Une conférence nationale réunissant quelque 5.000 islamistes liés au gouvernement du président soudanais Omar el-Béchir s'est ouverte jeudi à Khartoum (capitale du Soudan), poussée par des réformistes inspirés par le Printemps arabe.
Cette conférence à laquelle participent également 170 islamistes venus de l'étranger est prévue sur trois jours. Elle est la première du Mouvement islamique depuis les révoltes du Printemps arabe ayant notamment conduit les islamistes au pouvoir en Egypte et en Tunisie, via des élections démocratiques.
L'islamiste Omar el-Béchir est arrivé au pouvoir au Soudan à la suite d'un coup d'Etat militaire en 1989. Amine Hassan Omer, un responsable du Mouvement islamique, reconnaît "un sentiment général d'un besoin de changement" dans le Mouvement, notamment d'une direction plus jeune. Mais les appels seront probablement ignorés, estiment des analystes, comme Khalid Tigani, rédacteur en chef du magazine hebdomadaire économique Elaff. Selon lui, "cela pourrait conduire à une nouvelle division" au sein du Mouvement, auquel appartiennent la majorité des dirigeants du parti du Congrès national (au pouvoir) mais seul 12% des membres. figaro
Cette conférence à laquelle participent également 170 islamistes venus de l'étranger est prévue sur trois jours. Elle est la première du Mouvement islamique depuis les révoltes du Printemps arabe ayant notamment conduit les islamistes au pouvoir en Egypte et en Tunisie, via des élections démocratiques.
L'islamiste Omar el-Béchir est arrivé au pouvoir au Soudan à la suite d'un coup d'Etat militaire en 1989. Amine Hassan Omer, un responsable du Mouvement islamique, reconnaît "un sentiment général d'un besoin de changement" dans le Mouvement, notamment d'une direction plus jeune. Mais les appels seront probablement ignorés, estiment des analystes, comme Khalid Tigani, rédacteur en chef du magazine hebdomadaire économique Elaff. Selon lui, "cela pourrait conduire à une nouvelle division" au sein du Mouvement, auquel appartiennent la majorité des dirigeants du parti du Congrès national (au pouvoir) mais seul 12% des membres. figaro