COMMUNIQUÉ DE PRESSE [11 106/fr]
Hilary Clarke
FAO Kenya
[email protected]
FAO Kenya
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Mwingi, Kenya, 13 octobre 2011- Avec le démarrage de la saison des pluies en octobre, la FAO aide plus de 5 000 ménages ruraux vulnérables de l'est du Kenya à aménager leurs champs en terrasses afin de lutter contre l'érosion des sols et conserver l'eau de pluie qu'ils récoltent en construisant de petits barrages.
En échange de leur travail, les agriculteurs reçoivent des bons pour acher de la nourriture et des matériaux de construction pour les barrages qui appartiennent à la communauté.
Dans cette région de collines, les pluies sont souvent subites et intenses. Elles balayent la couche arable des sols. Les eaux de pluie sont emportées par le ruissellement et les lits des rivières demeurent à sec tout le reste de l'année.
Or, les cultures en terrasses et la construction de barrages peuvent briser ce cercle vicieux. "Des initiatives comme celle-ci aident les agriculteurs à limiter les dégâts et à retomber rapidement sur leurs pieds", indique Dan Rugabira, Représentant de la FAO au Kenya. "En renforçant leur résilience face au climat aujourd'hui, nous pouvons les aider à conjurer les crises demain".
Pendant ce temps, les stocks de semences dans la région sont quasiment épuisés et l'envolée des prix des aliments et du carburant viennent aggraver les difficultés, forçant les familles à réduire leurs repas quotidiens ou à brader leurs animaux.
Bien que difficile, la situation alimentaire dans ces parties du Kenya oriental n'est pas aussi dramatique que dans d'autres régions ou en Somalie.
"C'est précisément la raison pour laquelle ces types de projets sont si importants en ce moment", souligne M. Rugabira. "Nous donnons aux familles des bons qu'ils peuvent échanger contre des articles de première nécessité ou de la nourriture, tout en construisant des infrastructures vitales pour améliorer leur résilience afin qu'ils ne soient pas pris au dépourvu à chaque fois que les pluies se font désirer".
Renforcer la résilience
Avec près de 3,6 millions de dollars octroyés par la Suède, la FAO collabore avec le gouvernement local et les partenaires de développement pour venir en aide aux individus les plus vulnérables -notamment les personnes âgées, les mères célibataires et les personnes infectées par le VIH.
Ils aident les agriculteurs à cultiver en terrasses au moins un acre de leurs champs afin de réduire l'érosion du sol et le ruissellement des eaux. Le travail est trop dur pour une personne seule. Mais en travaillant en groupes dans le cadre d'écoles de terrain, les agriculteurs seront en mesure de préparer leurs champs à temps pour la saison des pluies, en améliorant les possibilités de meilleurs rendements, en particulier en semant des cultures plus adaptées à l'environnement aride.
De même, la FAO et ses partenaires aident les agriculteurs à construire des barrages de sable simples dans les lits des rivières voisines afin de retenir l'eau pour les cultures et les usages domestiques, ce qui permettra de réduire drastiquement le temps qu'ils passent à aller chercher de l'eau.
"Jamais je n'aurais pu toute seule"
La plupart des habitants de cette région aride et semi-aride survivent en cultivant de petits lopins de terre et en élevant quelques bovins, chèvres ou moutons.
Ils dépendent des précipitations pour cultiver les céréales comme le sorgho, le mil et, de plus en plus, le maïs, ainsi que les légumineuses comme le niébé, les haricots mungo, les pois d'angole et les haricots. Toutefois, compte tenu des pluies très irrégulières pendant plusieurs années consécutives, les agriculteurs n'ont pas pu rentrer une récolte correcte en deux- voire trois- campagnes agricoles.
Durant les périodes de soudure, les agriculteurs les plus pauvres cherchent souvent du travail ailleurs, "en allant travailler dans les exploitations de ménages plus aisés pour pouvoir acheter de la nourriture", indique Paul Omanga, responsable de la production agricole pour la FAO au Kenya. "Ils finissent ainsi par négliger leurs propres fermes."
Le projet de la FAO encourage les agriculteurs à améliorer leurs propres parcelles. Il leur donne aussi des notions de nutrition et leur enseigne comment éviter l'infection par VIH tout en les aidant à acquérir des compétences entrepreneuriales en matière d'aviculture ou de cultures maraichères.
"Jamais je n'aurais pu réaliser cela toute seule", affirme Jane Nzambi, une mère célibataire de 43 ans avec 5 enfants à charge, en montrant une tranchée profonde qui traverse ses champs et qui permettra de piéger et de stocker l'eau de pluie. "Sans cette aide, je serais encore en train de pousser ma brouette pour aller chercher de l'eau à vendre aux autres".
En échange de leur travail, les agriculteurs reçoivent des bons pour acher de la nourriture et des matériaux de construction pour les barrages qui appartiennent à la communauté.
Dans cette région de collines, les pluies sont souvent subites et intenses. Elles balayent la couche arable des sols. Les eaux de pluie sont emportées par le ruissellement et les lits des rivières demeurent à sec tout le reste de l'année.
Or, les cultures en terrasses et la construction de barrages peuvent briser ce cercle vicieux. "Des initiatives comme celle-ci aident les agriculteurs à limiter les dégâts et à retomber rapidement sur leurs pieds", indique Dan Rugabira, Représentant de la FAO au Kenya. "En renforçant leur résilience face au climat aujourd'hui, nous pouvons les aider à conjurer les crises demain".
Pendant ce temps, les stocks de semences dans la région sont quasiment épuisés et l'envolée des prix des aliments et du carburant viennent aggraver les difficultés, forçant les familles à réduire leurs repas quotidiens ou à brader leurs animaux.
Bien que difficile, la situation alimentaire dans ces parties du Kenya oriental n'est pas aussi dramatique que dans d'autres régions ou en Somalie.
"C'est précisément la raison pour laquelle ces types de projets sont si importants en ce moment", souligne M. Rugabira. "Nous donnons aux familles des bons qu'ils peuvent échanger contre des articles de première nécessité ou de la nourriture, tout en construisant des infrastructures vitales pour améliorer leur résilience afin qu'ils ne soient pas pris au dépourvu à chaque fois que les pluies se font désirer".
Renforcer la résilience
Avec près de 3,6 millions de dollars octroyés par la Suède, la FAO collabore avec le gouvernement local et les partenaires de développement pour venir en aide aux individus les plus vulnérables -notamment les personnes âgées, les mères célibataires et les personnes infectées par le VIH.
Ils aident les agriculteurs à cultiver en terrasses au moins un acre de leurs champs afin de réduire l'érosion du sol et le ruissellement des eaux. Le travail est trop dur pour une personne seule. Mais en travaillant en groupes dans le cadre d'écoles de terrain, les agriculteurs seront en mesure de préparer leurs champs à temps pour la saison des pluies, en améliorant les possibilités de meilleurs rendements, en particulier en semant des cultures plus adaptées à l'environnement aride.
De même, la FAO et ses partenaires aident les agriculteurs à construire des barrages de sable simples dans les lits des rivières voisines afin de retenir l'eau pour les cultures et les usages domestiques, ce qui permettra de réduire drastiquement le temps qu'ils passent à aller chercher de l'eau.
"Jamais je n'aurais pu toute seule"
La plupart des habitants de cette région aride et semi-aride survivent en cultivant de petits lopins de terre et en élevant quelques bovins, chèvres ou moutons.
Ils dépendent des précipitations pour cultiver les céréales comme le sorgho, le mil et, de plus en plus, le maïs, ainsi que les légumineuses comme le niébé, les haricots mungo, les pois d'angole et les haricots. Toutefois, compte tenu des pluies très irrégulières pendant plusieurs années consécutives, les agriculteurs n'ont pas pu rentrer une récolte correcte en deux- voire trois- campagnes agricoles.
Durant les périodes de soudure, les agriculteurs les plus pauvres cherchent souvent du travail ailleurs, "en allant travailler dans les exploitations de ménages plus aisés pour pouvoir acheter de la nourriture", indique Paul Omanga, responsable de la production agricole pour la FAO au Kenya. "Ils finissent ainsi par négliger leurs propres fermes."
Le projet de la FAO encourage les agriculteurs à améliorer leurs propres parcelles. Il leur donne aussi des notions de nutrition et leur enseigne comment éviter l'infection par VIH tout en les aidant à acquérir des compétences entrepreneuriales en matière d'aviculture ou de cultures maraichères.
"Jamais je n'aurais pu réaliser cela toute seule", affirme Jane Nzambi, une mère célibataire de 43 ans avec 5 enfants à charge, en montrant une tranchée profonde qui traverse ses champs et qui permettra de piéger et de stocker l'eau de pluie. "Sans cette aide, je serais encore en train de pousser ma brouette pour aller chercher de l'eau à vendre aux autres".