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ANALYSE

LA FOLIE RELIGIEUSE DES NOIRS


Alwihda Info | Par - 18 Février 2013


Il ne s’agit pas pour moi de dire aux noirs d’apostasier ou de ne plus croire en Dieu. Non, il est plutôt question de mesure. Vivez votre foi, mais sans abandonner la raison. De même, ne soyez pas superstitieux et renoncez à vos gris-gris.


Karl Marx disait de la religion qu’elle est l’opium du peuple. Je souscris à cette assertion en ajoutant qu’elle est de surcroit la vitamine des faibles. Non pas que je sois anticlérical ni agnostique, mais je dénonce l’effet anesthésiant, aliénant et abrutissant des religions sur la mentalité collective de ces crétins qui se laissent bercer, que dis-je, berner dans l’illusion que leur misérable condition n’est pas si grave, puisque comme le leur dit la bible "heureux les pauvres, car le royaume des Cieux est à eux" (Évangile Selon Saint-Mathieu, Chapitre 5 Verset 3).
En effet, le discours religieux a toujours eu du succès chez les indigents, surtout lorsqu’ils sont fainéants. C’est le moins qu’on puisse dire quand on constate non sans désolation, l’embrigadement des noirs par ces églises aux appellations fantaisistes qui embastillent les esprits crédules avec des doctrines farfelues. Qu’ils soient noirs africains, noirs antillais ou noirs américains, ils ont une adresse commune après le sport et la musique : c’est la religion.

Alors que jusqu’ici le terrorisme et l’extrémisme islamiste étaient la marque de fabrique des arabes, voilà que les noirs les ont suivi bêtement en se faisant enrôlés dans cette soldatesque de fous de Dieu comme c’est le cas au Nigeria, au Mali ou en Somalie. Le christianisme n’est pas en reste puisque là aussi les noirs se laissent bêtifiés dans des églises "de réveil" qui ne sont en réalité que des églises de sommeil eu égard aux élucubrations soporifiques de ceux qui se présentent à eux comme des faiseurs de miracle. S’étant abusivement autoproclamés "prophète", "visionnaire", "apôtre", "pasteur", "guide", ces derniers vont surfer sur la naïveté de ces êtres en quête de la manne céleste.
- Vous êtes recalés pour la N-ième fois à un examen, ils vous diront que vous êtes victime d’un "blocage mystique".
- Vous n’arrivez pas à avoir un enfant parce que vous êtes stérile, ils vous diront que c’est tel ou tel cousin du village qui vous a jeté un mauvais sort.
- On vient de vous refuser un visa pour la France, ils vous diront que c’est à cause d’un "totem".
Voilà comment des êtres faibles, enivrés et désillusionnés par les réalités quotidiennes de la vie, se jettent en pâture aux "assemblées de réveil" qui leur promettent mont et merveilles. Sacrifice d’un animal par ci, séance de désenvoûtement par là, voilà ce qui constituera la recette miracle censée conjurer votre malédiction et vous guérir du mauvais œil.
En France, ces églises de réveil ont pignon sur rue dans les communautés africaine et antillaise. Ceci s’explique en partie par le fait que les prédicateurs afro-américains servent de VRP à des congrégations religieuses basées aux États-Unis.
Il y’a donc une dimension communautaire certaine dans cette prolifération cultuelle. La musique "gospel" par exemple, déjà étiquetée "black", va ainsi servir d’effervescent artistique pour entretenir la ferveur liturgique au sein d’une communauté noire très souvent présentée comme ayant "le rythme dans la peau".
Aux Antilles, Haïti est le quartier général de ces écervelés d’évangélistes, tandis qu’en Afrique c’est la République prétendument démocratique du Congo qui fait office de "terre sainte" pour tous les endormis à la recherche du réveil spirituel.
Dans ces deux ambassades de la folie religieuse, on ne devrait plus parler de "christianisme" mais plutôt de "crétinisme", car c’est bien de cela qu’il s’agit. Les pasteurs se sucrent sur le dos de leurs ouailles sans que celles-ci ne s’en rendent compte.

En dehors des dîmes et des offrandes que ces dernières versent "volontairement", les adeptes sont soumis au paiement de divers frais destinés à financer notamment des "séances de délivrance" et des "activités internes de l’église". Sont également sources de recettes, la vente des symboles religieux, des brochures ainsi que des livres édités par le "prophète" et imposés aux adeptes. Mais aussi curieux que cela puisse paraitre, les fidèles sont toujours aussi pauvres, alors que les pasteurs deviennent de plus en plus riches.
Ces églises sont comme de véritables entreprises qui évoluent sur un marché où la concurrence spirituelle est rude. Il faut alors faire preuve d’ingéniosité si l’on veut rester compétitif. Ce sera souvent le cas au niveau de l’appellation franchement burlesque de ces officines lucifériennes.
En effet, les noms de ces églises ne manquent pas d’originalité : "Dieu est grand", "Église de la Bonne nouvelle", "Le mont des oliviers", "La pierre Vivante", "Le temple de la résurrection", "La manne cachée"... Il y a aussi celles qui tirent leurs dénominations du registre militaire : "L’armée de la victoire", "Le salut du combat pour la rédemption", "La puissance de l’Eternel", "Le ministère du combat spirituel", "La force internationale de réveil", etc.
Pourtant la religion ne devrait pas endormir notre bon sens. Elle est plutôt là pour nous inculquer une certaine éthique de vie, où on apprend entre autres la simplicité. Or, allez voir comment les noirs s’habillent le dimanche rien que pour aller à l’église, on se croirait à un défilé de mode où chacun doit rivaliser d’originalité vestimentaire avec les autres.

En effet, beaucoup ne vont à l’église que pour se faire voir. C’est ça les noirs ! Voilà un peuple truffé de fous de Dieu, et si peu ambitieux, qu’il croit plus en la force de la foi qu’en la vertu de la raison. Voilà un peuple si peu rationnel qu’il croit au pseudo pouvoir de soit disant faiseurs de miracles que sont ces prestidigitateurs zaïrois qui sévissent dans les banlieues. Voilà un peuple tellement gavé d’ignorance et victime d’empoisonnement mental qu’il se laisse abêtir et abrutir sous le joug déconcertant de l’ivresse liturgique.
Plongés dans l’abîme du désarroi, fragilisés par leur naïve sincérité, les noirs cherchent en l’église des solutions faciles à leurs problèmes, à tel point qu’ils arrivent à se convaincre que la prière offre tout, y compris le travail même quand on ne le cherche pas.
En effet, comment expliquer que quelqu’un passe les 3/4 de son temps à prier pour demander à Dieu de lui donner du travail, et moins d’1/4 du reste de temps à envoyer des CV. L’adage est pourtant formel : "Aides-toi et le ciel t’aidera". Mais le noir, en bon partisan du moindre effort, est tellement stupide qu’il est le seul sur terre à croire qu’il suffit de prier pour trouver sans avoir chercher.
Dans ce méli-mélo kafkaïen, le recours au fétichisme et aux marabouts n’est pas en reste. La sacralisation des gris-gris, le culte du vaudou, la pratique de la sorcellerie deviennent dès lors le rituel invariable du noiraud superstitieux, assujetti à la dîme méphistophélique de l’empire charlatanesque.
En effet, dans le subconscient de beaucoup de noirs, la perception du surnaturel semble tellement naturelle que c’est le naturel qui devient surnaturel. La conséquence en est que l’on cherche toujours à donner une explication irrationnelle à tout phénomène. Et lorsque aucune explication satisfaisante ne peut être donnée, l’on l’attribut aux humeurs d’un Dieu ou d’un fétiche.
Ici on vous dira qu’il faut cracher au sol lorsque vous voyez un chat noir sinon vous serez victime d’un enchantement magique, là-bas on attribuera des pouvoirs surnaturels aux cheveux des albinos, etc...., autant de superstitions qui intoxiquent l’esprit de bon nombre de personne, jusqu’à les plonger dans la putréfaction cérébrale la plus totale.
Comment dès lors parler du sous-développement en Afrique, sans faire le rapprochement avec toutes ces croyances futiles, stupides et fantaisistes qui abrutissent plus d’un ; là où en occident l’esprit rationnel a donné naissance à la science, qui elle même a fourni les clés d’une certaine émergence.

Il ne s’agit pas pour moi de dire aux noirs d’apostasier ou de ne plus croire en Dieu. Non, il est plutôt question de mesure. Vivez votre foi, mais sans abandonner la raison. De même, ne soyez pas superstitieux et renoncez à vos gris-gris.
En tout état de cause, n’allez pas croire que c’est la religion qui sauve, car vous serez jugés non pas sur la base de votre assiduité à l’église ou dans une confrérie de "mangeur d’âmes", mais plutôt à partir des actes que vous aurez posés.

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