L'officier Abakar Abdelkerim Daoud devient le 3ème général d'armée de l'histoire du Tchad. © DGCOM/PR
L'officier supérieur des forces armées et chef d'état-major général des armées (CEMGA), le général Abakar Abdelkerim Daoud, devient le 3ème général d'armée de l'histoire du Tchad, après le Maréchal Idriss Deby Itno et le président de la transition Mahamat Idriss Deby.
Ce 11 octobre, le général Abakar Abdelkerim Daoud a reçu la distinction des mains du général Mahamat Idriss Deby au Palais présidentiel.
Ce 11 octobre, le général Abakar Abdelkerim Daoud a reçu la distinction des mains du général Mahamat Idriss Deby au Palais présidentiel.
Le parcours de l’officier
Avant sa nomination en tant que CEMGA, l'officier était conseiller en charge des opérations militaires à la Direction générale des services de sécurité des institutions de l'Etat (DGSSIE).
Né en 1968, dans la sous-préfecture de Nanou, à quelques kilomètres d'Iriba, province de Wadi Fira, il explique être entré dans l'armée en 1985. Il a intégré les FAN très jeune, abandonnant l'école. Il a occupé plusieurs postes de service dans l'armée avant de devenir aujourd'hui CEMGA.
Abakar Abdelkerim Daoud était parmi les gardes rapprochés du charismatique et brave "Com-chef" Hassan Djamous. Après le coup d'état manqué du 1er Avril 1989, il s'est démarqué lors des accrochages avec les forces gouvernementales tout au long de leur chemin, de N'Djamena à Hadjar Marfaïne. Il s'est distingué par sa bravoure, son courage et son savoir-faire. Ainsi, le Président de la république avait dit à ses frères d'armes que "ce petit là, il ne fuit pas face à l'ennemi", ce qui se traduit en Zaghawa par "Kirekeyno". A partir de ce jour, il a été surnommé Abakar Kirekeyno.
Au maquis, étant combattant du MPS, il brillait par sa bravoure dans toutes les batailles. Le président l’a ainsi élevé verbalement au rang d'officier.
Son premier poste de service militaire dans l'armée est en 1990, en qualité de garde du corps du Président de la République. En 1991, il a été le chef de la sécurité présidentielle, tandis qu'en 1992, il a occupé la fonction de commandant de la Garde présidentielle (GR).
Au cours de la même année, en 1992, le général de corps d'armée Abakar Abdelkerim Daoud a expliqué à Alwihda Info qu'il a été blessé dans des combats au Lac Tchad. Il a été évacué en France pour des raisons sanitaires. Il y restera pendant 1 an et demi.
En 1993, l'officier reprend du service. Il est devenu le commandant du régiment des escadrons légers blindés à la Présidence de la République. De 1995 à 1997, il a été le commandant de la garde de sécurité présidentielle (GSP).
En 1998, il a occupé le poste de commandant adjoint de la GSP, tandis qu'en 2000, il a pris à nouveau la tête du commandement de la GSP en remplacement du défunt, le général Kerim Nassour.
Il sera désigné chef des opérations dans le BET avant d'être promu Lieutenant-Colonel.
En 2003, il a été nommé à la Gendarmerie nationale comme commandant deuxième adjoint. En 2004, il a été promu au rang de colonel. Puis de 2005 à 2011, il est devenu le commandant titulaire de la Gendarmerie nationale.
Né en 1968, dans la sous-préfecture de Nanou, à quelques kilomètres d'Iriba, province de Wadi Fira, il explique être entré dans l'armée en 1985. Il a intégré les FAN très jeune, abandonnant l'école. Il a occupé plusieurs postes de service dans l'armée avant de devenir aujourd'hui CEMGA.
Abakar Abdelkerim Daoud était parmi les gardes rapprochés du charismatique et brave "Com-chef" Hassan Djamous. Après le coup d'état manqué du 1er Avril 1989, il s'est démarqué lors des accrochages avec les forces gouvernementales tout au long de leur chemin, de N'Djamena à Hadjar Marfaïne. Il s'est distingué par sa bravoure, son courage et son savoir-faire. Ainsi, le Président de la république avait dit à ses frères d'armes que "ce petit là, il ne fuit pas face à l'ennemi", ce qui se traduit en Zaghawa par "Kirekeyno". A partir de ce jour, il a été surnommé Abakar Kirekeyno.
Au maquis, étant combattant du MPS, il brillait par sa bravoure dans toutes les batailles. Le président l’a ainsi élevé verbalement au rang d'officier.
Son premier poste de service militaire dans l'armée est en 1990, en qualité de garde du corps du Président de la République. En 1991, il a été le chef de la sécurité présidentielle, tandis qu'en 1992, il a occupé la fonction de commandant de la Garde présidentielle (GR).
Au cours de la même année, en 1992, le général de corps d'armée Abakar Abdelkerim Daoud a expliqué à Alwihda Info qu'il a été blessé dans des combats au Lac Tchad. Il a été évacué en France pour des raisons sanitaires. Il y restera pendant 1 an et demi.
En 1993, l'officier reprend du service. Il est devenu le commandant du régiment des escadrons légers blindés à la Présidence de la République. De 1995 à 1997, il a été le commandant de la garde de sécurité présidentielle (GSP).
En 1998, il a occupé le poste de commandant adjoint de la GSP, tandis qu'en 2000, il a pris à nouveau la tête du commandement de la GSP en remplacement du défunt, le général Kerim Nassour.
Il sera désigné chef des opérations dans le BET avant d'être promu Lieutenant-Colonel.
En 2003, il a été nommé à la Gendarmerie nationale comme commandant deuxième adjoint. En 2004, il a été promu au rang de colonel. Puis de 2005 à 2011, il est devenu le commandant titulaire de la Gendarmerie nationale.