunettes de soleil durant son procès, a été reconnu coupable de plusieurs chefs d'accusation, dont crimes contre l'humanité et crimes de guerre.
Une participation directe aux interrogatoires et séances de tortures
La cour a reconnu que Hisseine Habré participait directement aux interrogatoires et aux séances de tortures, parfois en infligeant lui-même des sévices, ou donnant des ordres par téléphone. De plus, il avait le contrôle sur les organes sécuritaires, ainsi que la garde présidentielle, ce qui a été "essentiel et déterminant".
Habré, supérieur hiérarchique en sa qualité de chef de l'Etat à l'époque des faits, est accusé d'avoir failli à sa responsabilité. Les avocats des parties civiles estiment que les violences sexuelles, tortures, disparitions forcées et actes de pillages relevaient de l'entreprise commune et donc du supérieur hiérarchique, d'après la lecture des conclusions.
La défense d'Hissein Habré a rejeté toutes les accusations et soutient qu'il n'y a aucune preuve que les crimes imputés soient la responsabilité de l'ex-Président.
Des accusations de viols crédibles
S'agissant des accusations de viol commis par Habré contre une détenue, la cour juge crédible le témoignages des victimes.
Une instruction de 19 mois
Le procès Habré a débuté le 20 juillet 2015. C’est la première fois que les tribunaux d’un État jugent l’ancien dirigeant d’un autre État pour des supposées violations des droits humains.
Hissène Habré est accusé de milliers d’assassinats politiques et de l’usage systématique de la torture pendant son régime, de 1982 à 1990.
Après une longue campagne menée par les victimes, les Chambres ont inculpé Habré en juillet 2013 de crimes contre l’humanité, torture et crimes de guerre et l’ont placé en détention provisoire.
Après une instruction de 19 mois, les juges d’instruction des Chambres africaines extraordinaires ont statué qu’il y avait suffisamment de preuves et ont renvoyé Habré Â en jugement le 13 février 2015.
Le procès Habré a débuté le 20 juillet 2015. C’est la première fois que les tribunaux d’un État jugent l’ancien dirigeant d’un autre État pour des supposées violations des droits humains.
Hissène Habré est accusé de milliers d’assassinats politiques et de l’usage systématique de la torture pendant son régime, de 1982 à 1990.
Après une longue campagne menée par les victimes, les Chambres ont inculpé Habré en juillet 2013 de crimes contre l’humanité, torture et crimes de guerre et l’ont placé en détention provisoire.
Après une instruction de 19 mois, les juges d’instruction des Chambres africaines extraordinaires ont statué qu’il y avait suffisamment de preuves et ont renvoyé Habré Â en jugement le 13 février 2015.