Par Elysée Naïssem
Le 1er Mai 2011, fête du travail, célébrée au Tchad à la place de la Nation. /Photo Alwihda.
Le gouvernement du Tchad manque des stratégies d’embauche pour la plupart des jeunes diplômés sans emploi. Le taux de chômage dans ce pays de Toumaï est véritablement croissant. Mais personne n’ose penser à définir les orientations fiables pouvant donner l’espoir de vie active aux jeunes. La problématique inquiète les concernés puis qu’il n’y a pas une politique concertée et orientée vers leur avenir. Ce qui engendre le taux de chômage très élevé au Tchad est la précarité de l’emploi. Les déclarations volontairement mensongères, démagogiques sont tout le temps faites lors des séminaires et des ateliers par les ministères en charge des emplois. Selon beaucoup des jeunes que nous avons rencontrés, ces discours n’engagent que ceux qui le font. Le nouveau gouvernement a intérêt d’initier les campagnes de lutte contre le chômage afin de relever les défis de l’accès à l’emploi. Le fait de penser à soi-même ne développe pas le pays. Les responsables des départements en charge d’emploi sont appelés à plancher sur le devenir du pays et celui des jeunes en créant desemplois orientant vers le développement durable. Cela en vue de réduire de la pauvreté qui gangrène notre société. Inadéquation entre la formation et les besoins du marché de l’emploi sont toujours constatées au Tchad.
Une structure de facilitation d’accès à l’emploi manque dans les instances de l’Etat. C’est énervant quant on sait que le gouvernement n’a pas un mécanisme garantissant la transparence dans le recrutement. Ce qui répercute de manière navrante sur la vie socioéconomique du pays. Le manque d’emploi de la population active et les couches vulnérables accentue davantage leur paupérisation et aggrave l’insécurité dans certaines localités de nos régions ou encore principalement à N’djamena. Le plus souvent dans ce pays sans emploi, les diplômés chômeurs se livrent à des activités peu honorables. Nous pouvons citer l’alcool, la prostitution, la violence, le suicide, l’abandon de famille. Tout cela constitue les maux dans la société. Et l’Etat ne s’en soucie pas. Le citoyen lambda se pose la question de savoir si certains ministères sont créés pour profiter quelques groupes de personnes ou pour tous les Tchadiens? Quel est le rôle par exemple de micro finance et de la lutte contre la pauvreté et celui de Fonction publique et du Travail ? Les hautes personnalités de ces départements doivent agir positivement afin que les diplômés sans emploi déjà nombreux dans nos contrées des villes trouvent de quoi faire pour se prendre en charge. Beaucoup des textes internationaux ont été ratifiés par notre dans ce sens mais l’application dans les faits semble être loin. Nul ne peut remettre en cause les clauses des textes ratifiés par le gouvernement tchadien qui sollicitent offrir et garantir à tout individu un travail décent. Hélas le résultat attendu est la désolation et est tout fait contraire. La situation est précaire, les victimes sont les jeunes qui n’ont pas un travail rémunéré pour subvenir à leur besoin pratique. Alwihda Actualités est allévers les jeunes qui se sont constitués de manière pyramidale dans une Association dénommée « AssociationHumanitaire d’Entraide et d’Action Sociale (aheas) », afin de prendre leur destin en main.
Le bureau de coordination Pays des Volontaires Tchadiens pour le développement avec lequel ALWIHDA s’est entretenu a signifié que les jeunes se sont organisés dans une Association pour répondre au chômage afin de relever les défis de la croissance économique qu’ils subissent. Car ces jeunes sont sans emploi et ne savent à quel saint se vouer. Ceci pour susciter l’engouement de divers partenaires techniques et financiers à contribuer à la réalisation de leur initiative qu’ils trouvent novatrice.
A la question de savoir l’objectif de l’Association, ALLADOUM Assidjim coordonateur Pays explique l’Association est créée pour susciter de conscience globale sur la problématique de chômage au Tchad et apporter de solutions idoines aux jeunes abandonnés à leur triste sort. Aussi, ajoute-t-il informer et conscientiser les diplômés sans emploi les opportunités d’emploi et d’auto-emploi.
Une structure de facilitation d’accès à l’emploi manque dans les instances de l’Etat. C’est énervant quant on sait que le gouvernement n’a pas un mécanisme garantissant la transparence dans le recrutement. Ce qui répercute de manière navrante sur la vie socioéconomique du pays. Le manque d’emploi de la population active et les couches vulnérables accentue davantage leur paupérisation et aggrave l’insécurité dans certaines localités de nos régions ou encore principalement à N’djamena. Le plus souvent dans ce pays sans emploi, les diplômés chômeurs se livrent à des activités peu honorables. Nous pouvons citer l’alcool, la prostitution, la violence, le suicide, l’abandon de famille. Tout cela constitue les maux dans la société. Et l’Etat ne s’en soucie pas. Le citoyen lambda se pose la question de savoir si certains ministères sont créés pour profiter quelques groupes de personnes ou pour tous les Tchadiens? Quel est le rôle par exemple de micro finance et de la lutte contre la pauvreté et celui de Fonction publique et du Travail ? Les hautes personnalités de ces départements doivent agir positivement afin que les diplômés sans emploi déjà nombreux dans nos contrées des villes trouvent de quoi faire pour se prendre en charge. Beaucoup des textes internationaux ont été ratifiés par notre dans ce sens mais l’application dans les faits semble être loin. Nul ne peut remettre en cause les clauses des textes ratifiés par le gouvernement tchadien qui sollicitent offrir et garantir à tout individu un travail décent. Hélas le résultat attendu est la désolation et est tout fait contraire. La situation est précaire, les victimes sont les jeunes qui n’ont pas un travail rémunéré pour subvenir à leur besoin pratique. Alwihda Actualités est allévers les jeunes qui se sont constitués de manière pyramidale dans une Association dénommée « AssociationHumanitaire d’Entraide et d’Action Sociale (aheas) », afin de prendre leur destin en main.
Le bureau de coordination Pays des Volontaires Tchadiens pour le développement avec lequel ALWIHDA s’est entretenu a signifié que les jeunes se sont organisés dans une Association pour répondre au chômage afin de relever les défis de la croissance économique qu’ils subissent. Car ces jeunes sont sans emploi et ne savent à quel saint se vouer. Ceci pour susciter l’engouement de divers partenaires techniques et financiers à contribuer à la réalisation de leur initiative qu’ils trouvent novatrice.
A la question de savoir l’objectif de l’Association, ALLADOUM Assidjim coordonateur Pays explique l’Association est créée pour susciter de conscience globale sur la problématique de chômage au Tchad et apporter de solutions idoines aux jeunes abandonnés à leur triste sort. Aussi, ajoute-t-il informer et conscientiser les diplômés sans emploi les opportunités d’emploi et d’auto-emploi.