Dans son allocution, le coordonnateur du COUSP, Dissia Fatouine, a rappelé que ce centre repose sur des politiques, des plans et des procédures bien définis, incluant un plan stratégique quinquennal, un manuel de procédures, des concepts d’opérations et des procédures opérationnelles standard (SOP). Il dispose également de plans spécifiques d’intervention pour les maladies prioritaires.
Le centre compte une équipe de ressources humaines qualifiées, notamment :
La construction de ce bâtiment découle d’un accord entre le gouvernement tchadien et la Banque mondiale, prévoyant un financement sous forme de don d’un montant de 30 millions de dollars américains (USD). Cet appui vise à remédier aux faiblesses systémiques du secteur de la santé humaine et animale, qui entravent la surveillance des maladies et les dispositifs de riposte.
Malgré des difficultés rencontrées dans le processus des marchés publics, la construction et l'équipement du bâtiment, réalisés pour un montant de 450 millions de FCFA, constituent l’un des principaux résultats du projet REDISSE IV. Ce projet a également permis :
Un engagement pour un système de santé modernisé
Le ministre de la Santé publique, Dr Abdelmadjid Abderahim, a rappelé l’appui considérable de la Banque mondiale pour aider le pays à faire face aux urgences sanitaires.
L’inauguration de ce centre, entièrement financé par la Banque mondiale, s’inscrit dans le cadre de l’un des dix chantiers prioritaires du président de la République, visant à moderniser le système de santé et à améliorer la gestion des situations d’urgence.
Le ministre a également mis en garde contre l’impact du retrait des États-Unis du financement de certains programmes de santé, qui pourrait fragiliser le système de santé tchadien.
Le Tchad dispose désormais des outils nécessaires pour détecter, répondre et traiter efficacement les menaces sanitaires. Il appartient aux autorités de rationaliser l’utilisation des ressources afin de garantir une réponse efficace et durable.
Le centre compte une équipe de ressources humaines qualifiées, notamment :
- Une vingtaine de cadres formés, essentiels aux activités de préparation et de réponse ;
- Des équipes d'intervention rapide (EIR), déployées dans les 23 provinces et 10 districts prioritaires ;
- Des équipes médicales d’urgence (EMU), composées de 26 cadres ;
- L’équipe SURGE, regroupant 70 cadres multisectoriels et multidisciplinaires, mobilisables en temps réel.
La construction de ce bâtiment découle d’un accord entre le gouvernement tchadien et la Banque mondiale, prévoyant un financement sous forme de don d’un montant de 30 millions de dollars américains (USD). Cet appui vise à remédier aux faiblesses systémiques du secteur de la santé humaine et animale, qui entravent la surveillance des maladies et les dispositifs de riposte.
Malgré des difficultés rencontrées dans le processus des marchés publics, la construction et l'équipement du bâtiment, réalisés pour un montant de 450 millions de FCFA, constituent l’un des principaux résultats du projet REDISSE IV. Ce projet a également permis :
- L’opérationnalisation de 17 points d’entrée ;
- La mise en place de 20 centres de surveillance épidémiologique ;
- La réhabilitation et l’équipement de laboratoires spécialisés, tels que ZODIAC/IRED, LABIEP et REPIMAT, dédiés au diagnostic et à la surveillance des zoonoses ;
- La contribution au financement du plan de réponse du Tchad face à la crise provoquée par l’afflux massif de réfugiés soudanais à l’Est du pays.
Un engagement pour un système de santé modernisé
Le ministre de la Santé publique, Dr Abdelmadjid Abderahim, a rappelé l’appui considérable de la Banque mondiale pour aider le pays à faire face aux urgences sanitaires.
L’inauguration de ce centre, entièrement financé par la Banque mondiale, s’inscrit dans le cadre de l’un des dix chantiers prioritaires du président de la République, visant à moderniser le système de santé et à améliorer la gestion des situations d’urgence.
« Nous devons être prêts et mobiliser toutes nos énergies pour ne pas être pris au dépourvu par l’émergence de nouvelles maladies. Les mutations génétiques pourraient encore modifier le contexte sanitaire », a-t-il souligné.
Le ministre a également mis en garde contre l’impact du retrait des États-Unis du financement de certains programmes de santé, qui pourrait fragiliser le système de santé tchadien.
« Il est essentiel que nous soyons résilients et rationnels dans la gestion des ressources que nous recevons. Nous avons un devoir de redevabilité envers la population tchadienne », a-t-il affirmé.
Le Tchad dispose désormais des outils nécessaires pour détecter, répondre et traiter efficacement les menaces sanitaires. Il appartient aux autorités de rationaliser l’utilisation des ressources afin de garantir une réponse efficace et durable.