Alors qu'ailleurs, les musiciens font des dons pour aider les personnes vulnérables, ceux du pays dépendent du soutien pour enregistrer leurs albums. Beaucoup d'entre eux se produisent encore dans des concerts dans des bars, où l'entrée ne dépasse pas 2000 F CFA. Il semble évident que la musique tchadienne manque de professionnalisme. Est-ce que les recettes d'un concert à 2000 F CFA peuvent couvrir les besoins d'une équipe musicale ? De plus, il y a la consommation gratuite des œuvres musicales sur internet et d'autres supports.
Il est regrettable de voir que certains artistes renommés de la capitale se déplacent en voiture de transport en commun ou en location. Cela est compréhensible pour une musique qui est encore peu connue ailleurs. Cependant, il est pratiquement impossible de compter le nombre d'auditeurs de musique tchadienne à l'étranger.
Par ailleurs, il est essentiel de souligner l'absence de soutien de l'État pour le secteur artistique. Lors d'événements tels que des festivals, les musiciens locaux ne sont pas rémunérés à la hauteur de leur prestation, même si celle-ci est subventionnée par les organisateurs.
Le véritable problème actuel réside dans la qualité musicale de nos artistes. Même si les fans nationaux sont habitués à la gratuité, un proverbe local dit : "Une belle femme n'a pas besoin de faire sa publicité". Aujourd'hui, la musique n'est pas seulement un art, c'est aussi une industrie. Il est temps pour nos musiciens de considérer leur métier comme une profession afin de sortir de cette image de pauvreté. Il est possible de faire partie des musiciens internationaux et de bénéficier d'une situation financière confortable.
Il est regrettable de voir que certains artistes renommés de la capitale se déplacent en voiture de transport en commun ou en location. Cela est compréhensible pour une musique qui est encore peu connue ailleurs. Cependant, il est pratiquement impossible de compter le nombre d'auditeurs de musique tchadienne à l'étranger.
Par ailleurs, il est essentiel de souligner l'absence de soutien de l'État pour le secteur artistique. Lors d'événements tels que des festivals, les musiciens locaux ne sont pas rémunérés à la hauteur de leur prestation, même si celle-ci est subventionnée par les organisateurs.
Le véritable problème actuel réside dans la qualité musicale de nos artistes. Même si les fans nationaux sont habitués à la gratuité, un proverbe local dit : "Une belle femme n'a pas besoin de faire sa publicité". Aujourd'hui, la musique n'est pas seulement un art, c'est aussi une industrie. Il est temps pour nos musiciens de considérer leur métier comme une profession afin de sortir de cette image de pauvreté. Il est possible de faire partie des musiciens internationaux et de bénéficier d'une situation financière confortable.