Mahamat Saleh Annadif : "personne n’est capable de faire face aux problèmes du monde seul". Alwihda Info/D.W.
La commission de l’Union Africaine, a clos ce jeudi 26 octobre 2017, au Hilton Hôtel de N’Djamena, la 8ème retraite annuelle de haut niveau des envoyés spéciaux et médiateurs de l'UA. La rencontre axée sur la promotion de la paix, la sécurité et la stabilité en Afrique était placée sous le thème « faire taire les armes, l’ordre mondial émergent, le multilatéralisme et l’Afrique ».
En marge de clôture de la 8ème de la retraite de l’UA, Alwihda Info a recueilli les impressions du représentant spécial des Nations-Unies en Afrique Centrale et en Afrique de l’Ouest, Mahamat Saleh Annadif.
"J’ai l’avantage d’avoir participé à la précédente (rencontre, ndlr) en tant que membre de l’Union Africaine. Depuis deux ans, j’y participe en tant que représentant des Nations-Unies. C’est vraiment un échange d’expérience assez riche. L’avantage de cette retraite est qu’elle parvient à un moment où en avril dernier, le secrétaire général des Nations-Unies et le président de la Commission de l’Union Africaine ont signé un accord de partenariat", a souligné Mahamat Saleh Annadif à Alwihda Info.
Selon lui, "l’un des points forts de cette retraite, c’est de pouvoir échanger autour de cet accord de partenariat et le rendre opérationnel pour nous autres qui sommes sur le terrain, d’un côté le représentant des Nations-Unies et celui de l’UA, pour que ce partenariat puisse réellement être au service de la paix, de la sécurité en Afrique mais aussi renforcer la coopération entre les deux institutions. Je crois que l’Afrique de façon générale est pour le multilatéralisme".
"Nous avons un nouveau secrétaire général -comme je l’ai rappelé hier- qui dans son message de la journée de l’Afrique -à savoir le 24 octobre-, a mis l’accent sur le multilatéralisme. Les Nations-Unies par essence sont composées de 193 pays du monde qui sont en quelques sortes les garants du multilatéralisme. Malheureusement, il y a des tentations pour se recroqueviller sur soi-même. Je crois que quand on dit multilatéralisme émergent, le monde a plus besoin du multilatéralisme, personne quel que soit sa forme ou sa capacité n’est capable de faire face aux problèmes du monde seul", a-t-il conclut.
En marge de clôture de la 8ème de la retraite de l’UA, Alwihda Info a recueilli les impressions du représentant spécial des Nations-Unies en Afrique Centrale et en Afrique de l’Ouest, Mahamat Saleh Annadif.
"J’ai l’avantage d’avoir participé à la précédente (rencontre, ndlr) en tant que membre de l’Union Africaine. Depuis deux ans, j’y participe en tant que représentant des Nations-Unies. C’est vraiment un échange d’expérience assez riche. L’avantage de cette retraite est qu’elle parvient à un moment où en avril dernier, le secrétaire général des Nations-Unies et le président de la Commission de l’Union Africaine ont signé un accord de partenariat", a souligné Mahamat Saleh Annadif à Alwihda Info.
Selon lui, "l’un des points forts de cette retraite, c’est de pouvoir échanger autour de cet accord de partenariat et le rendre opérationnel pour nous autres qui sommes sur le terrain, d’un côté le représentant des Nations-Unies et celui de l’UA, pour que ce partenariat puisse réellement être au service de la paix, de la sécurité en Afrique mais aussi renforcer la coopération entre les deux institutions. Je crois que l’Afrique de façon générale est pour le multilatéralisme".
"Nous avons un nouveau secrétaire général -comme je l’ai rappelé hier- qui dans son message de la journée de l’Afrique -à savoir le 24 octobre-, a mis l’accent sur le multilatéralisme. Les Nations-Unies par essence sont composées de 193 pays du monde qui sont en quelques sortes les garants du multilatéralisme. Malheureusement, il y a des tentations pour se recroqueviller sur soi-même. Je crois que quand on dit multilatéralisme émergent, le monde a plus besoin du multilatéralisme, personne quel que soit sa forme ou sa capacité n’est capable de faire face aux problèmes du monde seul", a-t-il conclut.