Zhongsheng, Quotidien du Peuple
En ce moment, le Moyen-Orient connaît deux grandes batailles, suscitant les inquiétudes du monde entier. Dans la première, le gouvernement irakien a lancé une offensive à Mossoul, et dans la seconde, c'est le gouvernement syrien qui mène une attaque sur Alep. Sur ce sujet, le Quotidien du Peuple a publié le 27 octobre un article de commentaires, qui souligne que bien que ces deux batailles présentent de nombreuses similitudes, mais que l'attitude des États-Unis, en tant que représentants du monde occidental, est tout à fait différente l'une envers l'autre, et cela pour des raisons liées à leurs intérêts.
L'article précise que, que ce soit Mossoul en Irak ou Alep en Syrie, l'une comme l'autre sont la deuxième ville de leur pays respectif, comptant une population de plus d'un million d'habitants. L'« État islamique », qui occupe actuellement Mossoul, et le « Front al-Nosra », barricadé dans Alep, sont deux organisations terroristes classées comme telles par les Nations Unies. La bataille pour reconquérir les deux villes se traduit par des opérations militaires anti-terroristes menées au nom des deux gouvernements et destinées à regagner le terrain perdu, et l'une comme l'autre sont soutenues par des grandes puissances. Cependant, dans ces deux batailles, les États-Unis, représentants du monde occidental, ont bien accueilli la bataille de Mossoul et appuyé activement l'envoi de troupes pour aider à lutter contre le terrorisme, tandis que de l'autre côté, dans la bataille d'Alep, ils se livrent à des obstructions volontaires, défendant le « Front al-Nosra » au prétexte que l'opposition syrienne peine à couper les liens avec les organisations terroristes, freinant les efforts de lutte conjoints contre le terrorisme de la Russie et de la Syrie, et accusant ces deux pays d'avoir créé une tragédie humanitaire, avec pour intention de les empêcher de récupérer Alep.
Selon l'article, l'attitude des États-Unis envers les deux batailles est une expression de « partialité », justifiée par des questions d'intérêt. La situation de désordre que connaît l'Irak d'aujourd'hui est le résultat du renversement violent du régime de Saddam Hussein par le gouvernement des États-Unis et de la dissolution de l'ancien gouvernement irakien, du parti Baas et de l'armée. Au fil des ans, les États-Unis ont énormément investi pour maintenir la situation en Irak, et si la situation y est perpétuellement confuse, cela ne s'explique pas seulement par des raisons internes, mais aussi par des facteurs externes, ce qui en outre affecte la crédibilité internationale des États-Unis. C'est pourquoi les États-Unis sont, du début à la fin, au cur même des opérations de contre-terrorisme en Irak. Certains commentateurs ont même fait valoir que le choix de Barack Obama de soutenir le gouvernement irakien à lancer une offensive sur Mossoul à ce moment précis s'est basé sur des considérations électorales et l'inaction du candidat démocrate aux élections présidentielles.
En Syrie, les États-Unis et d'autres pays occidentaux ont dès le départ posé la démission de Bachar el-Assad comme condition préalable à la résolution du problème. Aujourd'hui, dans ces pays, cette condition est quasiment devenue une manifestation du « politiquement correct ». Mais les faits ont également montré qu'elle a dressé un énorme obstacle pour une solution efficace à la question syrienne. Et du point de vue du jeu géopolitique, la forte implication de la Russie en Syrie n'est pas différente de celle de l'armée américaine sur l'échiquier du Moyen-Orient. La Russie est devenue pour les États-Unis un facteur naturel important sur lequel ils se concentrent pour élaborer leur politique syrienne.
Enfin, l'article a souligné que le développement du problème syrien va, de par sa nature même, bien au-delà de simples contradictions entre un gouvernement syrien souhaitant maintenir l'ordre établi et un peuple qui veut des réformes, et que s'y mêle aussi une combinaison de facteurs complexes liés à des conflits ethniques et religieux régionaux, à la propagation du terrorisme, et au jeu géopolitique entre grandes puissances. La bataille d'Alep est actuellement devenue un point d'affrontement entre les États-Unis et la Russie, et la bataille de Mossoul n'est pas non plus sans liens avec la question syrienne. Avec l'approfondissement du jeu entre grandes puissances, la difficulté à résoudre le problème syrien risque encore de s'aggraver, le temps qu'il faudra pour y parvenir risque de s'allonger, et celui qui en supportera le coût le plus important, c'est hélas sans aucun doute l'innocent peuple syrien.
L'article précise que, que ce soit Mossoul en Irak ou Alep en Syrie, l'une comme l'autre sont la deuxième ville de leur pays respectif, comptant une population de plus d'un million d'habitants. L'« État islamique », qui occupe actuellement Mossoul, et le « Front al-Nosra », barricadé dans Alep, sont deux organisations terroristes classées comme telles par les Nations Unies. La bataille pour reconquérir les deux villes se traduit par des opérations militaires anti-terroristes menées au nom des deux gouvernements et destinées à regagner le terrain perdu, et l'une comme l'autre sont soutenues par des grandes puissances. Cependant, dans ces deux batailles, les États-Unis, représentants du monde occidental, ont bien accueilli la bataille de Mossoul et appuyé activement l'envoi de troupes pour aider à lutter contre le terrorisme, tandis que de l'autre côté, dans la bataille d'Alep, ils se livrent à des obstructions volontaires, défendant le « Front al-Nosra » au prétexte que l'opposition syrienne peine à couper les liens avec les organisations terroristes, freinant les efforts de lutte conjoints contre le terrorisme de la Russie et de la Syrie, et accusant ces deux pays d'avoir créé une tragédie humanitaire, avec pour intention de les empêcher de récupérer Alep.
Selon l'article, l'attitude des États-Unis envers les deux batailles est une expression de « partialité », justifiée par des questions d'intérêt. La situation de désordre que connaît l'Irak d'aujourd'hui est le résultat du renversement violent du régime de Saddam Hussein par le gouvernement des États-Unis et de la dissolution de l'ancien gouvernement irakien, du parti Baas et de l'armée. Au fil des ans, les États-Unis ont énormément investi pour maintenir la situation en Irak, et si la situation y est perpétuellement confuse, cela ne s'explique pas seulement par des raisons internes, mais aussi par des facteurs externes, ce qui en outre affecte la crédibilité internationale des États-Unis. C'est pourquoi les États-Unis sont, du début à la fin, au cur même des opérations de contre-terrorisme en Irak. Certains commentateurs ont même fait valoir que le choix de Barack Obama de soutenir le gouvernement irakien à lancer une offensive sur Mossoul à ce moment précis s'est basé sur des considérations électorales et l'inaction du candidat démocrate aux élections présidentielles.
En Syrie, les États-Unis et d'autres pays occidentaux ont dès le départ posé la démission de Bachar el-Assad comme condition préalable à la résolution du problème. Aujourd'hui, dans ces pays, cette condition est quasiment devenue une manifestation du « politiquement correct ». Mais les faits ont également montré qu'elle a dressé un énorme obstacle pour une solution efficace à la question syrienne. Et du point de vue du jeu géopolitique, la forte implication de la Russie en Syrie n'est pas différente de celle de l'armée américaine sur l'échiquier du Moyen-Orient. La Russie est devenue pour les États-Unis un facteur naturel important sur lequel ils se concentrent pour élaborer leur politique syrienne.
Enfin, l'article a souligné que le développement du problème syrien va, de par sa nature même, bien au-delà de simples contradictions entre un gouvernement syrien souhaitant maintenir l'ordre établi et un peuple qui veut des réformes, et que s'y mêle aussi une combinaison de facteurs complexes liés à des conflits ethniques et religieux régionaux, à la propagation du terrorisme, et au jeu géopolitique entre grandes puissances. La bataille d'Alep est actuellement devenue un point d'affrontement entre les États-Unis et la Russie, et la bataille de Mossoul n'est pas non plus sans liens avec la question syrienne. Avec l'approfondissement du jeu entre grandes puissances, la difficulté à résoudre le problème syrien risque encore de s'aggraver, le temps qu'il faudra pour y parvenir risque de s'allonger, et celui qui en supportera le coût le plus important, c'est hélas sans aucun doute l'innocent peuple syrien.