Le président français, Emmanuel Macron effectuera du 22 au 23 décembre une visite officielle au Tchad où il va s’entretenir avec son homologue Idriss Deby Itno sur des questions brulantes liées à la situation politique, économique et sécuritaire du pays. Les deux dirigeants se pencheront sur la menace d’instabilité qui prévaut dans la sous-région, d’après une source officielle.
La montée en puissance de la Russie en RCA et au Soudan
La première visite du président Emmanuel Macron en Afrique centrale, depuis son élection à la présidence de la république française, vise d’une part à saluer l’engagement du Tchad dans la lutte contre le terrorisme au Sahel et d’autre part à impliquer de nouveau le Tchad et le Congo dans la crise centrafricaine pour diluer un peu l’influence grandissante de la Russie en RCA et au Soudan. La présence russe inquièterait sérieusement Paris.
Emmanuel Macron a choisi de consacrer sa première visite en Afrique Centrale au Tchad, au détriment du Congo et du Gabon dont les deux dirigeants, à savoir Ali Bongo Ondimba et Denis Sassou Nguesso, ne sont pas du tout appréciés par l’actuel locataire du palais de l’Elysée. Il préfère renouveler sa confiance au président Idriss Deby Itno que la France continue de considérer comme un acteur qui joue un rôle déterminant dans la lutte contre les terroristes de Boko Haram dans le bassin du Lac Tchad.
Les présidents Idriss Deby Itno et Emmanuel Macron devraient s’entretenir dimanche 23 décembre à la présidence de la république du Tchad sur la situation en RCA avec la montée en puissance de la Russie, la lutte contre Boko Haram dans le bassin du Lac-Tchad, la morosité économique et le veto américain ayant bloqué le projet de financement du G5 Sahel présenté par la France devant le conseil de sécurité des Nations-Unies.
L'instabilité dans la région du Tibesti et l'insécurité au nord
Après leur tête à tête, les deux hommes d’Etat feront une déclaration conjointe à la presse nationale et internationale. Les autorités françaises s’inquiètent de la détérioration du climat sécuritaire dans la région du Tibesti et la présence de rebelles tchadiens dans la partie méridionale de la Libye. Cette présence est perçue par les français comme une menace pour la stabilité du Tchad, apprend-t-on auprès d’une source française.
Le président français Emmanuel Macron, lors de son entretien avec le président Idriss Deby Itno, lui exprimera son soutien total dans le conflit qui oppose l’armée régulière tchadienne et le comité d’auto-défense de Miski, selon cette même source. Depuis le déclenchement de ce conflit dans le massif du Tibesti, la France continue d’apporter un soutien en logistique, renseignement militaire, carburant et acheminement de matériel militaire à Faya Largeau qui sert de base arrière de l’armée pour les opérations militaires dans le Tibesti.
Les français ont joué un rôle très important dans le rapatriement des blessés des combats de Miski, de Faya vers N’Djamena. Un autre soutien manifesté par les autorités française à l’égard de leur allié inconditionnel est le déblocage de 40 millions d’euros. Ce soutien financier s’inscrit dans le cadre de l’accord signé entre le Tchad et le Fonds Monétaire Internationale pour structurer la dette du Tchad à l’égard de Glencore, et surtout renforcer le régime du président Idriss Deby Itno pour contrecarrer les velléités russes en RCA et au Soudan, selon un journaliste contacté par Alwihda Info.
Les autorités françaises exprimeront leur inquiétude aux autorités tchadiennes sur l’augmentation du budget de la défense en 2019 alors que le prix du baril de pétrole est en chute.
Cette visite officielle du président français va être sanctionnée par un déjeuner entre les deux chefs d’Etat. Le président français devrait aussi rencontrer, dans la journée de dimanche 23 décembre à la maison de la Femme, des femmes leaders avec qui, il devra échanger sur les diverses problématiques liées à leur développement.
L'opération Barkhane
Au cours de la journée du samedi 22 décembre, Emmanuel Macron devra consacrer sa visite à l'aspect militaire. Va-t-il se comporter comme un hôte en terrain conquis au Tchad comme il l’a fait lors de sa première visite au Mali ? Macron avait préféré rencontrer prioritairement les militaires français présents sur place à son arrivée, avant de recevoir plus tard son homologue malien, foulant allègrement aux pieds la tradition africaine. Rien n’est moins sûr mais tout porte à croire qu’on pourrait s’attendre à une telle surprise lors de la visite du président français au Tchad où il pourrait éviter sciemment d’être reçu à l’aéroport Hassan Djamous par le président tchadien, Idriss Deby Itno.
Le président Macron passera le soir du 22 décembre avec les soldats français de l’opération Barkhane pour anticiper la célébration de la fête de Noël. Cela s’inscrit dans le cadre de la politique traditionnelle de chefs d’Etats français, avec des repas préparés par un cuisinier de l’Elysée. Emmanuel Macron rencontrera les chefs de détachements européens qui travaillent dans l’opération Barkhane et ensuite des officiers tchadiens.
Il visitera également la garnison militaire du Groupement Anti-terroriste (PCI) où un général français basé à N’Djamena fera la présentation du détachement au président, selon une source officielle française.
Aucune rencontre n’a officiellement été annoncée entre le président français et l’opposition démocratique tchadienne. Toutefois, le président français pourrait recevoir 5 chefs de partis d’opposition, notamment les challengers de Deby aux dernières élections présidentielles de 2016, selon une source au sein de l'opposition tchadienne.
La montée en puissance de la Russie en RCA et au Soudan
La première visite du président Emmanuel Macron en Afrique centrale, depuis son élection à la présidence de la république française, vise d’une part à saluer l’engagement du Tchad dans la lutte contre le terrorisme au Sahel et d’autre part à impliquer de nouveau le Tchad et le Congo dans la crise centrafricaine pour diluer un peu l’influence grandissante de la Russie en RCA et au Soudan. La présence russe inquièterait sérieusement Paris.
Emmanuel Macron a choisi de consacrer sa première visite en Afrique Centrale au Tchad, au détriment du Congo et du Gabon dont les deux dirigeants, à savoir Ali Bongo Ondimba et Denis Sassou Nguesso, ne sont pas du tout appréciés par l’actuel locataire du palais de l’Elysée. Il préfère renouveler sa confiance au président Idriss Deby Itno que la France continue de considérer comme un acteur qui joue un rôle déterminant dans la lutte contre les terroristes de Boko Haram dans le bassin du Lac Tchad.
Les présidents Idriss Deby Itno et Emmanuel Macron devraient s’entretenir dimanche 23 décembre à la présidence de la république du Tchad sur la situation en RCA avec la montée en puissance de la Russie, la lutte contre Boko Haram dans le bassin du Lac-Tchad, la morosité économique et le veto américain ayant bloqué le projet de financement du G5 Sahel présenté par la France devant le conseil de sécurité des Nations-Unies.
L'instabilité dans la région du Tibesti et l'insécurité au nord
Après leur tête à tête, les deux hommes d’Etat feront une déclaration conjointe à la presse nationale et internationale. Les autorités françaises s’inquiètent de la détérioration du climat sécuritaire dans la région du Tibesti et la présence de rebelles tchadiens dans la partie méridionale de la Libye. Cette présence est perçue par les français comme une menace pour la stabilité du Tchad, apprend-t-on auprès d’une source française.
Le président français Emmanuel Macron, lors de son entretien avec le président Idriss Deby Itno, lui exprimera son soutien total dans le conflit qui oppose l’armée régulière tchadienne et le comité d’auto-défense de Miski, selon cette même source. Depuis le déclenchement de ce conflit dans le massif du Tibesti, la France continue d’apporter un soutien en logistique, renseignement militaire, carburant et acheminement de matériel militaire à Faya Largeau qui sert de base arrière de l’armée pour les opérations militaires dans le Tibesti.
Les français ont joué un rôle très important dans le rapatriement des blessés des combats de Miski, de Faya vers N’Djamena. Un autre soutien manifesté par les autorités française à l’égard de leur allié inconditionnel est le déblocage de 40 millions d’euros. Ce soutien financier s’inscrit dans le cadre de l’accord signé entre le Tchad et le Fonds Monétaire Internationale pour structurer la dette du Tchad à l’égard de Glencore, et surtout renforcer le régime du président Idriss Deby Itno pour contrecarrer les velléités russes en RCA et au Soudan, selon un journaliste contacté par Alwihda Info.
Les autorités françaises exprimeront leur inquiétude aux autorités tchadiennes sur l’augmentation du budget de la défense en 2019 alors que le prix du baril de pétrole est en chute.
Cette visite officielle du président français va être sanctionnée par un déjeuner entre les deux chefs d’Etat. Le président français devrait aussi rencontrer, dans la journée de dimanche 23 décembre à la maison de la Femme, des femmes leaders avec qui, il devra échanger sur les diverses problématiques liées à leur développement.
L'opération Barkhane
Au cours de la journée du samedi 22 décembre, Emmanuel Macron devra consacrer sa visite à l'aspect militaire. Va-t-il se comporter comme un hôte en terrain conquis au Tchad comme il l’a fait lors de sa première visite au Mali ? Macron avait préféré rencontrer prioritairement les militaires français présents sur place à son arrivée, avant de recevoir plus tard son homologue malien, foulant allègrement aux pieds la tradition africaine. Rien n’est moins sûr mais tout porte à croire qu’on pourrait s’attendre à une telle surprise lors de la visite du président français au Tchad où il pourrait éviter sciemment d’être reçu à l’aéroport Hassan Djamous par le président tchadien, Idriss Deby Itno.
Le président Macron passera le soir du 22 décembre avec les soldats français de l’opération Barkhane pour anticiper la célébration de la fête de Noël. Cela s’inscrit dans le cadre de la politique traditionnelle de chefs d’Etats français, avec des repas préparés par un cuisinier de l’Elysée. Emmanuel Macron rencontrera les chefs de détachements européens qui travaillent dans l’opération Barkhane et ensuite des officiers tchadiens.
Il visitera également la garnison militaire du Groupement Anti-terroriste (PCI) où un général français basé à N’Djamena fera la présentation du détachement au président, selon une source officielle française.
Aucune rencontre n’a officiellement été annoncée entre le président français et l’opposition démocratique tchadienne. Toutefois, le président français pourrait recevoir 5 chefs de partis d’opposition, notamment les challengers de Deby aux dernières élections présidentielles de 2016, selon une source au sein de l'opposition tchadienne.