Dr. Moussa Pascal Sougui. © DR
Le secrétaire général du Conseil national de la résistance pour la démocratie (CNRD), Dr. Moussa Pascal Sougui condamne l’intervention militaire française pour stopper la progression d’une colonne rebelle qui constitue, d’après lui, une violation grave du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, droit reconnu par l’ONU et l’Union Africaine.
Selon lui, le droit à l’autodétermination a été introduit en droit international avec la Charte des Nations Unies en 1951, selon lequel chaque peuple dispose d'un choix libre et souverain de déterminer la forme de son régime politique, indépendamment de toute influence étrangère.
Le secrétaire général du CNRD, Dr. Moussa Pascal indique que "le régime du président du Deby au pouvoir depuis 28 ans est caractérisé entre autres par une gouvernance endémique, menée par une oligarchie militaro-ethnique, incompétente et corrompue, de pillage systématique des ressources et surendettement généralisé du Tchad , la monopolisation de toute l’économie du pays par une petite minorité, des proches du régime immensément enrichis au détriment de la population spoliée, appauvrie, vivant dans la misère la plus totale et la composition d’une armée clanique au service du président Deby qui procède à des bombardements de villages et au minage de routes pour assiéger des populations civiles qui refusent le vol de leurs richesses minières".
Il affirme que la situation actuelle du pays est telle que "le vivre ensemble entre les tchadiens est mis à mal par un système qui dresse les citoyens, les uns contre les autres, dans une stratégie de « diviser pour mieux régner ». Le régime a instauré délibérément une méfiance entre tchadiens de sorte que l’on pourrait s’attendre à un embrasement d’un moment à l’autre".
"Les relations entre la France et le Tchad, forgées par l’histoire commune et une amitié qui ne s’est jamais fragilisée au fil du temps, ne doivent pas dépendre du sort d’Idriss Déby. L’exécutif français doit absolument rompre avec l’influence du lobby militaro-africaniste pour amorcer une vraie relation politique avec le Tchad dans l’intérêt mutuel des deux peuples. Le président Emmanuel Macron ferait mieux d’utiliser son influence pour faire pression sur l’autocrate tchadien afin de trouver les voies et moyens de sortie de crise", recommande-t-il.
Il ajoute que "sans dialogue, il y aura toujours des rébellions au Tchad jusqu'au changement du régime par la force avec tous les risques d’une guerre civile. Et aucune frappe aérienne ne peut arrêter un peuple qui a décidé de se libérer du joug d’un tyran qui se croit tout permis".
En outre, le CNRD réitère son appel pour l’implication et l’appui de la France, des États-Unis, des Nations Unies, de l'Union Européenne (UE), de l'Union Africaine (UA) et de tous les pays amis du Tchad pour que tous les acteurs tchadiens s’engagent dans un processus de dialogue.
Selon lui, le droit à l’autodétermination a été introduit en droit international avec la Charte des Nations Unies en 1951, selon lequel chaque peuple dispose d'un choix libre et souverain de déterminer la forme de son régime politique, indépendamment de toute influence étrangère.
Le secrétaire général du CNRD, Dr. Moussa Pascal indique que "le régime du président du Deby au pouvoir depuis 28 ans est caractérisé entre autres par une gouvernance endémique, menée par une oligarchie militaro-ethnique, incompétente et corrompue, de pillage systématique des ressources et surendettement généralisé du Tchad , la monopolisation de toute l’économie du pays par une petite minorité, des proches du régime immensément enrichis au détriment de la population spoliée, appauvrie, vivant dans la misère la plus totale et la composition d’une armée clanique au service du président Deby qui procède à des bombardements de villages et au minage de routes pour assiéger des populations civiles qui refusent le vol de leurs richesses minières".
Il affirme que la situation actuelle du pays est telle que "le vivre ensemble entre les tchadiens est mis à mal par un système qui dresse les citoyens, les uns contre les autres, dans une stratégie de « diviser pour mieux régner ». Le régime a instauré délibérément une méfiance entre tchadiens de sorte que l’on pourrait s’attendre à un embrasement d’un moment à l’autre".
"Les relations entre la France et le Tchad, forgées par l’histoire commune et une amitié qui ne s’est jamais fragilisée au fil du temps, ne doivent pas dépendre du sort d’Idriss Déby. L’exécutif français doit absolument rompre avec l’influence du lobby militaro-africaniste pour amorcer une vraie relation politique avec le Tchad dans l’intérêt mutuel des deux peuples. Le président Emmanuel Macron ferait mieux d’utiliser son influence pour faire pression sur l’autocrate tchadien afin de trouver les voies et moyens de sortie de crise", recommande-t-il.
Il ajoute que "sans dialogue, il y aura toujours des rébellions au Tchad jusqu'au changement du régime par la force avec tous les risques d’une guerre civile. Et aucune frappe aérienne ne peut arrêter un peuple qui a décidé de se libérer du joug d’un tyran qui se croit tout permis".
En outre, le CNRD réitère son appel pour l’implication et l’appui de la France, des États-Unis, des Nations Unies, de l'Union Européenne (UE), de l'Union Africaine (UA) et de tous les pays amis du Tchad pour que tous les acteurs tchadiens s’engagent dans un processus de dialogue.