Le président soudanais en Mauritanie malgré un mandat d'arrêt de la CPI. Crédit photo : Sources
Le président soudanais Omar el-Béchir, visé depuis 2009 par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), est arrivé dimanche en Mauritanie pour un sommet sur la Grande muraille verte, un projet pour stopper l'avancée du désert, a-t-on appris de source officielle.
Omar el-Béchir ne devrait pas être inquiété en Mauritanie, qui ne fait pas partie des pays africains signataires du traité de Rome instituant la CPI, qui le poursuit pour génocide au Darfour, une province du Soudan.
Sa visite à Nouakchott intervient quelques semaines après celle en Afrique du Sud, qui avait refusé d'exécuter le mandat d'arrêt de la CPI contre le président soudanais, présent les 14 et 15 juin à Johannesburg pour un sommet de l'Union africaine (UA).
Le dirigeant soudanais doit participer lundi à un sommet de la Grande muraille verte, une initiative pour freiner l'avancée du désert du Sahara, selon l'Agence mauritanienne d'information (AMI, officielle).
Outre M. Béchir, les présidents du Burkina Faso, du Sénégal, du Mali, du Tchad et de la Mauritanie sont attendus à ce sommet d'une journée.
Au pouvoir depuis 1989, el-Béchir est inculpé pour génocide par la CPI pour des crimes commis sur la population civile du Darfour, dans le conflit qui fait rage depuis 2003 entre le gouvernement soudanais et les insurgés de cette province soudanaise.
Ce conflit a fait plus de 300.000 morts et déplacé 2,5 millions de personnes.
Le "Grande muraille verte", qui doit aller du Sénégal à Djibouti, serait longue de 7.000 km et large de 15 km. Cette barrière de végétation serait accompagnée de bassins de rétention pour recueillir l'eau de pluie.
L'idée a été lancée par l'ancien président nigérian Olusegun Obasanjo en 2005, avant d'être reprise par son homologue sénégalais de l'époque, Abdoulaye Wade.
L'Agence panafricaine de la Grande muraille verte est formée de onze pays: Burkina Faso, Djibouti, Erythrée, Éthiopie, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Soudan et Tchad.
Omar el-Béchir ne devrait pas être inquiété en Mauritanie, qui ne fait pas partie des pays africains signataires du traité de Rome instituant la CPI, qui le poursuit pour génocide au Darfour, une province du Soudan.
Sa visite à Nouakchott intervient quelques semaines après celle en Afrique du Sud, qui avait refusé d'exécuter le mandat d'arrêt de la CPI contre le président soudanais, présent les 14 et 15 juin à Johannesburg pour un sommet de l'Union africaine (UA).
Le dirigeant soudanais doit participer lundi à un sommet de la Grande muraille verte, une initiative pour freiner l'avancée du désert du Sahara, selon l'Agence mauritanienne d'information (AMI, officielle).
Outre M. Béchir, les présidents du Burkina Faso, du Sénégal, du Mali, du Tchad et de la Mauritanie sont attendus à ce sommet d'une journée.
Au pouvoir depuis 1989, el-Béchir est inculpé pour génocide par la CPI pour des crimes commis sur la population civile du Darfour, dans le conflit qui fait rage depuis 2003 entre le gouvernement soudanais et les insurgés de cette province soudanaise.
Ce conflit a fait plus de 300.000 morts et déplacé 2,5 millions de personnes.
Le "Grande muraille verte", qui doit aller du Sénégal à Djibouti, serait longue de 7.000 km et large de 15 km. Cette barrière de végétation serait accompagnée de bassins de rétention pour recueillir l'eau de pluie.
L'idée a été lancée par l'ancien président nigérian Olusegun Obasanjo en 2005, avant d'être reprise par son homologue sénégalais de l'époque, Abdoulaye Wade.
L'Agence panafricaine de la Grande muraille verte est formée de onze pays: Burkina Faso, Djibouti, Erythrée, Éthiopie, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Soudan et Tchad.