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Enquête

Les scarifications : une "carte d'identité ethnique" en voie de disparition au Tchad


Alwihda Info | Par Idriss Abdelkerim - 29 Juillet 2024


Les scarifications ethniques, pratique ancestrale au Tchad, sont de moins en moins répandues de nos jours. Cette tradition identitaire est progressivement abandonnée, notamment dans les zones urbaines.


Illustration © DR
Illustration © DR
Autrefois, les scarifications servaient à identifier l'appartenance ethnique de chaque individu. Elles constituaient une véritable "carte d'identité" visuelle permettant de reconnaître l'ethnie d'une personne, par exemple, gouran, kanembou, baguirmi, boulala etc.
Elle est souvent pratiquée lors de rites de passage comme l'entrée dans l'âge adulte. La scarification marque des étapes importantes de la vie. Dans certaines cultures, elles sont considérées comme un signe de beauté et d'attractivité physique. Mais les scarifications font partie intégrante de l'esthétique traditionnelle tchadienne.
 
La sensibilisation contre cette pratique, considérée comme mutilante par de nombreuses organisations. L'urbanisation et la scolarisation qui éloignent les jeunes générations des traditions ancestrales.
Bien qu’encore présentes dans certaines régions rurales, les scarifications ethniques sont désormais de moins en moins visibles dans la société tchadienne contemporaine. Elles tendent à disparaître au profit d'autres signes d'identification.
 
Le phénomène s'inscrit dans un processus plus large de transformation des marqueurs identitaires traditionnels dans un Tchad en pleine mutation sociale et culturelle.



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