Le gouvernement s'oppose à l’utilisation alternative du gaz butane et de l’essence comme carburant des automobiles

Lomé, le 13 juillet 2016-Le gouvernement togolais a annoncé mardi sa détermination à mettre fin à l’utilisation alternative de gaz butane, d’essence ou de gazol comme carburants des automobiles, notamment dans les transports de passagers. 

Cette annonce du gouvernement s’inscrit dans sa volonté de combattre ou d’éviter les risques liés à la pratique. Les autorités ont en effet constaté une augmentation de la pratique auprès des conducteurs.

« Les propriétaires de ces véhicules non conçus à l’origine par le fabricant pour être alimentés en gaz butane, sont instamment priés de condamner ce mode de consommation qui défie toue norme de sécurité », a indiqué un communiqué des ministères en charge de la sécurité et des transports. Selon Ninsao Gnofam, ministre en charge des Transports, la pratique « constitue un véritable danger pour les usagers de la circulation routière ».

Pour le colonel Yark Damehame, ministre de la sécurité, il s’agit en réalité « des embarcations de fortunes opérées par des techniciens et artisans de la place ou des Etats limitrophes qui se révèlent dangereux tant pour les usagers passagers que pour les tiers».

Pour éviter d’éventuels accidents ou des explosions, les autorités partent en guerre contre cette pratique. Un arrêté ministériel est annoncé pour sanctionner la pratique. Les autorités promettent d’ailleurs organiser une campagne de sensibilisation intensive à l’endroit des acteurs. L’objectif étant de leur faire comprendre les risques que cette situation représente pour la circulation routière au Togo.