1.5
Les vrais Anti-balakas étaient des jeunes gens à mains nues qui s'interposaient à Bossangoa entre musulmans et chrétiens (des modérés anti-machettes). Les Anti-balles étaient ces jeunes, à mains nues qui harcelaient la horde surarmée de Djotodia et qui vandalisait, terrorisait, tuait à tout va de mars 2013 à février 2014.
Maintenant le jeune centrafricain basketteur vivant en France et qui a parlé de la souffrance, de la tyrannie exercée sur le peuple centrafricain et des bonnes volontés se sont levées, parmi lesquelles Mme Claudia Priest.
Considérons que les Anti-balakas d'aujourd'hui sortis de nulle part et surarmés, faisant partie du gouvernement centrafricain;
Considérons que Mme Samba-Panza entretient ses liens privilégiés, tant avec ses Anti-balakas qu'elle a fabriqué qu'avec ses Selekas qu'elle a fabriqué au gouvernement; tout en repoussant les autres dans la brousse;
-demande au Monseigneur Dieudonné Nzapalaïnga de cesser de jouer le rôle du bon Dieu derrière lequel se cache des Satans. C'est une affaire politique dans un pays laïque où il y a séparation de l'Eglise et de l'Etat. Le CPR se demande si Mr Nzapalaïnga en dépit de sa bonne volonté est conscient de l'obstruction qu'il représente.
Le silence du gouvernement et des hommes politiques centrafricains est-il "le silence de la forêt" ?
Il n'y a pas meilleur moyen de perpétuer la souffrance dans mon pays que de s'attaquer aux humanitaires, ce qui indique clairement les limites de ceux-là mêmes qui se battent pour le pouvoir.
Ces preneurs d'otage sont-ils conscients que leur place est désormais aux côtés de leur général pour enlèvement, séquestration et acte de terrorisme? Voilà comment on se fait du mal et du mal à son pays.
La France première partenaire de la RCA n'ignore pas ces réalités tropicales.
Je demande donc la libération immédiate des otages et des plates excuses à la France.
Dr Félix Yandia, président du CPR, le 22.01.2015
https://www.facebook.com/groups/CCPR.Association/