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La SAP de La Mé : Un oasis de résilience face à la dégradation des terre en Côte d'Ivoire
Gestion Durable de l'Eau
Située à Adzopé, à environ 100 km d'Abidjan, la SAP de la Mé construit des structures durables pour canaliser, récolter et stocker l'eau. Ces infrastructures en sol renforcé de terre armée contribuent à la captation et à la distribution de l'eau, répondant ainsi à un besoin croissant de gestion de l'eau potable.
Le département d’Adzopé, une zone agricole de 3724 km², est riche en ressources hydriques, avec de nombreux cours d’eau et étangs. Face à la rareté des terres arables et à la baisse des prix des produits d'exportation, ces ressources sont de plus en plus utilisées pour des activités de pêche traditionnelle et d’aquaculture.
Située à Adzopé, à environ 100 km d'Abidjan, la SAP de la Mé construit des structures durables pour canaliser, récolter et stocker l'eau. Ces infrastructures en sol renforcé de terre armée contribuent à la captation et à la distribution de l'eau, répondant ainsi à un besoin croissant de gestion de l'eau potable.
Le département d’Adzopé, une zone agricole de 3724 km², est riche en ressources hydriques, avec de nombreux cours d’eau et étangs. Face à la rareté des terres arables et à la baisse des prix des produits d'exportation, ces ressources sont de plus en plus utilisées pour des activités de pêche traditionnelle et d’aquaculture.
Un Modèle Établi depuis 1993
La SAP de La Mé s'étend sur 750 hectares et applique depuis 1993 des méthodes innovantes de gestion de l'eau. Le père Bakary Barnabé, directeur de la SAP, indique que des barrages artificiels sont creusés pour recueillir l'eau de pluie, facilitant ainsi l'approvisionnement en eau potable des villages environnants. Cette technique a permis de réduire l'accès à la nappe phréatique de 50 mètres à 30 mètres, tout en préservant la qualité de l'eau. « Peut-être que 5% de l’eau vienne seulement d’une rivière », a-t-il expliqué.
La SAP de La Mé s'étend sur 750 hectares et applique depuis 1993 des méthodes innovantes de gestion de l'eau. Le père Bakary Barnabé, directeur de la SAP, indique que des barrages artificiels sont creusés pour recueillir l'eau de pluie, facilitant ainsi l'approvisionnement en eau potable des villages environnants. Cette technique a permis de réduire l'accès à la nappe phréatique de 50 mètres à 30 mètres, tout en préservant la qualité de l'eau. « Peut-être que 5% de l’eau vienne seulement d’une rivière », a-t-il expliqué.
Impact Communautaire
L'impact sur la communauté est significatif. Le premier barrage demeure alimenté, échappant à la pollution de l'orpaillage clandestin. Dr Youssouf Diarra, cadre et chercheur à la SAP, souligne l'importance de sensibiliser les populations à un développement durable qui respecte l'écosystème, même face à des conditions climatiques changeantes.
Activités de Pisciculture et Production Alimentaire
La SAP de La Mé gère également une pisciculture sur 80 hectares, produisant environ 8 tonnes de Tilapia par mois. Ce système de gestion de l'eau assure une production continue sans perturber les cours d’eau.
Défis et Perspectives
Bien que l'eau soit actuellement abondante, Dr Diarra exprime des préoccupations quant aux risques futurs de sécheresse prolongée, qui pourraient impacter les activités de la société. « Il pleut pratiquement 8 mois par an et cette année, nous sommes dans le doute. Nous sommes obligés d’exploiter judicieusement l’eau, parce que ces deux dernières années, les prévisions n’ont pas été respectées », a-t-il déploré. Il appelle à étendre ces techniques de gestion de l'eau à d'autres régions, tout en reconnaissant les défis particuliers des conditions sahéliennes.
L'impact sur la communauté est significatif. Le premier barrage demeure alimenté, échappant à la pollution de l'orpaillage clandestin. Dr Youssouf Diarra, cadre et chercheur à la SAP, souligne l'importance de sensibiliser les populations à un développement durable qui respecte l'écosystème, même face à des conditions climatiques changeantes.
Activités de Pisciculture et Production Alimentaire
La SAP de La Mé gère également une pisciculture sur 80 hectares, produisant environ 8 tonnes de Tilapia par mois. Ce système de gestion de l'eau assure une production continue sans perturber les cours d’eau.
Défis et Perspectives
Bien que l'eau soit actuellement abondante, Dr Diarra exprime des préoccupations quant aux risques futurs de sécheresse prolongée, qui pourraient impacter les activités de la société. « Il pleut pratiquement 8 mois par an et cette année, nous sommes dans le doute. Nous sommes obligés d’exploiter judicieusement l’eau, parce que ces deux dernières années, les prévisions n’ont pas été respectées », a-t-il déploré. Il appelle à étendre ces techniques de gestion de l'eau à d'autres régions, tout en reconnaissant les défis particuliers des conditions sahéliennes.
Conclusion
La SAP de la Mé illustre l'importance de l'innovation dans la gestion de l'eau pour faire face aux défis environnementaux. Ce modèle durable pourrait servir de référence pour d'autres régions confrontées à des enjeux similaires, renforçant ainsi la résilience face au changement climatique.
La SAP de la Mé est bien plus qu'une simple exploitation agricole. C'est un véritable laboratoire à ciel ouvert, où les solutions fondées sur la nature sont mises en œuvre pour faire face aux défis du changement climatique. En partageant son expérience, la SAP de La Mé inspire d'autres initiatives et offre une voie prometteuse pour un avenir plus durable.
Ce reportage a été réalisé dans le cadre de la formation des journalistes francophones sur la désertification et la sècheresse en Afrique organisée par a Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD).
La SAP de la Mé illustre l'importance de l'innovation dans la gestion de l'eau pour faire face aux défis environnementaux. Ce modèle durable pourrait servir de référence pour d'autres régions confrontées à des enjeux similaires, renforçant ainsi la résilience face au changement climatique.
La SAP de la Mé est bien plus qu'une simple exploitation agricole. C'est un véritable laboratoire à ciel ouvert, où les solutions fondées sur la nature sont mises en œuvre pour faire face aux défis du changement climatique. En partageant son expérience, la SAP de La Mé inspire d'autres initiatives et offre une voie prometteuse pour un avenir plus durable.
Ce reportage a été réalisé dans le cadre de la formation des journalistes francophones sur la désertification et la sècheresse en Afrique organisée par a Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD).
