’Celui qui ouvre une porte d’école ferme une prison’.-Victor Hugo.
Le secteur de l'éducation en Centrafrique traverse une crise sans précédent. La présidente Samba PANZA est en train de sacrifier le secteur qui peut faire du
Centrafrique, un jour, un pays développé.
Le Centrafrique est en crise, nul ne peut dire le contraire. Une preuve de plus a été enregistrée avec la énième grève des enseignants qui ne cesse de prendre de l’ampleur.
La présidente Samba PANZA montre bien à travers ses discours une volonté politique d’amélioration de la qualité du système scolaire. Il existe cependant un décalage énorme entre les ambitions affichées et les moyens de l’État pour les rendre effectives.
Au regard de cet amer constat, l’Etat Centrafricain n’est-il pas en train de scolariser pour déscolariser, et rien que pour plaire aux bailleurs de fonds ? C’est une question qui mérite réflexion, car, il faut le dire, l’école centrafricaine est en crise ; elle va à la dérive ; son niveau baisse ; et son bilan reste toujours négatif.
La difficulté éprouvée par la présidente Samba PANZA pour y introduire de véritables innovations témoigne de la confusion qui règne dans le gouvernement de la collègue d’Idriss DEBY et Sassou GUESSO. Ainsi, pour la présidente Samba PANZA l’école constitue un parc où les élèves issus de familles modestes ou pauvres sont stockés dans l’unique but de retarder leur arrivée parmi les chômeurs.
En plus des conditions déplorables, les enseignants centrafricains sont traités par son excellence, la présidente Samba PANZA comme de vulgaires individus dépourvus de toutes ressources intellectuelles, abandonnés à leur triste sort et sans salaire décent leur permettant d’occuper leur place d’éducateur dans la cité. C’est dans ce contexte de souffrance pour ne pas dire de coma généralisé que les Enseignants Centrafricains font grèves.
S’étant rendus compte de la mauvaise foi de la présidente Samba PANZA, les enseignants sont en proie à une crise qui ne dit pas son nom. La situation va de mal en pire. Mais la présidente de la république, n’a encore dit mot jusque-là. Un silence qui inquiète les Centrafricains. Et il convient de rajouter, que tout cela est le produit de son manque de responsabilité. La situation est en train de pourrir mais la présidente ne dit rien comme si elle n’était pas au courant.
Elle continue d’adopter une attitude intransigeante qui rappelle d’autres époques pourtant combattues victorieusement par la jeunesse Centrafricaine. Avec ce dialogue de sourds l'enlisement a fini par s'installer dans les négociations pour résoudre la crise de l'école. Pour l’instant, les élèves sont abandonnés à leur triste sort par un gouvernement prévaricateur au profit des intérêts népotiques et égoïstes.
En effet, avec le népotisme et l’injustice érigés comme mode de gouvernance, la présidente Samba PANZA a fini par démolir tout espoir d’aller de l’avant. L’école Centrafricaine commence à perdre ses lettres de noblesse. Les enseignants sont démotivés et les élèves ne savent même s’ils doivent croire la présidente samba
PANZA qui a perdu toute crédibilité.
Les explications du présidente Samba PANZA commencent à devenir floues…
Force est de constater que la présidente Samba PANZA, n'œuvre pas pour l'intérêt et surtout pas pour le bien être de la majorité. Cette majorité constituée d’élèves, d’étudiants, de chômeurs, d’enseignants, abandonnés à eux même.
La présidente Samba PANZA marginalise et se joue des enseignants, elle les regarde de travers (...)
La banalisation de l’école se matérialise, par ailleurs, à travers le maintien en son sein des contradictions qui militent objectivement pour son dépérissement.
La présidente Samba PANZA doit prendre ses responsabilités. Pendant que les ponctures envoient leurs enfants étudiés dans les écoles privées ou à l’extérieur à coup des millions de francs CFA sortis des caisses de l’état, ceux issus des milieux
défavorisés sont totalement délaissés.
Présidente Samba PANZA, les enseignants Centrafricains sont de vrais patriotes !
Je suis persuadé qu’en réduisant le train de vie de l’Etat (moins de voyages officiels à l'extérieur; diminution du salaire des conseillers, DG et PCA, diminution des fonds politiques, diminution d’achats d’armes de guerre, ), le gouvernement pourra aisément satisfaire les revendications légitimes des enseignants. La présidente Samba PANZA se doit de respecter ses
engagements car la promesse est une dette.
Cher compatriote,
Trouvez-vous normal que les éboueurs français soient mieux payés que les enseignants Centrafricains ?! Au même moment la présidente Samba PANZA se donne le luxe de faire le tour d’Afrique Centrale. Apparemment l’urgence est ailleurs pour la Présidente Samba PANZA…
C’est vraiment pitoyable de voir la présidente Samba Panza s’amuser avec l’argent du contribuable Centrafricain confirmant ainsi qu’il a tourné le dos à la jeunesse Centrafricaine qui l’a pourtant porté au pouvoir en demandant la démission du président Djotodia. Quelle ingratitude !
Mais, son excellence présidente Samba PANZA, puisque le combat que les enseignants mènent est juste et légitime, ils triompheront quoique vous fassiez
BOUKANGA GONOGUELE- Gérard- Nga
Membre Fondateur du Collectif Touche Pas à Ma Constitution