La journée de la presse tchadienne célébrée en fanfare le 23 décembre 2011 à l’hôtel Kempinski a été sérieusement boycottée par les hautes autorités de l’état. C’est pour la troisième année consécutive que la presse célèbre sa journée en organisant, grâce au HCC, une soirée Gala, où des prix de l’excellence en journalisme sont dédiés aux six premiers journalistes tchadiens. Cette fois ci, l’enfant a pris de poids mais pas de taille. Les gens de la presse ont investi la salle pour célébrer l’événement en présence des deux ministres et du président du haut conseil de la communication. Ni le chef de l’état ni même son premier ministre n’ont jugé nécessaire de faire le déplacement pour soutenir la presse. Seul, un des présidents des six grandes institutions a honoré la salle; il s’agit du président du conseil constitutionnel. Il faut dire que même le président de l’Assemblée s’est fait tout simplement représenté ! Pourquoi ce boycott non déclaré se sont demandés les journalistes ? Pourtant, lors de la soirée de la Miss, toute la république s’est déplacée ! « Il y a un problème sérieux », a estimé un journaliste présent dans la salle. « Nous devons savoir pourquoi ce boycott alors que nous entretenons des bons rapports avec les hautes autorités », s’est interrogé un journaliste d’une radio privée. D’aucuns pensent que la faute revient en grande partie au HCC qui n’a pas su très bien communiquer sur l’événement. « Non » réagit un journaliste assis à côté « ça explique l’état de la presse et dont c’est à elle de s’imposer … comment voulez-vous qu’on soit respecté alors que nous sommes les plus démunis de toutes les professions », souligne-t-il.
Certes, la presse au Tchad reste la plus démunie des toutes les professions. Que faire pour se valoriser ? Les journalistes doivent mettre sur pieds une stratégie pour se valoriser et se faire respecter. Et pour cela il faut éviter certains comportements de misérables. Comment ? Il appartient aux journalistes de répondre à cette question et le plus rapidement possible. Sinon……
Uokay Tamhab
Certes, la presse au Tchad reste la plus démunie des toutes les professions. Que faire pour se valoriser ? Les journalistes doivent mettre sur pieds une stratégie pour se valoriser et se faire respecter. Et pour cela il faut éviter certains comportements de misérables. Comment ? Il appartient aux journalistes de répondre à cette question et le plus rapidement possible. Sinon……
Uokay Tamhab