Mahamat Gabdou Ngaizounet était ambassadeur plénipotentiaire accrédité à Bangui sous le règne du Conseil Supérieur Militaire (CSM) présidé par le général Felix Malloum Ngakoutou Bey-Ndi. L'auteur décrit au jour le jour la vie politique en Centrafrique sous le règne du Maréchal Bokassa dont la mégalomanie entrainera plus tard l’avènement d'une éphémère monarchie impériale dans ce pays d'Afrique centrale, voisin au Tchad.
Ce journal retrace dans les moindres détails les frasques d'un despote imbu de sa personnalité qui s'imposait à son peuple comme un « président à vie », détenteur d'un pouvoir émanant de l'Éternel et sous les pieds de qui les centrafricains devraient implorer la grâce de rester en vie. Mahamat Gabdou Ngaizounet décrit des scènes où le despote étale ses états d’âme devant les siens et fait régner sa volonté sur la Centrafrique.
Témoin privilégié ayant eu accès au Palais Présidentiel et à la tribune d'honneur pendant les cérémonies protocolaires diverses, Mahamat Gabdou nous fait entrer dans les secrets de celui qui a dirigé de mains de maître ce pays diamantifère.
D'une plume fluide, l'ex-diplomate, aujourd'hui octogénaire, narre son sejour au pays de Barthelemy Boganda avec candeur, bien qu'à l’époque, il faisait sans doute semblant de n'avoir vu et de ne vouloir rien voir. Ces souvenirs si lointains qui ressurgissent au moment même où le président ldriss Deby Itno est élevé par son peuple à la dignité de Maréchal du Tchad ne sauraient être perçus comme une simple coïncidence par le lecteur averti. Bien que l'auteur n'y fasse pas allusion, on a comme la chair de poule en parcourant ces bribes de dérive dictatoriale qui nous invite, nous tchadiens, à craindre un éventuel dérapage de notre processus démocratique.
Que les faits vécus au bord de l'Oubangui par nos voisins ne coulent pas, d'année en année, vers notre cher Chari ! C'est un journal captivant. Les frasques d'un tyran aux allures ubuesques sont mises en relief dans ce journal reconstitué par l'ambassadeur plénipotentiaire et Extraordinaire du Tchad en République Centrafricaine en 1975. Cet ouvrage plonge le lecteur dans les faits et méfaits de Jean Bedel Bokassa, chef de l'État et des armées, "président à vie", "Maréchal" puis Empereur Bokassa 1er.
Des chroniques rédigées dans un style simpliste qui lèvent un pan de voile sur les dérives totalitaires et la mégalomanie d'un despote africain.
Mahamat Gabdou Ngaizounet est né à Fort-Lamy (N'Djamena) le 19 juin 1934. Il a été un témoin privilégié de l'accession de Tchad à l'indépendance. ll a eu le privilège d'être un des acteurs majeurs de l'univers administratif de ce pays. Il a fait office d'ambassadeur plénipotentiaire accrédité au pays du Maréchal Jean Bedel Bokassa. Dans ce journal, il partage ses souvenirs indélébiles au bord de l'Oubangui Chari.
Ce journal retrace dans les moindres détails les frasques d'un despote imbu de sa personnalité qui s'imposait à son peuple comme un « président à vie », détenteur d'un pouvoir émanant de l'Éternel et sous les pieds de qui les centrafricains devraient implorer la grâce de rester en vie. Mahamat Gabdou Ngaizounet décrit des scènes où le despote étale ses états d’âme devant les siens et fait régner sa volonté sur la Centrafrique.
Témoin privilégié ayant eu accès au Palais Présidentiel et à la tribune d'honneur pendant les cérémonies protocolaires diverses, Mahamat Gabdou nous fait entrer dans les secrets de celui qui a dirigé de mains de maître ce pays diamantifère.
D'une plume fluide, l'ex-diplomate, aujourd'hui octogénaire, narre son sejour au pays de Barthelemy Boganda avec candeur, bien qu'à l’époque, il faisait sans doute semblant de n'avoir vu et de ne vouloir rien voir. Ces souvenirs si lointains qui ressurgissent au moment même où le président ldriss Deby Itno est élevé par son peuple à la dignité de Maréchal du Tchad ne sauraient être perçus comme une simple coïncidence par le lecteur averti. Bien que l'auteur n'y fasse pas allusion, on a comme la chair de poule en parcourant ces bribes de dérive dictatoriale qui nous invite, nous tchadiens, à craindre un éventuel dérapage de notre processus démocratique.
Que les faits vécus au bord de l'Oubangui par nos voisins ne coulent pas, d'année en année, vers notre cher Chari ! C'est un journal captivant. Les frasques d'un tyran aux allures ubuesques sont mises en relief dans ce journal reconstitué par l'ambassadeur plénipotentiaire et Extraordinaire du Tchad en République Centrafricaine en 1975. Cet ouvrage plonge le lecteur dans les faits et méfaits de Jean Bedel Bokassa, chef de l'État et des armées, "président à vie", "Maréchal" puis Empereur Bokassa 1er.
Des chroniques rédigées dans un style simpliste qui lèvent un pan de voile sur les dérives totalitaires et la mégalomanie d'un despote africain.
Mahamat Gabdou Ngaizounet est né à Fort-Lamy (N'Djamena) le 19 juin 1934. Il a été un témoin privilégié de l'accession de Tchad à l'indépendance. ll a eu le privilège d'être un des acteurs majeurs de l'univers administratif de ce pays. Il a fait office d'ambassadeur plénipotentiaire accrédité au pays du Maréchal Jean Bedel Bokassa. Dans ce journal, il partage ses souvenirs indélébiles au bord de l'Oubangui Chari.