Ceux qui sont morts n’ont –ils pas droit au repos dans leurs demeures éternelles ? Ou bien ils ont commis des grandes exactions plus que nous qui sommes vivants, c’est pourquoi, ils sont vite rappelés ?
Non ! La mort est une disparition dans ce monde visible et chaque être humain en subira. Ceux qui nous ont précédés dans l’au-delà ont besoin d’un lieu de repos. C’est ainsi que la mairie a délimité un terrain spécial pour le repos éternel de l’âme disparue. Le cimetière n’est pas un bar dancing, ni une alimentation de boisson quelconque.
Ce n’est non plus un ring de Kung fu ni taekwondo ni Shuriken. La plupart des jeunes confondent le cimetière à un dancing bar. Il y a ceux qui veulent voir la tombe avec toute sorte de liqueurs et autres boissons alcoolisées pour se saouler la gueule. D’autres par contre sollicitent le cimetière comme un lieu de règlement de compte. Certaines personnes profitent du malheur des autres pour voler. Certes ! Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Venir consoler le cœur affligé ne doit pas dire venir voler, ni se souler pire encore se battre. Le cas le plus récent date du 24/ 09/2011, où un militaire en tenue a été surpris par les forces de l’ordre de Toukra, voler une moto. Ne pouvant pas échapper, il a abandonné la moto au cimetière près du village Ngonba pour prendre la poutre d’escampette. Mai qui sème le vent récole la tempête. Arrêter au cours d’une course poursuite grâce à la mobilisation des habitants de Ngonba. Conduit à Toukra, ce sieur a été envoyé à la gendarmerie pour subir et répondre de ses actes. Une carte militaire et un nouveau testament constituent ses pièces. Le cimetière n’est pas encore perdu de vue. Un certain Ndinga François refuse l’enterrement d’un Corps et finit par être passé au tabas et ligoter, afin de procéder à l’inhumation du regretté. Ces actes inhumains ne doivent pas prendre la place de la conscience. Car il n’ya pas de l’expérience dans la mort. Et personne ne pourra l’échapper. Laissons les armes de nos regrettés reposer en paix, car c’est un lieu qui nous attend tous. Un adage dit « chacun a son tour chez le coiffeur »
Ngonbey-ndi Moïse