La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) a annoncé ce 23 octobre qu’elle achevé le retrait accéléré de toutes ses troupes et son personnel civil de sa base à Tessalit le 21 octobre 2023.
« Cependant, la Mission reste préoccupée par la sécurité d'un convoi terrestre se dirigeant vers Gao, un trajet de plus de 550 kilomètres », s’inquiète la Mission de l’ONU au Mali.
« Le départ de Tessalit marque la première fermeture d'un camp de la Minusma dans la région de Kidal au nord du Mali, dans un contexte où la situation sécuritaire se détériore mettant en danger la vie de centaines de personnels civils et en uniforme », a ajouté la Mission.
« Le 19 octobre, par exemple, un avion de la Minusma a été touché par des tirs d'armes légères lors de son atterrissage à Tessalit; il n'y a heureusement eu aucun blessé parmi l'équipage ni de dommage majeur à l'avion », a relevé l’ONU.
Le retrait accéléré de la Minusma dans ces différentes bases, entraîne la destruction d'équipements, tels que des véhicules, des munitions, générateurs et autres biens, qui auraient dû être restitués aux pays contributeurs de troupes ou redéployés vers d'autres missions de maintien de la paix des Nations Unies, ce qui entraîne des pertes matérielles et financières importantes de la part de l’ONU.
« De telles pertes auraient pu être évitées si les 200 camions, retenus à Gao depuis le 24 septembre 2023 en raison des restrictions de déplacement, avaient été autorisés à se diriger vers la région de Kidal pour récupérer et transporter l’équipement depuis les trois bases de la MINUSMA, dans le cadre du retrait global de la Mission », regrette l’ONU.
Les Nations Unies rappellent aux autorités du Mali qu’il est de leur « responsabilité » d’assurer la sûreté et la sécurité des Casques bleus et les invitent à « apporter toute la coopération nécessaire pour faciliter le retrait de la Minusma ».
« Cependant, la Mission reste préoccupée par la sécurité d'un convoi terrestre se dirigeant vers Gao, un trajet de plus de 550 kilomètres », s’inquiète la Mission de l’ONU au Mali.
« Le départ de Tessalit marque la première fermeture d'un camp de la Minusma dans la région de Kidal au nord du Mali, dans un contexte où la situation sécuritaire se détériore mettant en danger la vie de centaines de personnels civils et en uniforme », a ajouté la Mission.
« Le 19 octobre, par exemple, un avion de la Minusma a été touché par des tirs d'armes légères lors de son atterrissage à Tessalit; il n'y a heureusement eu aucun blessé parmi l'équipage ni de dommage majeur à l'avion », a relevé l’ONU.
Le retrait accéléré de la Minusma dans ces différentes bases, entraîne la destruction d'équipements, tels que des véhicules, des munitions, générateurs et autres biens, qui auraient dû être restitués aux pays contributeurs de troupes ou redéployés vers d'autres missions de maintien de la paix des Nations Unies, ce qui entraîne des pertes matérielles et financières importantes de la part de l’ONU.
« De telles pertes auraient pu être évitées si les 200 camions, retenus à Gao depuis le 24 septembre 2023 en raison des restrictions de déplacement, avaient été autorisés à se diriger vers la région de Kidal pour récupérer et transporter l’équipement depuis les trois bases de la MINUSMA, dans le cadre du retrait global de la Mission », regrette l’ONU.
Les Nations Unies rappellent aux autorités du Mali qu’il est de leur « responsabilité » d’assurer la sûreté et la sécurité des Casques bleus et les invitent à « apporter toute la coopération nécessaire pour faciliter le retrait de la Minusma ».