Par Michel Chantry
La Présidente Catherine Samba-Panza. AFP
Chers compatriotes, je comprends votre désarroi.
Chers compatriotes combattants de la liberté contre l'oppression dans un Centrafrique chaotique,
Patrick Stéphane Akibata, Thierry Anatole M'Bomba Mebourou, journalistes, premiers prisonniers de la barbarie Centrafricaine, condamnés pour simple délit d'opinion
Et à tous les journalistes Centrafricains, je demande de rendre publique cet écrit qui constitue un crime plus condamnable que tous les crimes commis ces derniers mois en Centrafrique.
Mme Catherine Samba-Panza chie déjà un gros caca mou de femme sur la République Centrafricaine.
Avec ces dérives dictatoriales, il est temps qu'elle et son Procureur Ghislain Grézéngué attrapent les tueurs, les hommes armés, les vrais fauteurs de trouble, les tueurs de Bambari, Bria, Grimari, Dékoa, Bossangoa, Boda, Bouar, Birao, Ndélé, Kabo etc.. et de Bangui qui circulent librement et mangent avec eux tous les soirs, au lieu de s'en prendre aux Centrafricains déjà privés de liberté.
Que des poursuites judiciaires soit lancé par ce Procureur indépendant contre Djotodia et ses acolytes, dont Nicolas Tiangaye, Martin Ziguélé, Catherine Samba-Panza, Jacquesson Mazette et tous leurs bras armés. Qu'il nous dise enfin, que le Procureur retrouve de la voix, ce qu'il fait en ce moment pour la liberté de l’évêque de diocèse de la ville de Bossangoa (nord), Nestor Nongo Azagbia qui avait été enlevé hier soir à Batangafo avec trois autres prêtres et son chauffeur, c'est là qu'on connaîtra la valeur de ce Procureur qui aurait déclaré: « L’heure a sonné, la répression va s’abattre sur vous (les journalistes) ». Si c'est vrai, c'est vraiment un fils de chien, de chacal.
"La liberté de la presse ne s'use que quand on ne s'en sert pas".
Je demande à François Hollande, au plus bas dans les sondages, de prendre ses responsabilités dans ce pays qui ne respecte pas la séparation des pouvoirs car quand on n'est pas prophète chez soi en France, on est prophète nul part!
Cette femme doit partir.
En France il y a 68000 détenus dans les prisons françaises, en Centrafrique il n'y a pas de prisons, seuls deux journalistes et peut-être bientôt quatre sont faits prisonniers de Mme Samba-Panza. Soixante huit mille (68000 habitants), ce n'est même pas les populations des villes secondaires de Centrafrique: Berberati, Bambari, Bouar et Bossangoa. Ce n'est même pas les populations des villes comme Antony, Quimper, Levallois-Perret, Dunkerque, Troyes, Colmar, ou encore plus petit Toul.
Qu'est ce qu'elle a à cacher aux centrafricains dans sa vie privée pour mettre les journalistes, des Centrafricains désorientés au trou.
Le professeur de maçonnerie au Lycée technique de Bangui, Jacquesson MAZETTE, 2è Vice-président, du MLPC-SELEKA de Ziguélé qui n'aborde pas les vrais problèmes du pays et qui cautionne la dictature d'une salope.
J'en appelle à la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme, au Reporters sans frontières et à l'Organisation internationale de la Francophonie, au G8 dont ne font pas partie la très importante Mme Catherine Samba-Panza, à leur vigilance sur ce cas dans ce pays de Bokassa -les traditions sont tenaces!
Mme Catherine Samba-Panza et l'Etat Centrafricain n'ont pas d'argent pour nourrir des prisonniers. Depuis qu'elle est là avec Djotodia, plus de 13 mois qu'ils n'ont payé que 2mois de salaire aux Centrafricains, donc les parents et les amis ne pourront amener chaque jour de quoi nourrir aux deux journalistes prisonniers de Mme Samba-Samba.
Copie:
-Présidence de Centrafrique
-Ambassade de France à Bangui
-La Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH)
- Reporters sans frontières -rsf.org (ONG)
- Organisation internationale de la Francophonie
- Présidence de la République Française
- Le Groupe des Huit (G8)