Par John NDINGA-NGOMA (Talassa)
À Pointe-Noire comme partout au Congo Brazzaville tout le monde se plaint de ce que les droits de lhomme ne sont pas respectés. Pourtant, limportant serait avant tout de les connaître. Comme le souhaitent les ONG congolaises et les organismes internationaux qui multiplient des séances dinformation et de formation.
Imaginons...Des policiers débarquent chez un citoyen dès 04 heures du matin. Sans mandat darrêt du procureur de la République, ils embarquent linfortuné dans le coffre dun taxi et le conduisent au commissariat. Quun gendarme aille braquer un commerçant sur ordre de son commandant de brigade, cest ce qui se fait souvent. Rien détonnant dans ces historiettes, puisque cette pratique fait partie intégrante des murs de notre Force Publique.
Que quelquun appelle tous ses amis pour tuer un présumé voleur, ne saurait surprendre, car ces genres de spectacles sont fréquents dans nos villes ou même nos villages. Quun journaliste prenne le micro ou la plume pour diffamer, calomnier ou dénigrer son voisin, ça existe dans notre pays...
Tout cela sappelle violation des droits de lhomme. Et les droits de lhomme, cest ce dont tout le monde parle partout au Congo Brazzaville. Pourtant, tout le monde au Congo, consciemment ou inconsciemment, marche sur les droits humains.
Mais ce qui est déplorable, cest de ne pas pouvoir revendiquer ses droits. Le pire dans tout ça, cest dignorer ses droits alors quils sont garantis par touts les textes de la République. Et cest là le grand problème congolais dans un contexte où de nombreuses nations à travers le monde se battent bec et ongles pour faire respecter scrupuleusement les droits de lhomme dans leurs sociétés.
Partant de la triste réalité congolaise où les droits de lhomme sont copieusement violés, la société civile de notre pays fait feu de tout bois ces derniers temps pour emmener les Congolais à connaître leurs droits fondamentaux, à les respecter et à les faire valoir.
Séminaires, conférences-débats et autres activités sont menées ces derniers temps par des ONG sous limpulsion des organismes internationaux. À limage du séminaire "régional de sensibilisation aux droits de lhomme" organisé du 20 au 22 août à Pointe-Noire par lObservatoire Congolais des Droits de lHomme (OCDH) avec lappui de lUnion Européenne (UE).
Un séminaire venu à point nommé vu la réaction des participants. "Cétait une véritable école des droits de lhomme", a déclaré Bienvenu OBILI, journaliste au sortir du séminaire. Lequel a ajouté : "En présentant mes émissions, je violais parfois les droits de lhomme sans le savoir. Grâce à ce séminaire, je ferai désormais mon travail sans écorcher la liberté ni les droits dautrui".
La même impression a été éprouvée par la trentaine dautres participants composés de journalistes, juristes, policiers, gendarmes, etc. Eux qui, grâce aux experts comme Magloire SENGA, avocat, Georges NGUILA, sociologue et chef dantenne de lOCDH à Pointe-Noire et au Kouilou et bien dautres exposants, ont été édifiés sur plusieurs thèmes dont "conditions de légalité et la détention", "droits de la femme et de lenfant" et "protection internationale des droits de lhomme".
Aux Congolais de recourir désormais aux textes en vigueur comme la Constitution de 2002 dont larticle 9 parle de la présomption dinnocence et condamne le traitement cruel inhumain et dégradant. Larticle 10 de cette même Constitution recommande la désobéissance à un ordre hiérarchique lorsque lexécution de celui-ci peut porter atteinte aux droits humains.
Constitution de 2001 que chacun peut consulter en cliquant sur le lien : http://www.mampouya.com/pages/Constitution_du_29_Novembre_2001-1342633.html
Il serait aussi bien pour tout Congolais de se référer à la Déclaration Universelle des Droits de lHomme (ci-dessous) dont le Congo Brazzaville est signataire. Sans oublier des instruments juridiques congolais tels que le Code civil, le Code de procédure civile, le Code pénal et le Code de procédure pénale.
Voilà par exemple des outils que chacun devrait dorénavant utiliser pour dissuader les fieffés prédateurs des droits de lhomme qui se la coulent douce çà et là non dans nos quartiers sans être inquiétés sous prétexte que certains ont le statut de passe-droit.
À Pointe-Noire comme partout au Congo Brazzaville tout le monde se plaint de ce que les droits de lhomme ne sont pas respectés. Pourtant, limportant serait avant tout de les connaître. Comme le souhaitent les ONG congolaises et les organismes internationaux qui multiplient des séances dinformation et de formation.
Imaginons...Des policiers débarquent chez un citoyen dès 04 heures du matin. Sans mandat darrêt du procureur de la République, ils embarquent linfortuné dans le coffre dun taxi et le conduisent au commissariat. Quun gendarme aille braquer un commerçant sur ordre de son commandant de brigade, cest ce qui se fait souvent. Rien détonnant dans ces historiettes, puisque cette pratique fait partie intégrante des murs de notre Force Publique.
Que quelquun appelle tous ses amis pour tuer un présumé voleur, ne saurait surprendre, car ces genres de spectacles sont fréquents dans nos villes ou même nos villages. Quun journaliste prenne le micro ou la plume pour diffamer, calomnier ou dénigrer son voisin, ça existe dans notre pays...
Tout cela sappelle violation des droits de lhomme. Et les droits de lhomme, cest ce dont tout le monde parle partout au Congo Brazzaville. Pourtant, tout le monde au Congo, consciemment ou inconsciemment, marche sur les droits humains.
Mais ce qui est déplorable, cest de ne pas pouvoir revendiquer ses droits. Le pire dans tout ça, cest dignorer ses droits alors quils sont garantis par touts les textes de la République. Et cest là le grand problème congolais dans un contexte où de nombreuses nations à travers le monde se battent bec et ongles pour faire respecter scrupuleusement les droits de lhomme dans leurs sociétés.
Partant de la triste réalité congolaise où les droits de lhomme sont copieusement violés, la société civile de notre pays fait feu de tout bois ces derniers temps pour emmener les Congolais à connaître leurs droits fondamentaux, à les respecter et à les faire valoir.
Séminaires, conférences-débats et autres activités sont menées ces derniers temps par des ONG sous limpulsion des organismes internationaux. À limage du séminaire "régional de sensibilisation aux droits de lhomme" organisé du 20 au 22 août à Pointe-Noire par lObservatoire Congolais des Droits de lHomme (OCDH) avec lappui de lUnion Européenne (UE).
Un séminaire venu à point nommé vu la réaction des participants. "Cétait une véritable école des droits de lhomme", a déclaré Bienvenu OBILI, journaliste au sortir du séminaire. Lequel a ajouté : "En présentant mes émissions, je violais parfois les droits de lhomme sans le savoir. Grâce à ce séminaire, je ferai désormais mon travail sans écorcher la liberté ni les droits dautrui".
La même impression a été éprouvée par la trentaine dautres participants composés de journalistes, juristes, policiers, gendarmes, etc. Eux qui, grâce aux experts comme Magloire SENGA, avocat, Georges NGUILA, sociologue et chef dantenne de lOCDH à Pointe-Noire et au Kouilou et bien dautres exposants, ont été édifiés sur plusieurs thèmes dont "conditions de légalité et la détention", "droits de la femme et de lenfant" et "protection internationale des droits de lhomme".
Aux Congolais de recourir désormais aux textes en vigueur comme la Constitution de 2002 dont larticle 9 parle de la présomption dinnocence et condamne le traitement cruel inhumain et dégradant. Larticle 10 de cette même Constitution recommande la désobéissance à un ordre hiérarchique lorsque lexécution de celui-ci peut porter atteinte aux droits humains.
Constitution de 2001 que chacun peut consulter en cliquant sur le lien : http://www.mampouya.com/pages/Constitution_du_29_Novembre_2001-1342633.html
Il serait aussi bien pour tout Congolais de se référer à la Déclaration Universelle des Droits de lHomme (ci-dessous) dont le Congo Brazzaville est signataire. Sans oublier des instruments juridiques congolais tels que le Code civil, le Code de procédure civile, le Code pénal et le Code de procédure pénale.
Voilà par exemple des outils que chacun devrait dorénavant utiliser pour dissuader les fieffés prédateurs des droits de lhomme qui se la coulent douce çà et là non dans nos quartiers sans être inquiétés sous prétexte que certains ont le statut de passe-droit.