Le ministre des Affaires étrangères, Mahamat Saleh Annadif, assure que le rapprochement du Tchad avec la Russie ne vise pas à écarter un autre partenaire. Interrogé par la Télévision nationale, le chef de la diplomatie est revenu sur la visite d'État du président de transition Mahamat Idriss Deby en Russie, la semaine dernière.
"C’est vrai que depuis la guerre en Ukraine, il y a eu pas mal de problèmes entre certains de nos partenaires et la Russie mais ça, c’est leurs affaires. Nous, nous défendons les intérêts de notre pays et eux ils défendent les intérêts de leur pays et ça ne nous empêche pas d’être partenaires, nous travaillons ainsi", a ajouté le ministre d'État.
Au cours d'une rencontre avec des étudiants Tchadiens en Russie, le président de transition Mahamat Idriss Deby a annoncé des changements positifs à venir grâce à ce rapprochement entre N'Djamena et Moscou.
"Elle n’a pas d’autre but que de diversifier notre relation. Contrairement à ce que j’ai entendu, ce n’est pas pour remplacer un partenaire par un autre partenaire. Ce n’est pas pour lâcher un autre partenaire pour conquérir un autre. Il n’y a pas de question de dépendance, d’influence. Nos relations avec nos anciens partenaires ou nos traditionnels partenaires demeurent les mêmes", a déclaré Mahamat Saleh Annadif.
"C’est vrai que depuis la guerre en Ukraine, il y a eu pas mal de problèmes entre certains de nos partenaires et la Russie mais ça, c’est leurs affaires. Nous, nous défendons les intérêts de notre pays et eux ils défendent les intérêts de leur pays et ça ne nous empêche pas d’être partenaires, nous travaillons ainsi", a ajouté le ministre d'État.
Au cours d'une rencontre avec des étudiants Tchadiens en Russie, le président de transition Mahamat Idriss Deby a annoncé des changements positifs à venir grâce à ce rapprochement entre N'Djamena et Moscou.