Le général Mahamat Idriss Deby et le président français Emmanuel Macron. © Malick Mahamat/Alwihda Info
Le président français Emmanuel Macron est revenu sur la transition en cours au Tchad dans un entretien au "Journal du dimanche ". Il justifie le soutien français pour éviter la déstabilisation du Tchad, après la mort du président Idriss Deby.
"Au Tchad, les choses sont claires. Nous venons au secours et en soutien d'un État souverain pour qu'il ne soit pas déstabilisé ou envahi par des groupements rebelles et armés. Mais nous demandons la transition et l'inclusivité politique. Quand je vais aux obsèques de Déby pour dire qu'on ne laissera pas le Tchad être menacé, c'est parce que je crains une libyanisation du pays - car c'était vraiment ce qui était en train de se jouer avec des groupes descendant de la Libye vers le Tchad", déclare Emmanuel Macron.
Il explique avoir s'être longuement entretenu avec le président du Conseil militaire de transition (CMT), Mahamat Idriss Deby, sur le caractère inclusif de la transition. "Nous sommes allés le voir pour lui demander cette ouverture politique avec le soutien de l'Union africaine".
"J'ai été très clair en affirmant qu'une transition ne pouvait pas être une succession", ajoute le dirigeant français.
"Au Tchad, les choses sont claires. Nous venons au secours et en soutien d'un État souverain pour qu'il ne soit pas déstabilisé ou envahi par des groupements rebelles et armés. Mais nous demandons la transition et l'inclusivité politique. Quand je vais aux obsèques de Déby pour dire qu'on ne laissera pas le Tchad être menacé, c'est parce que je crains une libyanisation du pays - car c'était vraiment ce qui était en train de se jouer avec des groupes descendant de la Libye vers le Tchad", déclare Emmanuel Macron.
Il explique avoir s'être longuement entretenu avec le président du Conseil militaire de transition (CMT), Mahamat Idriss Deby, sur le caractère inclusif de la transition. "Nous sommes allés le voir pour lui demander cette ouverture politique avec le soutien de l'Union africaine".
"J'ai été très clair en affirmant qu'une transition ne pouvait pas être une succession", ajoute le dirigeant français.