huit personnes ont été tuées jeudi à Sebha dans de nouveaux combats entre tribus, a indiqué une source médicale de l'hôpital de cette ville du sud de la Libye où selon le Conseil national de transition (CNT) la "situation est calme" et une trêve imminente. "La situation est très mauvaise. Au moins 8 corps sont arrivés à l'hôpital durant les trois dernières heures", a indiqué à l'AFP Abdelrahmane al-Ariche, un médecin de l'hôpital de Sebha.
Les combats qui opposaient depuis lundi des Toubous à des tribus arabes à Sebha ont fait 70 morts et 150 blessés, selon un bilan du gouvernement arrêté mercredi soir.
Selon M. Ariche, "sept autres corps de personnes tuées durant les derniers jours ont été retirés d'un lieu inaccessible jusqu'ici".
Le médecin a fait état également de plusieurs blessés graves, sans plus de précision.
Peu avant, le porte-parole du CNT, Mohamed Harizi, a déclaré que la "situation est calme" dans la ville, affirmant au cours d'une conférence de presse, qu'un accord sur une trêve allait être signé "incessamment".
Cet accord prévoit notamment le retrait de toutes les forces armées Toubous vers la ville de Qatroun, plus au sud, selon M. Harizi.
Des responsables locaux ont démenti par ailleurs l'arrivée de 1.500 ex-rebelles sous les ordres du ministère de la Défense, annoncée la veille par le porte-parole du gouvernement, Nasser al-Manaa.
"Ce n'est pas vrai. Seulement 300 éléments sont arrivés jusqu'ici", a indiqué à l'AFP le colonel Nasr Al-Bey, responsable de la sécurité à Sebha.
L'ex-représentant de la ville au CNT, Abdelmajid Seif al-Nasr, a indiqué de son côté que des forces du ministère de la Défense se "préparaient à s'interposer entre les deux parties du conflit" et à "contrôler les points de contrôle stratégiques dans la ville".
"La situation se calmera dans peu de temps", a-t-il assuré à l'AFP.
Zeinab Mohamed, une habitante d'Al-Hijara, un quartier Toubou, a indiqué à l'AFP que les combats continuaient jeudi en début d'après-midi, accusant les autres tribus d'incendier les maisons des Toubous.
Le chef de la haute Commission de sécurité de la région sud, Abdelrahmane Seif al-Nasr, a fait état quant à lui de l'arrestation d'"éléments étrangers", notamment tchadiens, qui auraient combattu avec les Toubous.
Les combats à Sebha ont éclaté après que des tribus arabes ont accusé les Toubous d'avoir tué un des leurs.
Les Toubous affirment qu'ils se défendent contre les tribus arabes de la région appuyées, selon eux par les autorités, et dénoncent un "nettoyage ethnique".
Le porte-parole du CNT a reconnu jeudi qu'un avion avait bombardé il y a deux jours une colonne de véhicules armées se dirigeant depuis le sud vers la ville de Sebha, tout en affirmant ignorer à qui appartenaient ces véhicules.
D'autres sources locales avaient indiqué auparavant à l'AFP, qu'un avion militaire avait bombardé une colonne de voitures de Toubous, venus du sud pour porter main forte aux leurs.
Les Toubous, à la peau noire, qui vivent à cheval sur la Libye, le nord du Tchad et du Niger, sont impliqués depuis février dans des affrontements meurtriers avec des tribus locales du sud du pays, notamment à Koufra et Sebha.
Ils sont accusés par les autres tribus de compter dans leurs rangs des combattants étrangers, notamment tchadiens.
Les combats qui opposaient depuis lundi des Toubous à des tribus arabes à Sebha ont fait 70 morts et 150 blessés, selon un bilan du gouvernement arrêté mercredi soir.
Selon M. Ariche, "sept autres corps de personnes tuées durant les derniers jours ont été retirés d'un lieu inaccessible jusqu'ici".
Le médecin a fait état également de plusieurs blessés graves, sans plus de précision.
Peu avant, le porte-parole du CNT, Mohamed Harizi, a déclaré que la "situation est calme" dans la ville, affirmant au cours d'une conférence de presse, qu'un accord sur une trêve allait être signé "incessamment".
Cet accord prévoit notamment le retrait de toutes les forces armées Toubous vers la ville de Qatroun, plus au sud, selon M. Harizi.
Des responsables locaux ont démenti par ailleurs l'arrivée de 1.500 ex-rebelles sous les ordres du ministère de la Défense, annoncée la veille par le porte-parole du gouvernement, Nasser al-Manaa.
"Ce n'est pas vrai. Seulement 300 éléments sont arrivés jusqu'ici", a indiqué à l'AFP le colonel Nasr Al-Bey, responsable de la sécurité à Sebha.
L'ex-représentant de la ville au CNT, Abdelmajid Seif al-Nasr, a indiqué de son côté que des forces du ministère de la Défense se "préparaient à s'interposer entre les deux parties du conflit" et à "contrôler les points de contrôle stratégiques dans la ville".
"La situation se calmera dans peu de temps", a-t-il assuré à l'AFP.
Zeinab Mohamed, une habitante d'Al-Hijara, un quartier Toubou, a indiqué à l'AFP que les combats continuaient jeudi en début d'après-midi, accusant les autres tribus d'incendier les maisons des Toubous.
Le chef de la haute Commission de sécurité de la région sud, Abdelrahmane Seif al-Nasr, a fait état quant à lui de l'arrestation d'"éléments étrangers", notamment tchadiens, qui auraient combattu avec les Toubous.
Les combats à Sebha ont éclaté après que des tribus arabes ont accusé les Toubous d'avoir tué un des leurs.
Les Toubous affirment qu'ils se défendent contre les tribus arabes de la région appuyées, selon eux par les autorités, et dénoncent un "nettoyage ethnique".
Le porte-parole du CNT a reconnu jeudi qu'un avion avait bombardé il y a deux jours une colonne de véhicules armées se dirigeant depuis le sud vers la ville de Sebha, tout en affirmant ignorer à qui appartenaient ces véhicules.
D'autres sources locales avaient indiqué auparavant à l'AFP, qu'un avion militaire avait bombardé une colonne de voitures de Toubous, venus du sud pour porter main forte aux leurs.
Les Toubous, à la peau noire, qui vivent à cheval sur la Libye, le nord du Tchad et du Niger, sont impliqués depuis février dans des affrontements meurtriers avec des tribus locales du sud du pays, notamment à Koufra et Sebha.
Ils sont accusés par les autres tribus de compter dans leurs rangs des combattants étrangers, notamment tchadiens.