Le réchauffement climatique est l’un des problèmes majeurs de notre siècle. Alors que tous les scientifiques tirent la sonnette d’alarme, de nombreuses initiatives individuelles émergent. Les consommateurs ont désormais compris qu’ils avaient un rôle majeur à jouer, à travers le boycott, le recyclage ou diverses actions. Mais les gouvernements ont quelque peu tardé à introduire ces préoccupations au sein de leurs programmes politiques.
C’est chose faite depuis quelques années, même si les changements peinent à se mettre en place. Et si la scène internationale, y compris certaines industries comme celle du jeu, a désormais pris au sérieux la question environnementale, avec la création du Jour de la Terre par exemple, les pays africains se mettent également à initier de nombreux projets écologiques, notamment pour lutter contre la sécheresse.
L’initiative « Grande Muraille Verte »
C’est chose faite depuis quelques années, même si les changements peinent à se mettre en place. Et si la scène internationale, y compris certaines industries comme celle du jeu, a désormais pris au sérieux la question environnementale, avec la création du Jour de la Terre par exemple, les pays africains se mettent également à initier de nombreux projets écologiques, notamment pour lutter contre la sécheresse.
L’initiative « Grande Muraille Verte »
C’est en 2007 qu’est né le projet « Grande Muraille Verte ». Il y a déjà 14 ans, le problème de la désertification autour de la région du Sahel posait de graves problèmes environnementaux et politiques. Cette initiative est née d’un espoir : celui de planter 8000 kilomètres de forêts dans ce lieu géographique au sud du Sahara, et empêcher les effets dévastateurs du réchauffement climatique.
En effet, la désertification crée une raréfaction de l’accès à l’eau pour les populations, mais aussi une sécheresse impactant l’agriculture et les récoltes. Le manque de nourriture dans une région qui s'appauvrit de jour en jour est également un sérieux problème politique, car il entraîne des conflits au sein des populations pour accéder à ces ressources naturelles. L’immigration de masse vers l’Europe en est donc une conséquence directe.
En effet, la désertification crée une raréfaction de l’accès à l’eau pour les populations, mais aussi une sécheresse impactant l’agriculture et les récoltes. Le manque de nourriture dans une région qui s'appauvrit de jour en jour est également un sérieux problème politique, car il entraîne des conflits au sein des populations pour accéder à ces ressources naturelles. L’immigration de masse vers l’Europe en est donc une conséquence directe.
Des arbres pour sauver la région
C’est alors que l’Union Africaine été à l’initiative de ce projet, afin de restaurer la flore dégradée de la région du Sahel et ainsi, redonner de l’espoir à ses habitants. Car lorsque le projet sera achevé, il permettra de protéger les terres du vent venu du désert, mais aussi d’humidifier les terres. Ainsi, il contribuera à un renouveau de l’agriculture et de l’élevage, enrayant petit à petit le problème d’accès à l’eau et à la nourriture pour les populations locales.
Cette muraille, constituée d’arbres, devrait s’étendre de Djibouti, à l’est du continent, et le traverser jusqu’au Sénégal, à l'extrême ouest. Mais depuis, le projet a quelque peu évolué en une série d’actions ciblées visant à protéger les écosystèmes et accompagner les habitants de la région, en les soutenant dans leurs initiatives locales de préservation de l’environnement.
Un objectif trop ambitieux ?
Le projet visait à couvrir plus de 100 millions d’hectares de terres arides avec des forêts, permettant une absorption massive de carbone qui impacterait la planète entière. C’est une action essentielle contre le réchauffement climatique dans l’une des régions la plus impactée par le phénomène. L’objectif était également de créer des millions d’emplois liés à l’écologie pour les populations locales et d’endiguer les pénuries d’eau et de nourriture.
Mais comment évolue le projet depuis 2007 ? De nombreux rapports, notamment des Nations Unies, montrent un retard non négligeable dans l’avancée de cette Grande Muraille Verte. Et ce n’est pas étonnant : la réalisation de la plus grande construction verte jamais initiée est désormais un parcours semé d’embûches. En effet, depuis 14 ans, c’est seulement 4% des territoires concernés qui ont été reforestés.
En cause, un manque évident de subventions et de surveillance. Car les pays ne sont pas tous égaux : l’Éthiopie ayant commencé le projet avant les autres, elle est en avance sur sa reforestation, tandis que le Burkina Faso est à l’arrière tout en ayant reçu plus de subventions. Quant au Tchad, de nombreuses associations s’affairent à sensibiliser les politiques à des problèmes environnementaux persistants, nuisant à l’avancement du projet.
Cependant, de nombreux fonctionnaires des Nations Unies mettent en avant les avancées du projet, les centaines de milliers d’emplois créés grâce à l’initiative et les hectares de forêts plantés.
Il ne fait aucun doute que l’initiative est porteuse d’espoiret montre à quel point nous avons la possibilité de travailler avec la nature et non contre elle. Construire ensemble un meilleur futur semble désormais à portée de main.
Le projet a jusqu’en 2030 pour être complètement réalisé et il ne fait aucun doute que son importance est désormais primordiale dans la lutte contre le réchauffement climatique.
C’est alors que l’Union Africaine été à l’initiative de ce projet, afin de restaurer la flore dégradée de la région du Sahel et ainsi, redonner de l’espoir à ses habitants. Car lorsque le projet sera achevé, il permettra de protéger les terres du vent venu du désert, mais aussi d’humidifier les terres. Ainsi, il contribuera à un renouveau de l’agriculture et de l’élevage, enrayant petit à petit le problème d’accès à l’eau et à la nourriture pour les populations locales.
Cette muraille, constituée d’arbres, devrait s’étendre de Djibouti, à l’est du continent, et le traverser jusqu’au Sénégal, à l'extrême ouest. Mais depuis, le projet a quelque peu évolué en une série d’actions ciblées visant à protéger les écosystèmes et accompagner les habitants de la région, en les soutenant dans leurs initiatives locales de préservation de l’environnement.
Un objectif trop ambitieux ?
Le projet visait à couvrir plus de 100 millions d’hectares de terres arides avec des forêts, permettant une absorption massive de carbone qui impacterait la planète entière. C’est une action essentielle contre le réchauffement climatique dans l’une des régions la plus impactée par le phénomène. L’objectif était également de créer des millions d’emplois liés à l’écologie pour les populations locales et d’endiguer les pénuries d’eau et de nourriture.
Mais comment évolue le projet depuis 2007 ? De nombreux rapports, notamment des Nations Unies, montrent un retard non négligeable dans l’avancée de cette Grande Muraille Verte. Et ce n’est pas étonnant : la réalisation de la plus grande construction verte jamais initiée est désormais un parcours semé d’embûches. En effet, depuis 14 ans, c’est seulement 4% des territoires concernés qui ont été reforestés.
En cause, un manque évident de subventions et de surveillance. Car les pays ne sont pas tous égaux : l’Éthiopie ayant commencé le projet avant les autres, elle est en avance sur sa reforestation, tandis que le Burkina Faso est à l’arrière tout en ayant reçu plus de subventions. Quant au Tchad, de nombreuses associations s’affairent à sensibiliser les politiques à des problèmes environnementaux persistants, nuisant à l’avancement du projet.
Cependant, de nombreux fonctionnaires des Nations Unies mettent en avant les avancées du projet, les centaines de milliers d’emplois créés grâce à l’initiative et les hectares de forêts plantés.
Il ne fait aucun doute que l’initiative est porteuse d’espoiret montre à quel point nous avons la possibilité de travailler avec la nature et non contre elle. Construire ensemble un meilleur futur semble désormais à portée de main.
Le projet a jusqu’en 2030 pour être complètement réalisé et il ne fait aucun doute que son importance est désormais primordiale dans la lutte contre le réchauffement climatique.