Le leader de Boko haram ne fait aucun signe de vie depuis plus des trois

Il n'a pas l'habitude de se taire aussi longtemps, le leader charismatique de la secte extrémiste de Boko haram ne fait aucun signe de vie depuis plus des trois mois, laissant circuler des rumeurs persistantes sur sa disparition de la scène. Alors que des sources proches de l'armée nigériane indiquent que Abubakar Shekau aurait utilisé des faux documents pour tenter de rejoindre le fief de l'Etat Islamique via la Turquie, des sources sécuritaires camerounaises estiment que l’armée camerounaise l’aurait tué pendant de violents combats dans la région de Gambaru (Extrême-Nord) frontalière entre les deux pays, une information relayée par APA. Abubakar Shekau aurait été blessé ou tué dans des affrontements avec l'armée tchadienne au Lac Tchad, selon une autre source proche de l'armée tchadienne qui s’est confiée, à Alwihda, sous couvert de l'anonymat. Lui qui aime se vanter des attentats que son organisation commette au Nigeria, lui as menacé plusieurs fois le Tchad, reste muet sur le double attentat de N’Djamena qui a fait une trentaine de morts. En somme, mort ou vif, la secte semble être en difficulté pour avoir subi des revers en raison de l’intervention de l’armée tchadienne qui l’a déplumé, et quoi qu’il en soit, son sort sera définitivement scellé avant la fin de l’année en cours, avec la mise sur pied d’une Force multinationale conjointe (MNJTF), composée du Nigeria, le Niger, le Tchad, le Cameroun et le Bénin. Avec un effectif d’environ 9. 000 hommes, elle doit être déployée à partir du 30 juillet. Elle sera basée à N'Djamena et dirigée par un Nigérian, avec un adjoint camerounais pour une mission initiale de 12 mois.