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Mali: Des milliers de personnes s'exilent et les rebelles gagnent du terrain
Plus de 8.000 Maliens ont rejoint le Burkina Faso après la reprise des combats entre l'armée et les rebelles touaregs dans le nord du Mali, a annoncé mercredi 8 février le gouvernement burkinabé, déplorant des "conditions humanitaires difficiles" pour ces réfugiés.
"A ce jour, plus de 8.000 réfugiés ont rejoint le Burkina Faso dans des conditions humanitaires difficiles", indique un communiqué publié après le Conseil des ministres. La moitié des réfugiés a été enregistrée dans la bande frontalière, notamment dans des villages des provinces du Soum et de l'Oudalan (nord).
L'autre moitié a fui les violences qui avaient ciblé à Bamako des populations à la peau claire (Touareg et Arabes), et est accueillie dans la capitale Ouagadougou et à Bobo Dioulasso (365 km à l'ouest de Ouagadougou).
Le gouvernement a mis en place une cellule de coordination "pour s’occuper du regroupement, de l’assistance ainsi que des questions relatives à la prise en charge sanitaire et éducative des réfugiés".
"Nous avons prévu de les regrouper dans des camps pour faciliter leur prise en charge, surtout pour ceux qui sont à la frontière", a-t-il précisé.
Des militaires maliens, des éléments de la garde nationale et des corps paramilitaires figurent parmi les réfugiés.
"Le gouvernement a déjà rencontré les représentants (des réfugiés) pour leur signifier qu'ils doivent s'abstenir de toute activité ou action politique, surtout que le Burkina ne veut pas servir de base arrière par laquelle ils vont déstabiliser leur pays", a souligné le ministre.
Des rebelles touareg ont lancé le 17 janvier une vaste offensive dans le nord du Mali, la plus importante depuis 2009, provoquant l'exode de plusieurs dizaines de milliers de personnes, qui ont trouvé refuge dans des campements au Mali, mais aussi dans des pays voisins: au moins 10.000 au Niger et 9.000 en Mauritanie, selon le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).
Les derniers chiffres publiés mardi par le HCR faisaient état de 3.000 réfugiés au Burkina.
Le nouvel observateur/ AFP
"A ce jour, plus de 8.000 réfugiés ont rejoint le Burkina Faso dans des conditions humanitaires difficiles", indique un communiqué publié après le Conseil des ministres. La moitié des réfugiés a été enregistrée dans la bande frontalière, notamment dans des villages des provinces du Soum et de l'Oudalan (nord).
L'autre moitié a fui les violences qui avaient ciblé à Bamako des populations à la peau claire (Touareg et Arabes), et est accueillie dans la capitale Ouagadougou et à Bobo Dioulasso (365 km à l'ouest de Ouagadougou).
Le gouvernement a mis en place une cellule de coordination "pour s’occuper du regroupement, de l’assistance ainsi que des questions relatives à la prise en charge sanitaire et éducative des réfugiés".
Secours d'urgence
En concertation avec l'ONU, "nous allons leur apporter dès demain (jeudi) les premiers secours d'urgence", a déclaré le ministre délégué à la Coopération régionale, Vincent Zakané."Nous avons prévu de les regrouper dans des camps pour faciliter leur prise en charge, surtout pour ceux qui sont à la frontière", a-t-il précisé.
Des militaires maliens, des éléments de la garde nationale et des corps paramilitaires figurent parmi les réfugiés.
"Le gouvernement a déjà rencontré les représentants (des réfugiés) pour leur signifier qu'ils doivent s'abstenir de toute activité ou action politique, surtout que le Burkina ne veut pas servir de base arrière par laquelle ils vont déstabiliser leur pays", a souligné le ministre.
Des rebelles touareg ont lancé le 17 janvier une vaste offensive dans le nord du Mali, la plus importante depuis 2009, provoquant l'exode de plusieurs dizaines de milliers de personnes, qui ont trouvé refuge dans des campements au Mali, mais aussi dans des pays voisins: au moins 10.000 au Niger et 9.000 en Mauritanie, selon le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).
Les derniers chiffres publiés mardi par le HCR faisaient état de 3.000 réfugiés au Burkina.
Le nouvel observateur/ AFP
