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Les conséquences collatérales de la crise Malienne


Alwihda Info | Par Moussa Guetane Moussa - 4 Février 2013



Les conséquences collatérales de la crise Malienne

La crise malienne commence à avoir des conséquences au-delà des frontières de ce pays sahélien. Les différents groupes extrémistes évoluant dans la région ont des sympathisants un peu partout dans le monde, et surtout en France où des nombreux membres de la communauté Algérienne vivant en France, notamment à Marseille.

Courant janvier, juste après l’intervention française, un groupe de jeunes algériens vivant à Marseille s’était attaqué à quelques ressortissants de l’Afrique subsaharien. Évoluant en groupe de huit à dix personnes, celles-ci se sont pris en passant tabac un Nigérien avant de fuir les lieux. Le groupe récidive quelques jours plus tard en attaquant deux amis, un tchadien et un somalien. Ce dernier étant un infirme utilisant des béquilles pour se mouvoir. Les délinquants avaient utilisés les béquilles pour fracasser les vitrines de la voiture des victimes et les frapper sauvagement avec.

Les victimes avaient subis des nombreuses lésions corporelles dont une fracture au bras pour le tchadien. Après leur forfait, les agresseurs avaient fuit les lieux, mais des cameras de surveillance avaient captées l’horrible scène d’agression raciste et gratuite contre des personnes qui n’avaient rien à voir avec le problème politique qui prévaut actuellement au sahel. La question est de savoir si les agresseurs étaient montés au créneau pour faire une chasse aux Noirs à cause de l’implication d’AQMI, un groupe salafiste extrémiste composé essentiellement d’Algériens. Les Algériens s’opposent-ils à l’intervention au Mali contre leurs frères extrémistes terroristes?

Les deux amis étaient dans une voiture, à l’arrêt dans un parking, le groupe de huit jeunes algériens étaient venus leur demander des cigarettes. Les deux amis qui allaient subir une bestialité barbare du groupe avaient répondus qu’ils ne fumaient pas. Avec des idées bien méritées dans leur tête, les huit jeunes algériens avaient commencés à proférer des injures racistes avant de passer violemment à tabac les innocentes victimes:
-Sales nègres, vous allez passer un sale quart d’heure…
-Croyez-vous que Marseille est pour les nègres? Elle a été construite par nos grands parents, elle est la ville des Algériens, des arabes…
-Croyez-vous que le Mali est pour les Noirs?

Après quelques jours à l’hôpital pour soigner leur blessure et le violent choc nerveux qu’ils avaient subis, les deux amis, victimes de la barbarie de jeunes Algériens ont eu leur congé de l’hôpital. Une plainte a été déposée par la première victime Nigérienne. Les deux dernières victimes tchadienne et somalienne avaient également déposées une plainte. Les agresseurs étaient connus des services de la police qui les recherchent activement. Ces huit bandits algériens n’étaient pas à leur première agression à connotation raciste contre des ressortissants de l’Afrique au subsaharienne.

Cette guerre a aussi des conséquences sur le terrain au Mali où des touaregs et arabes sont pris pour cibles pour la simple raison qu’ils appartiennent a une classe ethnique accusée de collusion avec les extrémistes. Les ressortissants subsahariens et surtout ceux des pays engagés dans le conflit au Mali doivent faire preuve de vigilance et d’éviter de se trouver aux endroits à forte concentration Maghrébine principalement Algérienne.

La morale de cette affaire est que bien que l’Afrique cherche à se débarrasser des actes barbares comme l’extrémisme religieux, des nostalgiques de l’effusion de sang des innocents et des pratiques moyenâgeuses croient encore au triomphe de l’obscurantisme sur le bon sens et la rationalité. Il est grand temps pour les médias et gouvernement Algériens de prendre le taureau par les cornes pour sensibiliser leur peuple contre les dérives racistes. Beaucoup d’étudiants ont toujours rapportés les injures racistes et les discriminations dont ils ont subi durant leur séjour estudiantin.

Moussa Guetane Moussa



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