1,6
Maintenant que nous sommes sortis de la guerre froide, maintenant que toutes les Nations du monde, excepté mon pays la République Centrafricaine se sont réunis pour parler d'une même voix: sauver la planète, les centrafricains semblent totalement largués.
Si les urnes volent aux éclats demain 13 décembre 2015, à qui la faute ? C'est le discrédit complet des candidats aux présidentielles centrafricaines et au-delà, du politique centrafricain. 2millions de centrafricains sont appelés aux urnes. Pour quel taux de participation ?
Il faut aller aux élections coûte que coûte, disent nos peut-être futurs dirigeants. Le peuple est appelé à se prononcer par un simple OUI ou NON. Mais puisque le contenu de cette Constitution n'a jamais été expliqué, débattu, même les candidats aux élections présidentielles, personne ne sait ce qu'ils vont voté -même leurs ouailles sont perdues -pas de consigne de vote. Mon pays est malade!
Bozizé lui-même a abandonné le pouvoir mais Bozizé par ci, Bozizé par là. Et le Général est content, heureux que les autres fassent du bon boulot pour lui. Vraiment Bozizé est influent, irremplaçable, son peuple le réclame, parce que après lui, ce peuple ne voit rien venir. Même quand il ne parle pas, le peuple n'écoute que lui par la bouche des candidats . Y a-t il un vide ?
Ngaïssona le premier à se cacher sous le régime de Djotodia, s'arrange pour récupérer l'expression de mes Balakas et Anti-Balakas des premières heures où Djotodia était "l'homme de la situation".
Vrais Balakas, Vrais Anti-Balakas, Vrais intellectuels centrafricains, Levez-Vous pour dire à tout ce beau monde que l'Heure de la Révolution sonnera bientôt.
Si le vote référendaire vire au vinaigre, va-t-on dire que c'est la faute des vilains nègres ou la faute des nègres aigris ?
A la santé de nos hommes politiques.
Michel Chantry, porte parole des sans voix, secrétaire-général du CPR, le 12/12/2015
Si les urnes volent aux éclats demain 13 décembre 2015, à qui la faute ? C'est le discrédit complet des candidats aux présidentielles centrafricaines et au-delà, du politique centrafricain. 2millions de centrafricains sont appelés aux urnes. Pour quel taux de participation ?
Il faut aller aux élections coûte que coûte, disent nos peut-être futurs dirigeants. Le peuple est appelé à se prononcer par un simple OUI ou NON. Mais puisque le contenu de cette Constitution n'a jamais été expliqué, débattu, même les candidats aux élections présidentielles, personne ne sait ce qu'ils vont voté -même leurs ouailles sont perdues -pas de consigne de vote. Mon pays est malade!
Bozizé lui-même a abandonné le pouvoir mais Bozizé par ci, Bozizé par là. Et le Général est content, heureux que les autres fassent du bon boulot pour lui. Vraiment Bozizé est influent, irremplaçable, son peuple le réclame, parce que après lui, ce peuple ne voit rien venir. Même quand il ne parle pas, le peuple n'écoute que lui par la bouche des candidats . Y a-t il un vide ?
Ngaïssona le premier à se cacher sous le régime de Djotodia, s'arrange pour récupérer l'expression de mes Balakas et Anti-Balakas des premières heures où Djotodia était "l'homme de la situation".
Vrais Balakas, Vrais Anti-Balakas, Vrais intellectuels centrafricains, Levez-Vous pour dire à tout ce beau monde que l'Heure de la Révolution sonnera bientôt.
Si le vote référendaire vire au vinaigre, va-t-on dire que c'est la faute des vilains nègres ou la faute des nègres aigris ?
A la santé de nos hommes politiques.
Michel Chantry, porte parole des sans voix, secrétaire-général du CPR, le 12/12/2015