Le pétrole recule dans un marché déprimé. Crédits photo : Reuters
Londres - Les prix du pétrole poursuivaient leur recul mardi en cours d'échanges européens, dans un marché morose face à la baisse des Bourses chinoises et à un excès d'or noir qui ne se résorbe pas.
Vers 10H05 GMT (12H05 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 52,81 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 66 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 35 cents à 47,04 dollars.
Un surplus d'offre, un nombre des puits de forage aux États-Unis qui augmente et une nouvelle chute soudaine des Bourses chinoises lundi ont tiré les cours du WTI sous le niveau technique important de 48 dollars le baril, notait Seth Kleinman, analyste chez Citi.
La Bourse de Shanghai avait clôturé lundi sur un recul spectaculaire de 8,48% - la plus importante baisse en huit ans - témoignant des limites de l'action gouvernementale pour rétablir la confiance des investisseurs - et a fini sur une nouvelle baisse mardi, de 1,68%.
La correction à la hausse des Bourses chinoises mardi est relativement petite si on la compare avec la dégringolade de la veille, et les opérateurs de marché attendent une action plus ferme du gouvernement chinois pour se positionner, expliquait Chris Beauchamp, analyste chez IG.
La chute des Bourses chinoises qui a entraîné dans son sillage les Bourses mondiales déprime en effet les investisseurs qui se débarrassent de leur actifs les plus risqués, comme les contrats à terme sur le pétrole.
Les cours du WTI, la référence américaine du brut, ont atteint mardi vers 08H00 GMT leur plus bas niveau en quatre mois, à 46,68 dollars la baril.
La référence européenne du brut, le Brent, n'était pas en meilleure position ce mardi, tombant à la même heure à 52,28 dollars le baril, son minimum depuis début février, soit près de six mois.
Les investisseurs qui pariaient sur une hausse des prix se retirent également de ce marché, et selon les analystes de Commerzbank le nombre de positions longues sur le Brent demeure assez haut pour causer une nouvelle correction à la baisse des cours de la référence européenne.
De plus, du côté des fondamentaux de marché, rien ne semble pointer vers une réduction de la surabondance d'or noir, dont le surplus par rapport à la demande est estimé entre 1 et 1,5 million de barils par jour (mbj) selon plusieurs analystes.
La production de brut de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) continue de grimper avec un nouveau record de la production irakienne en juillet, notaient les analystes de Citi.
Ces derniers constataient également que l'offre hors-Opep et hors pétrole de schiste demeurait robuste, augmentant au premier semestre 2015 de 9,4% au Brésil, de 1,1% en Russie, et de 2,4% au Canada.
Vers 10H05 GMT (12H05 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 52,81 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 66 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 35 cents à 47,04 dollars.
Un surplus d'offre, un nombre des puits de forage aux États-Unis qui augmente et une nouvelle chute soudaine des Bourses chinoises lundi ont tiré les cours du WTI sous le niveau technique important de 48 dollars le baril, notait Seth Kleinman, analyste chez Citi.
La Bourse de Shanghai avait clôturé lundi sur un recul spectaculaire de 8,48% - la plus importante baisse en huit ans - témoignant des limites de l'action gouvernementale pour rétablir la confiance des investisseurs - et a fini sur une nouvelle baisse mardi, de 1,68%.
La correction à la hausse des Bourses chinoises mardi est relativement petite si on la compare avec la dégringolade de la veille, et les opérateurs de marché attendent une action plus ferme du gouvernement chinois pour se positionner, expliquait Chris Beauchamp, analyste chez IG.
La chute des Bourses chinoises qui a entraîné dans son sillage les Bourses mondiales déprime en effet les investisseurs qui se débarrassent de leur actifs les plus risqués, comme les contrats à terme sur le pétrole.
Les cours du WTI, la référence américaine du brut, ont atteint mardi vers 08H00 GMT leur plus bas niveau en quatre mois, à 46,68 dollars la baril.
La référence européenne du brut, le Brent, n'était pas en meilleure position ce mardi, tombant à la même heure à 52,28 dollars le baril, son minimum depuis début février, soit près de six mois.
Les investisseurs qui pariaient sur une hausse des prix se retirent également de ce marché, et selon les analystes de Commerzbank le nombre de positions longues sur le Brent demeure assez haut pour causer une nouvelle correction à la baisse des cours de la référence européenne.
De plus, du côté des fondamentaux de marché, rien ne semble pointer vers une réduction de la surabondance d'or noir, dont le surplus par rapport à la demande est estimé entre 1 et 1,5 million de barils par jour (mbj) selon plusieurs analystes.
La production de brut de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) continue de grimper avec un nouveau record de la production irakienne en juillet, notaient les analystes de Citi.
Ces derniers constataient également que l'offre hors-Opep et hors pétrole de schiste demeurait robuste, augmentant au premier semestre 2015 de 9,4% au Brésil, de 1,1% en Russie, et de 2,4% au Canada.