Abuja - Le président nigérian Muhammadu Buhari se rendra mercredi au Cameroun pour s'entretenir avec son homologue Paul Biya de la lutte contre les insurgés islamistes de Boko Haram, a-t-on appris lundi de source officielle.
Le président Buhari se rendra au Cameroun mercredi. Il aura un entretien avec le président Biya à son arrivée mercredi et la question de Boko Haram sera au centre de leur discussion, a déclaré à l'AFP Femi Adesina, porte-parole de la présidence nigériane.
Cette visite entre dans le cadre des consultations sur l'insurrection de Boko Haram, a-t-il ajouté.
Après son investiture fin mai, le nouveau président nigérian s'était déjà rendu début juin au Niger puis au Tchad.
La visite d'une journée au Cameroun a pour but de construire une alliance régionale forte pour affronter Boko Haram, a déclaré à l'AFP un autre porte-parole présidentiel, Garba Shehu.
Sans donner de détails sur le déploiement de troupes régionales, il a assuré que le déploiement aura bien lieu à la fin du mois.
A l'issue d'une réunion de responsables militaires en juin, le déploiement de la Force d'intervention conjointe multinationale (MNJTF) avait été annnoncé d'ici au 30 juillet.
Cette force régionale, qui aurait dû être opérationnelle en novembre dernier, a son siège à N'Djamena et doit compter 8.700 militaires, policiers et civils, fournis par le Nigeria, le Cameroun, le Tchad, le Niger et le Bénin.
Un nouveau commandant devrait être désigné pour remplacer le général nigérian Tukur Yusuf Buratai, qui a été nommé mi-juillet à la tête de l'armée de terre du Nigeria.
La MNJTF est censée notamment améliorer la coordination entre les pays voisins - Nigeria, Tchad, Niger et Cameroun - qui ont lancé en début d'année une vaste opération militaire contre les islamistes, dont les fiefs sont dans le Nord-Est nigérian.
Les insurgés ont subi de lourdes pertes, sans pour autant être neutralisés. Désormais affiliés au groupe jihadiste Etat islamique (EI), ils multiplient les attaques dans les quatre pays riverains du lac Tchad.
Sept personnes ont été tuées depuis dimanche, dont trois décapitées, lors d'attaques des combattants islamistes dans l'Extrême-Nord du Cameroun, en proie depuis plusieurs jours à des attentats-suicides.
De violents combats opposaient lundi l'armée tchadienne aux insurgés de Boko Haram sur des îles du lac Tchad, a-t-on appris de sources concordantes.
M. Buhari sera de retour à Abuja jeudi, ont précisé ses services.
Le président Buhari se rendra au Cameroun mercredi. Il aura un entretien avec le président Biya à son arrivée mercredi et la question de Boko Haram sera au centre de leur discussion, a déclaré à l'AFP Femi Adesina, porte-parole de la présidence nigériane.
Cette visite entre dans le cadre des consultations sur l'insurrection de Boko Haram, a-t-il ajouté.
Après son investiture fin mai, le nouveau président nigérian s'était déjà rendu début juin au Niger puis au Tchad.
La visite d'une journée au Cameroun a pour but de construire une alliance régionale forte pour affronter Boko Haram, a déclaré à l'AFP un autre porte-parole présidentiel, Garba Shehu.
Sans donner de détails sur le déploiement de troupes régionales, il a assuré que le déploiement aura bien lieu à la fin du mois.
A l'issue d'une réunion de responsables militaires en juin, le déploiement de la Force d'intervention conjointe multinationale (MNJTF) avait été annnoncé d'ici au 30 juillet.
Cette force régionale, qui aurait dû être opérationnelle en novembre dernier, a son siège à N'Djamena et doit compter 8.700 militaires, policiers et civils, fournis par le Nigeria, le Cameroun, le Tchad, le Niger et le Bénin.
Un nouveau commandant devrait être désigné pour remplacer le général nigérian Tukur Yusuf Buratai, qui a été nommé mi-juillet à la tête de l'armée de terre du Nigeria.
La MNJTF est censée notamment améliorer la coordination entre les pays voisins - Nigeria, Tchad, Niger et Cameroun - qui ont lancé en début d'année une vaste opération militaire contre les islamistes, dont les fiefs sont dans le Nord-Est nigérian.
Les insurgés ont subi de lourdes pertes, sans pour autant être neutralisés. Désormais affiliés au groupe jihadiste Etat islamique (EI), ils multiplient les attaques dans les quatre pays riverains du lac Tchad.
Sept personnes ont été tuées depuis dimanche, dont trois décapitées, lors d'attaques des combattants islamistes dans l'Extrême-Nord du Cameroun, en proie depuis plusieurs jours à des attentats-suicides.
De violents combats opposaient lundi l'armée tchadienne aux insurgés de Boko Haram sur des îles du lac Tchad, a-t-on appris de sources concordantes.
M. Buhari sera de retour à Abuja jeudi, ont précisé ses services.