La bonne santé du Maroc : l’industrie Renault ouvre un site à Tanger
Ce jeudi 09 février 2012, le Roi du Maroc et Monsieur Carlos Ghosn, PDG de Renault, ont inauguré la nouvelle usine du mastodonte industriel français sur le site de Tanger.
Avant toute chose, il serait important de rappeler que les relations entre le premier constructeur automobile français et le Maroc sont anciennes.
En effet, dès février 1928 Renault s’implante au Maroc en créant l’Agence Marocaines des Automobiles Renault.
Au lendemain de l’indépendance, en juin 1959, est créée la Société Marocaine de Construction Automobile (SOMACA) et en 1964 des accords de montages de véhicules sont signés entre Renault et la SOMACA. Ainsi, des R14, R16, R12, R8, R30, R25 ont été produits par la SOMACA dans les années 70-80 qui verra également la création de la Renault Industrie Maroc en 1977.
C’est dire que les relations entre Renault et le Maroc sont anciennes, solides et prouvent la grande qualité des ingénieurs, techniciens et ouvriers marocains ainsi que la stabilité politique, économique et sociale du Maroc.
La décision de Renault d’ouvrir l’une de ses plus importantes usines à Tanger prouve également, si besoin est, que le Maroc, par sa stabilité politique, son attractivité en matière d’investissements, ses facilités administratives et fiscales, sa position géostratégique, sa tolérance religieuse et ses avancées démocratiques, est devenu un partenaire économique d’importance et incontournable pour nombre de grandes entreprises européennes, américaines et asiatiques mais aussi une excellente opportunité pour y investir durablement.
A noter qu’une telle usine est synonyme d'emplois en nombre, d'autant que le site permettra d’attirer à moyen terme l'installation de sous-traitants à proximité, eux aussi créateurs d’emplois.
En termes d’investissement et d’emplois, la nouvelle usine Renault de Tanger représente plus d’un milliard d'euros, soit le plus important jamais consenti par l'Alliance Renault-Nissan, et 6000 emplois directs ainsi que 30 000 autres indirects.
En termes de production, l’usine, dédiée à la plateforme Logan, a une capacité de production de départ annuelle de 170 000 véhicules pour atteindre les 400 000/an et aura pour principale activité la production de véhicules low cost du groupe, à destination de l'Europe de l'Ouest notamment.
De plus, pour assurer la qualité d’usine Renault, il a été crée un centre de formation pour le personnel.
Sur le plan des répercussions écologistes, il est à signaler à forte raison que celles-ci sont réduites à des niveaux jamais atteints pour une usine de carrosserie montage :
• les émissions de CO2 sont réduites de 98 %, soit environ 135 000 tonnes de CO2 évitées par an,
• aucun rejet d’eaux usées d’origine industrielle n'est émis dans le milieu naturel et le prélèvement des ressources en eau pour les process industriels est réduit de 70 %.
Ces résultats ont été obtenus grâce à des innovations dans les process de fabrication, à l’utilisation d’énergies renouvelables ainsi qu’à une gestion optimisée du cycle de l’eau.
Il ne serait pas utile de rappeler que la signature du projet avait soulevé un tollé en Algérie qui avait même demandé des explications à la France.
Renault avait souligné, en son temps, le manque d’attractivité de l’économie algérienne, moins favorable aux investisseurs étrangers, ainsi que les risques d’instabilité politiques, sociales et sécuritaires en Algérie.
On peut donc conclure que cet ambitieux projet stratégique aura à coup sûr des retombées hautement favorables pour l’économie marocaine.
C’est pourquoi, il est permis d’affirmer avec justesse que le Souverain marocain a anticipé avec génie les répercussions positives pour son pays et son peuple, en matière d’emploi, de formation professionnelle spécialisée, de transfert d’une technologie de pointe et de perfectionnement des ressources humaines et des compétences, de l’implantation de cette usine Renault à Tanger.
Ce projet atteste donc de la clairvoyance du Roi du Maroc qui a apporté tout son soutien pour sa concrétisation et ce, alors que le monde vit une grave crise économique.
Ce jeudi 09 février 2012, le Roi du Maroc et Monsieur Carlos Ghosn, PDG de Renault, ont inauguré la nouvelle usine du mastodonte industriel français sur le site de Tanger.
Avant toute chose, il serait important de rappeler que les relations entre le premier constructeur automobile français et le Maroc sont anciennes.
En effet, dès février 1928 Renault s’implante au Maroc en créant l’Agence Marocaines des Automobiles Renault.
Au lendemain de l’indépendance, en juin 1959, est créée la Société Marocaine de Construction Automobile (SOMACA) et en 1964 des accords de montages de véhicules sont signés entre Renault et la SOMACA. Ainsi, des R14, R16, R12, R8, R30, R25 ont été produits par la SOMACA dans les années 70-80 qui verra également la création de la Renault Industrie Maroc en 1977.
C’est dire que les relations entre Renault et le Maroc sont anciennes, solides et prouvent la grande qualité des ingénieurs, techniciens et ouvriers marocains ainsi que la stabilité politique, économique et sociale du Maroc.
La décision de Renault d’ouvrir l’une de ses plus importantes usines à Tanger prouve également, si besoin est, que le Maroc, par sa stabilité politique, son attractivité en matière d’investissements, ses facilités administratives et fiscales, sa position géostratégique, sa tolérance religieuse et ses avancées démocratiques, est devenu un partenaire économique d’importance et incontournable pour nombre de grandes entreprises européennes, américaines et asiatiques mais aussi une excellente opportunité pour y investir durablement.
A noter qu’une telle usine est synonyme d'emplois en nombre, d'autant que le site permettra d’attirer à moyen terme l'installation de sous-traitants à proximité, eux aussi créateurs d’emplois.
En termes d’investissement et d’emplois, la nouvelle usine Renault de Tanger représente plus d’un milliard d'euros, soit le plus important jamais consenti par l'Alliance Renault-Nissan, et 6000 emplois directs ainsi que 30 000 autres indirects.
En termes de production, l’usine, dédiée à la plateforme Logan, a une capacité de production de départ annuelle de 170 000 véhicules pour atteindre les 400 000/an et aura pour principale activité la production de véhicules low cost du groupe, à destination de l'Europe de l'Ouest notamment.
De plus, pour assurer la qualité d’usine Renault, il a été crée un centre de formation pour le personnel.
Sur le plan des répercussions écologistes, il est à signaler à forte raison que celles-ci sont réduites à des niveaux jamais atteints pour une usine de carrosserie montage :
• les émissions de CO2 sont réduites de 98 %, soit environ 135 000 tonnes de CO2 évitées par an,
• aucun rejet d’eaux usées d’origine industrielle n'est émis dans le milieu naturel et le prélèvement des ressources en eau pour les process industriels est réduit de 70 %.
Ces résultats ont été obtenus grâce à des innovations dans les process de fabrication, à l’utilisation d’énergies renouvelables ainsi qu’à une gestion optimisée du cycle de l’eau.
Il ne serait pas utile de rappeler que la signature du projet avait soulevé un tollé en Algérie qui avait même demandé des explications à la France.
Renault avait souligné, en son temps, le manque d’attractivité de l’économie algérienne, moins favorable aux investisseurs étrangers, ainsi que les risques d’instabilité politiques, sociales et sécuritaires en Algérie.
On peut donc conclure que cet ambitieux projet stratégique aura à coup sûr des retombées hautement favorables pour l’économie marocaine.
C’est pourquoi, il est permis d’affirmer avec justesse que le Souverain marocain a anticipé avec génie les répercussions positives pour son pays et son peuple, en matière d’emploi, de formation professionnelle spécialisée, de transfert d’une technologie de pointe et de perfectionnement des ressources humaines et des compétences, de l’implantation de cette usine Renault à Tanger.
Ce projet atteste donc de la clairvoyance du Roi du Maroc qui a apporté tout son soutien pour sa concrétisation et ce, alors que le monde vit une grave crise économique.