WASHINGTON, 21 juillet 2015 – Le Conseil des administrateurs du Groupe de la Banque mondiale a approuvé le 15 juin dernier un crédit de 70 millions de dollars destiné à améliorer l’accès à des services d’eau potable et d’assainissement dans les zones urbaines et périurbaines du Sénégal. À l’horizon 2020, ce projet bénéficiera à une population estimée à 590 000 personnes et constituée pour moitié de femmes.
Ce crédit, octroyé par l’Association internationale de développement (IDA)*, vient financer le Projet d’approvisionnement en eau et d’assainissement en milieu urbain, un programme conçu pour résoudre rapidement les difficultés provoquées par les pénuries d’eau dans la région de Dakar. Le projet contribuera aussi à amplifier les services d’eau à la Petite Côte et plus généralement à en améliorer l’accès dans l’ensemble du pays. Un volet distinct s’attachera à accroître l’accès aux services urbains d’assainissement à l’extérieur de Dakar.
« Le gouvernement sénégalais a accompli de grandes avancées sur le plan de l’amélioration des services d’eau et d’assainissement fournis aux ménages urbains et ruraux, indique Matar Fall, chef d’équipe du projet à la Banque mondiale. Ce projet aidera le Sénégal à répondre aux besoins d’une population urbaine de plus en plus nombreuse, et en particulier à ceux des familles les plus pauvres vivant dans les zones périurbaines, en fournissant de l’eau potable à un coût abordable ainsi que des services d’assainissement améliorés. »
Le projet approuvé aujourd’hui va appuyer le développement des nappes souterraines dans l’optique de diversifier les sources d’approvisionnement en eau dans la région de Dakar. Les activités entreprises pour remettre en état les infrastructures d’eau dans le centre urbain de Nguékhokh amélioreront la production d’eau, les capacités de stockage et la distribution, avant l’incorporation de cette ville dans le périmètre couvert par la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES). L’installation de conduites d’eau et de raccordements dans les zones urbaines permettra d’accroître l’accès à une potable abordable pour la plupart des ménages pauvres.
Si le gouvernement est parvenu à atteindre en milieu urbain un taux d’accès quasi universel à l’eau potable — 98 %, contre la cible de 96 % fixée dans le cadre des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) — la croissance rapide de la population entraîne des pénuries d’eau à Dakar et à la Petite Côte, haut lieu du tourisme au Sénégal. La proportion des ménages urbains ayant accès à des services d’assainissement atteint 62 %, alors que la cible des OMD se situe à 78 %, sachant qu’il existe en outre d’importantes disparités entre Dakar et les autres centres urbains.
Au Sénégal, comme ailleurs dans le monde en développement, c’est principalement aux femmes et aux filles qu’incombe la corvée d’eau. En allégeant ce fardeau, le projet contribuera à la réduction des inégalités entre les sexes ; il facilitera aussi l’évacuation des eaux usées, autre tâche domestique qui pèse aussi le plus souvent sur les femmes. Celles-ci joueront par ailleurs un rôle de premier plan dans les programmes de sensibilisation et d’éducation à l’hygiène, et seront impliquées dans le choix de l’emplacement des installations sanitaires publiques.
« Le projet contribuera directement au double objectif que s’est fixé la Banque mondiale, à savoir mettre fin à la pauvreté et assurer un partage plus équitable de la prospérité afin qu’elle profite aux pauvres. En élargissant l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, il permettra d’améliorer l’état de santé de la population urbaine sénégalaise, ajoute M. Fall. L’accès à l’eau est aussi le point de départ de nombreux types d’activités génératrices de revenus qui, à l’instar des différentes formes de travail à domicile dans la fabrication ou les services, peuvent permettre aux pauvres de se muer en entrepreneurs. »
* L’Association internationale de développement (IDA), une institution de la Banque mondiale fondée en 1960, accorde des dons et des crédits sans intérêts aux pays les plus pauvres afin de les aider à mettre en œuvre des programmes qui stimulent la croissance économique, contribuent à la réduction de la pauvreté et améliorent les conditions de vie des pauvres. L’IDA est l’un des principaux bailleurs d’aide aux 77 pays les plus déshérités du monde, dont 39 se trouvent en Afrique. Les ressources de l’IDA bénéficient concrètement à 2,8 milliards de personnes vivant avec moins de deux dollars par jour. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités dans 112 pays. Le volume annuel de ses engagements est en constante augmentation et a représenté en moyenne 18 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 50 % de ce montant environ étant destiné à l’Afrique.
Ce crédit, octroyé par l’Association internationale de développement (IDA)*, vient financer le Projet d’approvisionnement en eau et d’assainissement en milieu urbain, un programme conçu pour résoudre rapidement les difficultés provoquées par les pénuries d’eau dans la région de Dakar. Le projet contribuera aussi à amplifier les services d’eau à la Petite Côte et plus généralement à en améliorer l’accès dans l’ensemble du pays. Un volet distinct s’attachera à accroître l’accès aux services urbains d’assainissement à l’extérieur de Dakar.
« Le gouvernement sénégalais a accompli de grandes avancées sur le plan de l’amélioration des services d’eau et d’assainissement fournis aux ménages urbains et ruraux, indique Matar Fall, chef d’équipe du projet à la Banque mondiale. Ce projet aidera le Sénégal à répondre aux besoins d’une population urbaine de plus en plus nombreuse, et en particulier à ceux des familles les plus pauvres vivant dans les zones périurbaines, en fournissant de l’eau potable à un coût abordable ainsi que des services d’assainissement améliorés. »
Le projet approuvé aujourd’hui va appuyer le développement des nappes souterraines dans l’optique de diversifier les sources d’approvisionnement en eau dans la région de Dakar. Les activités entreprises pour remettre en état les infrastructures d’eau dans le centre urbain de Nguékhokh amélioreront la production d’eau, les capacités de stockage et la distribution, avant l’incorporation de cette ville dans le périmètre couvert par la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES). L’installation de conduites d’eau et de raccordements dans les zones urbaines permettra d’accroître l’accès à une potable abordable pour la plupart des ménages pauvres.
Si le gouvernement est parvenu à atteindre en milieu urbain un taux d’accès quasi universel à l’eau potable — 98 %, contre la cible de 96 % fixée dans le cadre des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) — la croissance rapide de la population entraîne des pénuries d’eau à Dakar et à la Petite Côte, haut lieu du tourisme au Sénégal. La proportion des ménages urbains ayant accès à des services d’assainissement atteint 62 %, alors que la cible des OMD se situe à 78 %, sachant qu’il existe en outre d’importantes disparités entre Dakar et les autres centres urbains.
Au Sénégal, comme ailleurs dans le monde en développement, c’est principalement aux femmes et aux filles qu’incombe la corvée d’eau. En allégeant ce fardeau, le projet contribuera à la réduction des inégalités entre les sexes ; il facilitera aussi l’évacuation des eaux usées, autre tâche domestique qui pèse aussi le plus souvent sur les femmes. Celles-ci joueront par ailleurs un rôle de premier plan dans les programmes de sensibilisation et d’éducation à l’hygiène, et seront impliquées dans le choix de l’emplacement des installations sanitaires publiques.
« Le projet contribuera directement au double objectif que s’est fixé la Banque mondiale, à savoir mettre fin à la pauvreté et assurer un partage plus équitable de la prospérité afin qu’elle profite aux pauvres. En élargissant l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, il permettra d’améliorer l’état de santé de la population urbaine sénégalaise, ajoute M. Fall. L’accès à l’eau est aussi le point de départ de nombreux types d’activités génératrices de revenus qui, à l’instar des différentes formes de travail à domicile dans la fabrication ou les services, peuvent permettre aux pauvres de se muer en entrepreneurs. »
* L’Association internationale de développement (IDA), une institution de la Banque mondiale fondée en 1960, accorde des dons et des crédits sans intérêts aux pays les plus pauvres afin de les aider à mettre en œuvre des programmes qui stimulent la croissance économique, contribuent à la réduction de la pauvreté et améliorent les conditions de vie des pauvres. L’IDA est l’un des principaux bailleurs d’aide aux 77 pays les plus déshérités du monde, dont 39 se trouvent en Afrique. Les ressources de l’IDA bénéficient concrètement à 2,8 milliards de personnes vivant avec moins de deux dollars par jour. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités dans 112 pays. Le volume annuel de ses engagements est en constante augmentation et a représenté en moyenne 18 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 50 % de ce montant environ étant destiné à l’Afrique.