Par ALI ZAORO Fayçal Khalil
Oubangui Chari, sacré Oubangui des ancêtres ;
Tu as donné naissance à Boganda ton ancêtre,
L’abbé des ancêtres, c’est lui l’ancêtre des abbés ;
Fils des Bantous ; ancêtre des Bantous ; abbé !
Ah ! Boganda ; père de Centrafrique.
L’abbé a accouché la République.
De son ventre est venue la liberté.
Pourtant, abbé ! Tu voulais l’unité, le travail et la dignité ;
Pour eux. Ils t’ont soldé. Oh ! Lâcheté.
L’abbé des ancêtres est vendu comme un porc !
L’ancêtre des abbés à la voix d’or.
As-tu semé la République pour récolter la mort ?
Et pourtant, le fils des bantous rêvait le paradis neuf.
Mais vint un pourri des mars à la tête d’un œuf.
Boum ! La déflagration au ciel déchire la panse du bœuf.
Voilà ton supplice maudit toutes les années en neuf.
Et toi ! Bobangui berceau des ancêtres.
Que la poussière du Bantou retrouve ses ancêtres.
Paix et gloire sur l’âme de l’abbé des ancêtres
Tu as donné naissance à Boganda ton ancêtre,
L’abbé des ancêtres, c’est lui l’ancêtre des abbés ;
Fils des Bantous ; ancêtre des Bantous ; abbé !
Ah ! Boganda ; père de Centrafrique.
L’abbé a accouché la République.
De son ventre est venue la liberté.
Pourtant, abbé ! Tu voulais l’unité, le travail et la dignité ;
Pour eux. Ils t’ont soldé. Oh ! Lâcheté.
L’abbé des ancêtres est vendu comme un porc !
L’ancêtre des abbés à la voix d’or.
As-tu semé la République pour récolter la mort ?
Et pourtant, le fils des bantous rêvait le paradis neuf.
Mais vint un pourri des mars à la tête d’un œuf.
Boum ! La déflagration au ciel déchire la panse du bœuf.
Voilà ton supplice maudit toutes les années en neuf.
Et toi ! Bobangui berceau des ancêtres.
Que la poussière du Bantou retrouve ses ancêtres.
Paix et gloire sur l’âme de l’abbé des ancêtres