Sur les marchés, c'est l'affolement général et les places boursières mondiales font grise mine. La Bourse de Paris a replongé jeudi, le CAC 40 lâchant 3,48 % à la clôture, pour finir sous la barre des 3.000 points pour la première fois depuis cinq ans et demi, dans un marché dérouté et inquiet des perspectives de récession et de déflation. Même tendance à Londres et à Francfort où les indices vedettes terminent également en forte baisse : le Footsie chute de 3,26 % à 3.874,99 points et le Dax perd 3,08 % à 4.220,20 points.
ArcelorMittal chute de 10,70 % à 13,48 euros. Le titre souffre de l'état du secteur automobile, le numéro un mondial de l'acier étant le premier fournisseur du secteur. Du côté de ses clients, Renault recule de 6,25 % à 14,91 euros et Peugeot de 4,02 % à 12,79 euros. La plupart des banques sont restées dans le rouge : Crédit Agricole recule de 7,16 % à 7 euros, Société Générale de 2,02 % à 31,94 euros et Dexia de 2,30 % à 3,40 euros. BNP Paribas a en revanche pris 0,70 % à 36,50 euros. Le groupe bancaire, dont le cours a perdu 22,5 % en trois séances, affirme qu'"aucune augmentation de capital n'est à l'étude", hormis celle qui est prévue dans le cadre de l'acquisition de Fortis. Les valeurs des télécoms résistent bien : Vivendi prend 3,53 % à 20,85 euros, France Télécom prend 0,94 % à 19,33 euros.
Aux États-Unis, le nombre de nouveaux chômeurs indemnisés a fortement augmenté la semaine dernière, avec 542.000 nouveaux dossiers. "Habituellement, on ne regarde pas trop des statistiques comme celle-là, mais là, elle est assez révélatrice" du taux de chômage outre-Atlantique, décrypte le vendeur. "Le marché se focalise sur les craintes de récession." À Wall Street, le marché évolue en ordre dispersé. Vers 19 h 20, à Paris, l'indice Dow Jones dégringole de 0,19 %, tandis que le Nasdaq progresse de 0,88 %.
Les marchés asiatiques se sont eux aussi effondrés. À Tokyo, le Nikkei finit la journée en s'écroulant de 6,89 % à 7.703,04 points et Hong Kong abandonne 4,04 %.
ArcelorMittal chute de 10,70 % à 13,48 euros. Le titre souffre de l'état du secteur automobile, le numéro un mondial de l'acier étant le premier fournisseur du secteur. Du côté de ses clients, Renault recule de 6,25 % à 14,91 euros et Peugeot de 4,02 % à 12,79 euros. La plupart des banques sont restées dans le rouge : Crédit Agricole recule de 7,16 % à 7 euros, Société Générale de 2,02 % à 31,94 euros et Dexia de 2,30 % à 3,40 euros. BNP Paribas a en revanche pris 0,70 % à 36,50 euros. Le groupe bancaire, dont le cours a perdu 22,5 % en trois séances, affirme qu'"aucune augmentation de capital n'est à l'étude", hormis celle qui est prévue dans le cadre de l'acquisition de Fortis. Les valeurs des télécoms résistent bien : Vivendi prend 3,53 % à 20,85 euros, France Télécom prend 0,94 % à 19,33 euros.
Aux États-Unis, le nombre de nouveaux chômeurs indemnisés a fortement augmenté la semaine dernière, avec 542.000 nouveaux dossiers. "Habituellement, on ne regarde pas trop des statistiques comme celle-là, mais là, elle est assez révélatrice" du taux de chômage outre-Atlantique, décrypte le vendeur. "Le marché se focalise sur les craintes de récession." À Wall Street, le marché évolue en ordre dispersé. Vers 19 h 20, à Paris, l'indice Dow Jones dégringole de 0,19 %, tandis que le Nasdaq progresse de 0,88 %.
Les marchés asiatiques se sont eux aussi effondrés. À Tokyo, le Nikkei finit la journée en s'écroulant de 6,89 % à 7.703,04 points et Hong Kong abandonne 4,04 %.