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Mise à part les tensions sociales au Tchad, le pays de Toumaï fait face aux problèmes fonciers les plus bouillants de son histoire. Dans presque toutes les régions du pays, les citoyens sont confrontés à ces différends récurrents. Les plus sensibles sont recensés dans la région de Moyo-Kebi Est avec la tension qui surgie à tout moment entre les peuples Kymes et Kolobo à cause des limites fonciers. Cette tension est alimentée par les élites et les hommes politiques ressortissants de ces deux localités au point où des morts d’homme deviennent, du jour au lendemain, banales. Même dans le chef lieu de la région, Bongor, la population n’échappe guère à la situation.
Les habitants de la région de Kanem vivent les mêmes inquiétudes avec les tiraillements entre deux villages frères, dans la sous préfecture de Mondo. Les habitants du village Aboumagal et ceux de Sinet se disputent une zone dénommée le « OUADI » et ses environs. Le problème devient de plus en plus complexe. Malgré que le litige a atteint le dernier recours judiciaire : la Cour Suprême. Les répercussions persistent et mettent en danger la cohabitation pacifique de ces villages. Le conflit a embarqué les hommes politiques, les hommes d’affaire, les leaders coutumiers. Un risque sérieux pour ne pas dire une guerre froide déjà engagée dans la région.
Dans la région de Batha, précisément au département de Lac Fitrie, deux villages se disputent une zone maraichère. La tension a monté depuis plus de 10 ans et les autorités n’ont pas su prévenir. La situation a dégénéré et il y’a eu des morts d’hommes le mois passé. Même cas dans la région de la Tandjilé. La sous préfecture de Guidari connait régulièrement de litige foncier qui sème de la division et de la haine entre des habitants frères. Dans la région de Mandoul, la sous préfecture de Mouroum-Goulaye a connu les problèmes fonciers les plus compliqués de son histoire en 2013. Bessada n’est pas du reste. Les litiges fonciers sont légués à la responsabilité des chefs coutumiers qui gèrent au hasard et en abusent quelques fois. Le Tchad n’est pas un bon exemple en matière de régulation des litiges fonciers. Mieux vaut prévenir que guérir.
Les habitants de la région de Kanem vivent les mêmes inquiétudes avec les tiraillements entre deux villages frères, dans la sous préfecture de Mondo. Les habitants du village Aboumagal et ceux de Sinet se disputent une zone dénommée le « OUADI » et ses environs. Le problème devient de plus en plus complexe. Malgré que le litige a atteint le dernier recours judiciaire : la Cour Suprême. Les répercussions persistent et mettent en danger la cohabitation pacifique de ces villages. Le conflit a embarqué les hommes politiques, les hommes d’affaire, les leaders coutumiers. Un risque sérieux pour ne pas dire une guerre froide déjà engagée dans la région.
Dans la région de Batha, précisément au département de Lac Fitrie, deux villages se disputent une zone maraichère. La tension a monté depuis plus de 10 ans et les autorités n’ont pas su prévenir. La situation a dégénéré et il y’a eu des morts d’hommes le mois passé. Même cas dans la région de la Tandjilé. La sous préfecture de Guidari connait régulièrement de litige foncier qui sème de la division et de la haine entre des habitants frères. Dans la région de Mandoul, la sous préfecture de Mouroum-Goulaye a connu les problèmes fonciers les plus compliqués de son histoire en 2013. Bessada n’est pas du reste. Les litiges fonciers sont légués à la responsabilité des chefs coutumiers qui gèrent au hasard et en abusent quelques fois. Le Tchad n’est pas un bon exemple en matière de régulation des litiges fonciers. Mieux vaut prévenir que guérir.