Le premier ministre par intérim, le colonel Abdoulaye Maïga, estime que la décision française prise depuis février 2022 "ne suscite aucun regret, d'autant plus qu'elle contribue à la restauration de notre dignité bafouée par une junte française spécialisée d'une part dans l'octroi d'aide déshumanisante et utilisée comme moyen de chantage des gouvernants".
Le 18 novembre, le ministère français des Affaires étrangères a officialisé la suspension de son aide publique au développement en faveur du Mali, à travers une déclaration rendue publique.
"Face à l’attitude de la junte malienne qui s’est alliée avec la milice Wagner, nous estimons que les conditions ne sont plus réunies pour la poursuite de nos projets d’aide publique au développement et que le risque de détournement de leur objet est trop élevé", selon la déclaration.
"Nous maintenons cependant notre aide d’urgence et notre action humanitaire", a précisé le ministère français des Affaires étrangères.
Le 18 novembre, le ministère français des Affaires étrangères a officialisé la suspension de son aide publique au développement en faveur du Mali, à travers une déclaration rendue publique.
"Face à l’attitude de la junte malienne qui s’est alliée avec la milice Wagner, nous estimons que les conditions ne sont plus réunies pour la poursuite de nos projets d’aide publique au développement et que le risque de détournement de leur objet est trop élevé", selon la déclaration.
"Nous maintenons cependant notre aide d’urgence et notre action humanitaire", a précisé le ministère français des Affaires étrangères.