Les dirigeants africains et le gouvernement américain ont souligné, en marge du Sommet États-Unis Afrique (13-15 décembre), la nécessité d’accroître les investissements dans le domaine de la nutrition et d’en faire une priorité sur le continent africain.
La Banque africaine de développement, par l’intermédiaire des African Leaders for Nutrition (Dirigeants africains pour la nutrition), le Nutrition CEO Council et la Commission de l’Union africaine, a organisé une discussion de haut niveau le 12 décembre, en marge du Sommet des dirigeants américains et africains.
Les dirigeants africains ont appelé le gouvernement américain et la communauté internationale à donner la priorité à la nutrition dans les cadres et les politiques à l’échelle mondiale, et à augmenter les investissements dans la nutrition en Afrique. Ils ont souligné les possibilités de collaboration entre les États-Unis et les pays africains afin de relever les défis de la nutrition sur le continent.
Le Premier ministre du Lesotho, Ntsokoane Matekane, a réaffirmé que l’Année africaine de la nutrition était l’occasion de mesurer les progrès accomplis et de définir les mesures supplémentaires à mettre en œuvre pour lutter contre la malnutrition infantile.
« Plusieurs engagements régionaux ont été pris dans le cadre de l’Année africaine de la nutrition, qui a récemment abouti à la Déclaration d’Abidjan, adoptée le 8 décembre 2022 à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Cette déclaration appelle à l’accélération des investissements, de la mise en œuvre et de la coordination pour améliorer la nutrition et la sécurité alimentaire en Afrique », a-t-il déclaré.
« Avec des ressources ciblées suffisantes et des interventions simples et fondées sur des données probantes, cette crise [de la malnutrition] est non seulement traitable, mais évitable, a déclaré Isobel Coleman, administratrice adjointe de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID). Rien que l’année dernière, l’USAID a soutenu des programmes de nutrition qui ont permis d’atteindre plus de 25 millions d’enfants grâce à des interventions spécifiques à la nutrition dans 21 pays africains. »
« Grâce au soutien bipartisan du Congrès, le gouvernement américain s’engage à verser 760 millions de dollars pour élargir et intensifier les programmes agricoles qui soutiennent les agriculteurs et les communautés dans le monde entier secoués par la hausse des prix des denrées alimentaires, du carburant et des engrais », a-t-elle poursuivi. « Alors que le Covid-19, les changements climatiques et la guerre de Vladimir Poutine contre le peuple ukrainien continuent de miner les systèmes alimentaires, il nous appartient, à tous, de poursuivre nos efforts pour nourrir le monde », a-t-elle ajouté.
Mme Beth Dunford, vice-présidente chargée de l’Agriculture et du Développement humain et social qui représentait la Banque africaine de développement, a souligné l’urgence de garantir « des denrées alimentaires abordables, sûres et nutritives pour faire face à la crise de la faim, de la malnutrition et de la famine que connaissent de nombreuses régions du continent africain ». « Des systèmes de santé solides, capables de soutenir les personnes les plus vulnérables à la malnutrition - femmes, adolescents et enfants - sont également essentiels », a-t-elle ajouté.
Ont pris part à l’événement des ambassadeurs et des hauts fonctionnaires de pays africains, de la Commission de l’Union africaine, des organisations non gouvernementales internationales, et notamment des membres du Nutrition CEO Council, ainsi que des représentants d’agences gouvernementales américaines dont l’USAID et le Département d’État. Le ministre de la Santé du Rwanda, Sabin Nsanzimana, et le ministre d’État éthiopien des Finances, Eyob Tekalign, étaient également présents.
La Banque africaine de développement a augmenté ses ressources consacrées à la lutte contre les problèmes liés à la malnutrition en Afrique : au cours des quatre dernières années, elle a réaffecté 2,8 milliards de dollars de son portefeuille d’investissements à des initiatives « intelligentes sur le plan nutritionnel », ce qui signifie que les projets qu’elle finance auront un ou plusieurs objectifs liés à la nutrition, une activité ou une intervention en rapport avec la nutrition, et un indicateur de résultat ou d’impact lié à la nutrition.
Cette réaffectation marque une augmentation significative par rapport à une base de référence de 700 millions de dollars en 2018.
La Banque africaine de développement, par l’intermédiaire des African Leaders for Nutrition (Dirigeants africains pour la nutrition), le Nutrition CEO Council et la Commission de l’Union africaine, a organisé une discussion de haut niveau le 12 décembre, en marge du Sommet des dirigeants américains et africains.
Les dirigeants africains ont appelé le gouvernement américain et la communauté internationale à donner la priorité à la nutrition dans les cadres et les politiques à l’échelle mondiale, et à augmenter les investissements dans la nutrition en Afrique. Ils ont souligné les possibilités de collaboration entre les États-Unis et les pays africains afin de relever les défis de la nutrition sur le continent.
Le Premier ministre du Lesotho, Ntsokoane Matekane, a réaffirmé que l’Année africaine de la nutrition était l’occasion de mesurer les progrès accomplis et de définir les mesures supplémentaires à mettre en œuvre pour lutter contre la malnutrition infantile.
« Plusieurs engagements régionaux ont été pris dans le cadre de l’Année africaine de la nutrition, qui a récemment abouti à la Déclaration d’Abidjan, adoptée le 8 décembre 2022 à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Cette déclaration appelle à l’accélération des investissements, de la mise en œuvre et de la coordination pour améliorer la nutrition et la sécurité alimentaire en Afrique », a-t-il déclaré.
« Avec des ressources ciblées suffisantes et des interventions simples et fondées sur des données probantes, cette crise [de la malnutrition] est non seulement traitable, mais évitable, a déclaré Isobel Coleman, administratrice adjointe de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID). Rien que l’année dernière, l’USAID a soutenu des programmes de nutrition qui ont permis d’atteindre plus de 25 millions d’enfants grâce à des interventions spécifiques à la nutrition dans 21 pays africains. »
« Grâce au soutien bipartisan du Congrès, le gouvernement américain s’engage à verser 760 millions de dollars pour élargir et intensifier les programmes agricoles qui soutiennent les agriculteurs et les communautés dans le monde entier secoués par la hausse des prix des denrées alimentaires, du carburant et des engrais », a-t-elle poursuivi. « Alors que le Covid-19, les changements climatiques et la guerre de Vladimir Poutine contre le peuple ukrainien continuent de miner les systèmes alimentaires, il nous appartient, à tous, de poursuivre nos efforts pour nourrir le monde », a-t-elle ajouté.
Mme Beth Dunford, vice-présidente chargée de l’Agriculture et du Développement humain et social qui représentait la Banque africaine de développement, a souligné l’urgence de garantir « des denrées alimentaires abordables, sûres et nutritives pour faire face à la crise de la faim, de la malnutrition et de la famine que connaissent de nombreuses régions du continent africain ». « Des systèmes de santé solides, capables de soutenir les personnes les plus vulnérables à la malnutrition - femmes, adolescents et enfants - sont également essentiels », a-t-elle ajouté.
Ont pris part à l’événement des ambassadeurs et des hauts fonctionnaires de pays africains, de la Commission de l’Union africaine, des organisations non gouvernementales internationales, et notamment des membres du Nutrition CEO Council, ainsi que des représentants d’agences gouvernementales américaines dont l’USAID et le Département d’État. Le ministre de la Santé du Rwanda, Sabin Nsanzimana, et le ministre d’État éthiopien des Finances, Eyob Tekalign, étaient également présents.
La Banque africaine de développement a augmenté ses ressources consacrées à la lutte contre les problèmes liés à la malnutrition en Afrique : au cours des quatre dernières années, elle a réaffecté 2,8 milliards de dollars de son portefeuille d’investissements à des initiatives « intelligentes sur le plan nutritionnel », ce qui signifie que les projets qu’elle finance auront un ou plusieurs objectifs liés à la nutrition, une activité ou une intervention en rapport avec la nutrition, et un indicateur de résultat ou d’impact lié à la nutrition.
Cette réaffectation marque une augmentation significative par rapport à une base de référence de 700 millions de dollars en 2018.