La ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur, Olivia Ragnaghnèwendé Rouamba, a envoyé une lettre à la présidence française pour demander de changer d'ambassadeur à Ouagadougou, selon le média. En novembre dernier, l'ambassade du pays a accusé les autorités du Burkina Faso d’incapacité à garantir la sécurité des bâtiments de la mission diplomatique dans la capitale lors des manifestations anti-françaises.
Selon Radio France Internationale (RFI), les autorités de Ouagadougou demandent à la France de rappeler son ambassadeur, Luc Hallade, estimant "qu’il n'est plus un interlocuteur fiable". Pour le moment, aucune information ne fait état du départ de l’ambassadeur.
En décembre 2022, les autorités du Burkina Faso ont expulsé deux Français, les accusant d'espionnage. Selon l'Agence d’information du Burkina, ils avaient manifesté de l'intérêt pour les activités des forces de défense et de sécurité du pays. Le 3 décembre, les autorités du Burkina Faso ont suspendu les activités de RFI qui "se fait le relai d’un message d’intimidation des populations attribué à un chef terroriste […] en vue de dissuader les milliers de Burkinabè mobilisés pour la défense de la patrie", avait indiqué le communiqué.
Le 23 décembre, le pays a déclaré persona non grata la coordonnatrice de l’ONU au Burkina Faso, Barbara Manzi, pour avoir évoqué le danger du chaos dans le pays à la suite des activités de groupes terroristes. "C’est jeter le discrédit, ternir l’image du pays et décourager les potentiels investisseurs", avait expliqué Olivia Ragnaghnèwendé Rouamba.
Selon Radio France Internationale (RFI), les autorités de Ouagadougou demandent à la France de rappeler son ambassadeur, Luc Hallade, estimant "qu’il n'est plus un interlocuteur fiable". Pour le moment, aucune information ne fait état du départ de l’ambassadeur.
En décembre 2022, les autorités du Burkina Faso ont expulsé deux Français, les accusant d'espionnage. Selon l'Agence d’information du Burkina, ils avaient manifesté de l'intérêt pour les activités des forces de défense et de sécurité du pays. Le 3 décembre, les autorités du Burkina Faso ont suspendu les activités de RFI qui "se fait le relai d’un message d’intimidation des populations attribué à un chef terroriste […] en vue de dissuader les milliers de Burkinabè mobilisés pour la défense de la patrie", avait indiqué le communiqué.
Le 23 décembre, le pays a déclaré persona non grata la coordonnatrice de l’ONU au Burkina Faso, Barbara Manzi, pour avoir évoqué le danger du chaos dans le pays à la suite des activités de groupes terroristes. "C’est jeter le discrédit, ternir l’image du pays et décourager les potentiels investisseurs", avait expliqué Olivia Ragnaghnèwendé Rouamba.